Aller vivre et enseigner à la Baie-James est peut-être LE changement de vie qu’il vous faut

URBANIA et Prof en liberté – Centre de services scolaire de la Baie-James s’unissent pour vous aider à vous construire une vie et une carrière de rêve.

Donc ça fait 10 mois que je vis et travaille dans les quatre pièces de mon appartement. Oui, ça arrive que j’aie l’impression de tourner en rond.

Lorsque j’ai appris l’existence de plusieurs offres d’emploi en enseignement à la Baie-James, je suis devenue extrêmement curieuse. Je ne suis pas enseignante, certes, mais j’étais sincèrement intriguée. Si-mettons j’étais à la recherche d’un emploi en enseignement, est-ce que je pourrais considérer ce genre d’expérience?

Source : page Facebook de Prof en liberté.

Après quelques recherches, je dois dire que, tout à coup, j’ai étrangement eu envie de devenir enseignante.

Cela dit, si VOUS travaillez déjà en éducation ou que vous considérez faire carrière dans l’enseignement, j’ai résumé pour vous ci-dessous les avantages de partir travailler comme prof à la Baie-James qui m’ont le plus frappée.

C’est bien beau, rêver de recommencer sa vie, mais mon côté cartésien (et le vôtre, sans doute) a besoin de savoir si la chose se peut, concrètement.

Eh bien oui, ça se peut.

Non seulement ça se peut, mais les emplois offerts par le Centre de services scolaire de la Baie-James offrent un soutien très utile pour la transition. Le Centre nous aide à trouver un logement, et on peut aussi recevoir un remboursement pour les frais de déplacement et de déménagement. Dans certains cas, il existe même une prime d’éloignement ET des avantages fiscaux assez intéressants.

Moi qui m’imaginais déjà économiser gros sur le Uber Eats et les achats impulsifs sur Amazon (looking at you, petites mains en plastique et kit de soudure électronique jamais ouvert), me voilà avec des économies potentielles en plus.

Sérieux, des fois, mon cerveau…

Mais pour vrai, l’anxieuse en moi s’est vite vue rassurée de savoir que le stress financier et organisationnel d’un aussi gros changement serait en partie amorti grâce à ce genre de soutien.

Et ce qui est aussi vraiment rassurant, c’est que le Centre de services scolaire est bien au courant que ce mode de vie peut ne pas convenir à tous. C’est pourquoi, dans le cas où certaines personnes constateraient après un certain temps que leur nouvelle vie ne correspond pas à leurs attentes, les frais de déménagement peuvent être remboursés.

On est toujours plus ouvert au changement si on a un plan B, et ça rend la transition moins « risquée ».

Je ne vous cacherai pas que la nature me manque cruellement, en ville. Alors c’est évident que l’idée de vivre et de travailler au beau milieu du Bouclier canadien me semble excitante. Imaginez terminer une journée de travail et se retrouver 10 minutes plus tard dans un canot en train de gosser les poissons dans la lumière du magic hour. Ou passer un week-end complet à explorer les plus belles pistes de ski de fond de la région.

Les façons de profiter de la nature dans cette région semblent infinies, peu importe la saison : camping, vélo, ski, escalade, etc. Et il n’y a pas que le sport : plusieurs activités culturelles sont organisées avec les plus beaux paysages de la région en toile de fond.

Source : page Facebook de Prof en liberté.

« La nature à chaque instant s’occupe de votre bien-être. Elle n’a pas d’autre fin. Ne lui résistez pas », disait le poète et philosophe naturaliste Henry David Thoreau. C’est prouvé, le contact avec la nature peut notamment aider à réduire le stress. Plusieurs professeurs qui ont fait le saut vers la Baie-James l’ont constaté de façon très concrète, puisque le rythme de vie là-bas est beaucoup plus lent. « Lent », c’est un autre mot pour dire « sain ».

L’esprit de la dolce vita à la Baie-James? Yes Sir, Madame!

Déménager et habiter en région éloignée, ce n’est pas comme aller habiter à Saint-Jérôme (no offense à Saint-Jérôme), et ça peut faire peur, même aux plus introvertis d’entre nous (genre moi). Qu’on y arrive seul.e ou en famille, on se retrouve loin de nos repères et de nos amis, on doit s’adapter à un nouvel environnement social. Cette distance physique et psychologique peut être intimidante.

Cependant, un des aspects qui semble revenir le plus souvent dans les témoignages de profs qui enseignent à la Baie-James, c’est l’hospitalité et le soutien qu’ils y ont reçus.

Et si nos rapports sociaux sont différents en région éloignée, la solitude et l’éloignement se vivent eux aussi différemment. Vivre la solitude différemment, ça peut vouloir dire apprendre à mieux se connaître, à faire la paix avec des enjeux qui nous traînent depuis trop longtemps dans la tête, à mieux s’aimer et prendre soin de soi.

Surtout, ça peut nous faire apprécier encore plus nos diverses relations humaines.

Parlant de nouvelles relations, la Baie-James compte plusieurs communautés Cries. Bien qu’elles soient actuellement fermées aux visiteurs afin de limiter la propagation de la COVID-19, elles représentent une énorme richesse sociale et culturelle pour la région. Une fois les règles sanitaires adoucies, ce sera génial de visiter leurs centres culturels, de profiter du plein air grâce à leurs services d’activités et de découvrir leur gastronomie.

Avoir une carrière qui permet de se réaliser, de se dépasser et d’avoir un impact sur le monde, c’est vraiment précieux. Enseigner en région éloignée, comme à la Baie-James, ça peut représenter une occasion d’avoir une carrière stable dès le départ.

Le contexte d’emploi de cette région fait en sorte que les nouveaux diplômés peuvent avoir plus rapidement leur propre classe (et s’éviter plusieurs années de suppléance). Les écoles sont modernes et bien équipées, ce qui facilite bien des choses. C’est d’ailleurs un avantage pour les familles qui voudraient s’y installer : les services et activités qui y sont offerts sont nombreux.

Source : page Facebook de Prof en liberté.

J’aimerais vous laisser avec ce témoignage d’Alexis, un jeune prof en liberté qui a choisi de tenter l’expérience après ses études, qui m’a frappée : « Ici, on est capable de faire une différence et de voir l’impact de ce que l’on fait. C’est valorisant et stimulant. Une petite communauté permet d’avoir le plaisir de voir l’impact de notre implication! »

C’est une chose que de croire que notre travail est utile, c’en est une autre (et une mille fois meilleure) que de le constater concrètement!

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Si jamais, comme moi, vous êtes curieux d’en savoir plus sur la vie à la Baie-James et sur les emplois qui y sont offerts, visitez le site Web de Prof en liberté et abonnez-vous à sa page Facebook!

On vous invite également à consulter ses inspirantes webséries ici : ça fait rêver!