Logo

À l’école de la vie, ma sœur jumelle a été mon meilleur professeur

Nous arpentons les rues de notre ville, à la rencontre des Montréalais et de leurs histoires.

Par
Portraits de Montréal
Publicité

« Mon chum, je l’ai rencontré à l’enterrement de mon arrière-grand-mère. Je chante depuis que je suis toute petite, fait que ma grand-mère m’avait demandé de chanter. Pis ma famille avait aussi engagé des musiciens. Lui jouait de la guitare et sa soeur du violon. Pis à force de faire des répétitions et du covoiturage ensemble entre Drummondville et Montréal, on s’est beaucoup parlé. C’est le dernier cadeau qu’elle m’a fait avant de partir. »

Publicité

« C’est drôle parce qu’on est dans le parc La Fontaine et j’ai habité là-haut sur Rachel pendant deux mois, un été. Pis c’est l’été où j’ai été le plus malheureux de toute ma vie. Je me cherchais, je remettais tout en question. Et j’ai passé ces deux mois sans travailler, dans mon lit, à déprimer. C’était un tout petit appart en demi sous-sol avec la vue sur la ruelle, j’avais presque pas de meubles… Et c’est un ensemble de choses qui m’a fait sortir et reprendre goût à la vie. À un moment donné surtout, je me suis dit qu’il fallait que je me reprenne en main, sinon j’allais crever là. C’est cette histoire-là que je raconte dans ma première pièce publiée qui s’appelle ‘La beauté du monde’. C’est l’histoire d’un garçon qui a perdu la notion de la beauté, qui n’est plus capable de voir ce qui est beau dans le monde, et qui va affronter ses démons, en apprenant à connaitre ses voisins du bloc, qui sont en fait tous une facette de lui-même. Ils essaient de l’aspirer vers eux, faire en sorte qu’il leur ressemble, mais au dernier moment, il finit par s’en sortir. »

Publicité

« On s’est rencontrés dans un cours de Kizomba il y a trois ans. C’était le prof, il m’a invité à danser et il m’a dit ‘T’es petite toi, on dirait une Schtroumpfette. Mais tu danses plutôt bien !’ Aujourd’hui on est partenaires de danse ; on fait des shows et on donne des cours ensemble ! »

« C’est l’heure à laquelle je viens jouer aux échecs tous les jours ! Mais il n’y a pas encore de joueurs, alors j’attends mon fils et mon petit-fils. Il a cinq ans alors il commence tranquillement à savoir placer les pièces. Bientôt, il saura jouer ! »

Publicité
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Soyez le premier à commenter!