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À cause des garçons

Par
Judith Lussier
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Ok, c’est la Saint-Valentin. Alors je vais vous parler de couples. Mais pas seulement parce que c’est la Saint-Valentin. Ça fait un bail que cette idée-là me trotte dans la tête. Je vous avertis, il s’agit de gros potinage michelgirouardien. Mais ça implique Anik Jean, Véro, Régine Chassagne, Karine Vanasse, Julie Snyder, Céline Dion, Éric Salvail et Lynda Lemay. Donc ça devrait cliquer.

Quelque part en 2009, j’ai rencontré un Français, à Paris. Il m’a dit : «J’ai déjà sorti avec une québécoise. C’était une chanteuse. Anik Jean. Tu la connais?» Oui, je la connaissais. «C’est pas une grosse vedette, mais elle est relativement respectée du milieu», lui avais-je répondu alors. Je vous rappelle que nous étions en 2009. C’était avant qu’elle ne joue dans un film poche. C’était avant qu’elle ne traite Marc Cassivi de violeur d’enfants. C’était avant qu’elle ne tourne un vidéoclip poche avec l’argent que mes amis auraient pu utiliser pour réaliser un vidéoclip bon. C’était avant qu’elle n’abandonne Facebook par convictions, après avoir vu le film Le réseau social.

Mais qu’est-il arrivé à Anik Jean?

Tout ça est survenu après qu’elle soit sortie avec Patrick Huard.

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Je ne veux pas dire que c’est la faute à Patrick Huard. Premièrement, je crois qu’Anik Jean est capable de scraper sa réputation toute seule. Sauf que depuis qu’ils sont «tellement en amour», ces deux-là, ils nous tapent littéralement sur les nerfs. À moi en tout cas.

«L’affaire, avec Patrick Huard, c’est qu’à chaque fois qu’il est avec une fille, il dit que c’est la femme de sa vie», explique une amie qui n’est pas du tout experte en relations de couple vedettes. «On finit par être gênée pour la fille, parce qu’on se dit qu’elle n’est que l’une parmi d’autres».

Des gars qui changent notre opinion de nos vedettes préférées, au Québec, il y en a à la tonne.

Une fois, j’étais à table avec une sympathique relationniste de grosses vedettes. Elle avait dans son portefeuille Karine Vanasse, nous étions en pleine affaire Morinville. J’ai laissé tombé un: «Elle, on ne la voit plus de la même façon depuis qu’elle est avec Maxime Rémillard, ce n’est plus la petite fille d’Emporte-moi».

Je n’ai jamais rencontré la relationniste de Julie Snyder, ou celle de Céline Dion, mais j’aurais pu leur dire la même chose. Non, Céline Dion, en fait, ça n’a rien changé.

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Voilà. C’était juste ça mon billet. Ça servait juste à vous faire remarquer que parfois, notre opinion des filles change à cause des garçons.

J’ai cherché des filles qui avaient changé l’opinion que nous avions des garçons, mais à part maman Dion qui a changé la vie d’Éric Salvail, je n’ai rien trouvé.

Et pour Véro et Régine? C’était juste pour attirer des clics. Mais aussi parce qu’elles, elles me font capoter. Je suis kétaine de même. Quand je vois des couples qui s’aiment à la télévision, comme Véro et Louis Morissette ou Régine Chassagne et Win Butler, même si j’essaie de me convaincre qu’en privé, ils se lancent des pots de confiture par la tête comme tout le monde, je deviens gaga. Et j’écoute en boucle Le plus fort c’est mon père, de Lynda Lemay, mais ça, c’est une autre histoire, et ça m’a permis de ploguer toutes les blondes de Patrick Huard dans un même billet.

Crédit photo : Espace relooking Bruno Desjardins