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8 questions que je me posais quand j’écoutais Musimax il y a 20 ans

Exercice de style d'une époque de gerberas, de sépia et de cages à cul.

Par
Audrey PM
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Quand je me remémore mon adolescence il y a 20 ans (j’avais 17 ans 1997), j’ai l’impression que j’écoutais vraiment beaucoup la télé.

En fait, pour moi, faire la loque humaine des heures durant devant la télé dans le sous-sol d’une amie, c’est un peu le passage obligé d’une adolescence typique des années 90.

Normalement, avec ma best Isabelle, on écoutait soit Musique Plus, soit Les Simpsons. Mais quand je crêpais toute seule chez nous dans ma chambre, j’avais un plaisir coupable : j’écoutais MusiMax.

Le Musique Plus des adultes.

Pis j’haïssais pas ça!

J’avais honte parce que mes amis considéraient ce genre de musique comme quétaine et j’étais terrifiée de me découvrir une inner matante qui avait un kick sur Meredith Brooks.

Plus précisément, j’écoutais les vidéoclips tout en observant le style personnel des chanteuses et j’étais fascinée par les différentes tendances mode de cette époque.

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Je vous invite donc dans un voyage plein de cringe dans l’univers mode et musique 1997-ish de Musimax.

Voyez ça comme une DISCOGRAPHIE, comme un POP-UP VIDÉO de mes pets de cerveau d’il y a 20 ans.

Bitch, Meredith Brooks

J’étais hypnotisée par sa bretelle de soutien-gorge qui tombait. J’ai essayé moi aussi, mais ça me gossait ben trop. Imaginez elle avec sa guitare en plus. Ceci dit, props au look nuisette-rock-grunge-pop.

This Kiss, Faith Hill


Vous rappelez-vous à quel point les fleurs gerbera étaient populaires en 1997? J’ai jamais compris ça. Aujourd’hui quand j’en vois je pense à ce clip pis j’ai la toune en tête. Ceci dit, j’aimerais attirer votre attention sur la coupe de cheveux de Faith, qui est la déclinaison finale de la coupe The Rachel, créée en 1994. Je suis à 98% certaine que toute personne qui arbore encore aujourd’hui cette coiffure a un vase de gerberas en plastique dans son salon.

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Shame on You, Ophélie Winter

D’un : on voit ici les débuts de la mode « cyber », propulsée par l’accessibilité grandissante d’internet et l’approche inquiétante de l’an 2000 et de son hypothétique bogue.

De deux : sa cage à cul.

I Love You, Always Forever, Donna Lewis

En opposition complète avec l’esthétique froide de la cyber-fashion, on a les tons chauds et romantiques de la mode sépia. Je trouvais que les contorsions weird de Donna (beaucoup trop penchée sur son piano, étrange contrapposto) rappelaient la peinture maniériste du 16e siècle, mais de façon péjorative.

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Pata Pata, Coumba Gawlo

Je sais pas si vous vous souvenez de cette reprise du hit de Miriam Makeba, par la chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo. Je pense avoir eu cette chanson dans la tête pendant les trois quarts de 1999. Je trippais ben gros sur les belles robes colorées de Coumba. Surtout son outfit jupe lime et jean jacket.

Là-bas, Corey Hart et Julie Masse

Je pense que la sortie de ce clip a été un moment important dans l’histoire de la musique québécoise, parce qu’on a enfin pu avoir des nouvelles de notre Julie chérie, disparue de l’œil public dans son cocon d’amour et de domestic bliss avec Corey Hart. Moi, je m’étais dit que si j’avais un jour une job « sérieuse », que je copierai la tenue de Julie que je trouvais TELLEMENT classe : col roulé noir élégant, belle jupe, escarpins fous beaux.

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Zora sourit, Céline Dion

Parlant de garde-robe de travail et de toune de Jean-Jacques Goldman, je trouve ça le fun de redécouvrir que Céline est anti-islamophobie depuis au moins 1998. Pis je tripe encore sur son blazer gris ajusté.

Torn, Natalie Imbruglia

Je termine avec ma toune de heartbreak préférée du monde entier et le vidéoclip qui a failli me convaincre de me couper les cheveux courts et qui m’a fait faire des rêves mouillés mettant en scène un dude en chandail bleu poudre. Et vive s’habiller avec le linge de son chum!

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