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7 films à ne pas manquer au Festival du nouveau cinéma

Le grand rendez-vous des passionnés de cinéma de répertoire a lieu cette année du 9 au 20 octobre.

Par
Benoît Lelièvre
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URBANIA et le Festival du nouveau cinéma s’unissent pour vous présenter une sélection de films à voir… ou à revoir!

Le Festival du nouveau cinéma bat présentement son plein, et pour les férus comme moi de cinéma étrange et audacieux qui repousse les limites de l’art, c’est un peu comme Noël en octobre.

Comme d’habitude, le festival offre une avalanche de films intrigants et prometteurs ainsi que des classiques à redévorer en gang. Pour célébrer cette grande fête du cinéma de répertoire, je me permets de vous faire quelques suggestions, parmi lesquelles de gros films très attendus, des trucs un peu plus flyés et des œuvres iconiques dont on ne se tanne juste pas.

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Bon, je triche un peu en commençant. La grande nuit Alien, ce n’est pas un film… c’est UNE NUIT DE FILMS! De 20 h à 6 h, la première génération de films Alien, une des plus grandes séries de science-fiction de tous les temps, sera projetée en ordre chronologique. Vous aurez l’occasion d’apprécier toutes les contradictions qui ont fait d’Alien une des sagas les plus riches et les plus âprement débattues depuis trois décennies.

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De plus, une projection d’Alien: Resurrection, de Jean-Pierre Jeunet, à 4 h du matin, c’est wild. Personnellement, je serai curieux de voir comment mon cerveau réagit à l’exercice.

P.-S. Alien 3 est un excellent film, OK là?

Le mystérieux projet de Richard Stanley n’a pas encore de bande-annonce. Cependant, cette adaptation de l’immortelle nouvelle de H.P. Lovecraft remporte beaucoup de succès depuis sa première au TIFF. Elle a d’ailleurs raflé tous les honneurs au H.P. Lovecraft Film Festival la semaine dernière. De plus, Nicolas Cage et Tommy Chong sont de la distribution.

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Un film d’extraterrestres avec deux des plus grands acteurs de films de série B au monde : que demander de plus?

Pour ceux qui trippent sur le talent local, vous vous devez de ne pas manquer le nouveau film du Montréalo-Winnipegois Matthew Rankin, qui offre une relecture absurde, déjantée et bien personnelle de la vie de l’ancien premier ministre du Canada William Lyon Mackenzie King.

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Le roi de la comédie sombre et absurde Quentin Dupieux nous offre ici un film sur une veste tellement stylée qu’elle donne des envies de tuer à la personne qui la porte. C’est une idée de génie que les frères Coen auraient pu avoir à quatre heures du matin sur un trip d’acide… si les frères Coen faisaient de l’acide.

Connaissant le sens de l’humour et l’absence complète de peur de Quentin Dupieux, je ne vois pas comment ça pourrait être mauvais. En plus, on aura l’occasion d’y voir l’immense Jean Dujardin, qui se fait trop rare, ces jours-ci.

La tragédie grecque vous intéresse, mais vous ne savez pas par où commencer? La réalisatrice québécoise Sophie Deraspe nous offre une adaptation libre d’Antigone, une histoire plus forte que les époques et les cultures… mais qui est quand même plus facile à comprendre et à apprécier dans un contexte local et actuel. Je n’ai pas encore vu le film, mais j’ai lu et vu plusieurs adaptations de la pièce et je serai aux premières loges lors des représentations.

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Antigone, c’est une histoire qui illustre à merveille la puissance des liens familiaux, et c’est tout à l’honneur de Sophie Deraspe de nous en offrir une adaptation au goût du jour.

Ce film-là m’a l’air complètement flyé. Habillé d’une esthétique ultraflash rose bonbon, Make Me Up est l’histoire de femmes qui s’affrontent dans une télé-réalité complètement déjantée. Ça a l’air drôle, wrong, et vaguement inspiré du cinéma japonais du début du XXIe siècle. Il sera en première canadienne le 14 octobre, donc allez le voir avant tout le monde et devenez cet ami cool qui a des suggestions cinéma avant-gardistes.

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The man. THE LEGEND. Le GRAND Terrence Malick est de retour, et il semble finalement avoir fini son trip de films contemporains bizarres où le monde marche pendant deux heures sans vraiment se rendre nulle part. Avec A Hidden Life, il revient aux films d’époque pour raconter l’histoire de Franz Jägerstätter, un homme qui a refusé de prêter allégeance à Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Le critique au début de la bande-annonce qualifie A Hidden Life de cathédrale pour les sens, ce qui résume parfaitement en une phrase l’art de Terrence Malick. On est très, très choyés de pouvoir voir ce film avant sa sortie en salles.

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Pour consulter toute la programmation du Festival du nouveau cinéma, c’est par ici!