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Je ne comprends jamais rien au Bye bye. Des célébrités que je confonds qui parodient des vedettes que je mélange. Joel Legendre qui imite Éric Salvail, honnêtement je m’y perds. Sans aller jusqu’à dire que les célébrités soient tous la même personne (quoique je n’ai jamais vu Francis Reddy et René Simard dans la même pièce en même temps…? René est toujours parti aux toilettes quand Francis arrive, c’est louche…), certaines vedettes remplissent clairement le même rôle médiatiquement.
Pour m’y retrouver et pouvoir regarder Silence, on joue sans constamment me dire : “Coudonc, ils l’ont pas déjà invitée la semaine dernière, elle?”, j’ai établi une carte du ciel pour me guider dans le firmament québécois. Chaque constellation est composée de nombreuses étoiles interchangeables.
Je partage aujourd’hui cette carte avec le monde parce que “c’est en donnant qu’on devient plus riche” -Paulo Coehlo… ou Marc Levy, eux aussi je les confonds!
Voici donc 7 archétypes de célébrités québécoises. (Ces modèles ne ciblent aucunement la personnalité des vedettes en question, mais les cases que les médias leur font remplir, souvent malgré eux.)
L’éternel chialeux, Mr «Real Talk»
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On sait ce qu’ils pensent avant d’avoir compris de quoi ils parlent. Ils s’injectent de la polémique directement dans les veines. Qu’on approuve ou pas leurs opinions, on doit saluer leur capacité à s’affirmer sans peur des réactions. Réactions qui semblent d’ailleurs renforcer leurs convictions. Chaque critique est pour eux une preuve supplémentaire qu’on cherche à les bâillonner parce qu’ils disent “les vraies affaires”.
Exemples notoires : Richard Martineau, Denise Bombardier, Doc Mailloux.
La best
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La moitié du Québec la voudrait comme dame d’honneur. On sait tout de son divorce, sa grossesse, ses fréquentations, comme une vraie. Elle se confie à nous sans qu’on ait l’occasion de glisser un mot… comme une vraie chum de fille. Certains se sentent encore plus intimes avec la qu’avec leur yorkshire.
Exemples notoires : Céline, Véro, Patricia Paquin (dans une moindre mesure, la preuve : elle a encore un nom de famille).
L’intello rebelle crotté
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Avec une barbe de deux, trois ou “d’autant de jours que je veux ça te regarde pas criss”, l’intello rebelle crotté sait qu’il se fait utiliser par les médias et ne se gêne pas pour le dire. On l’encourage à exposer le fond de sa pensée tant qu’il le fait dans une case horaire prédéterminée avant une annonce de char, “et en sacrant s’il vous plait, ça fait plus vrai”.
Exemples notoires : Pierre Falardeau, François Avard.
L’extravagant de service :
Rafraîchissant, on sait qu’avec lui rien n’a été scripté. Parce qu’il est tellement spontané, mais aussi parce qu’il ne semble pas avoir la capacité d’attention suffisante pour suivre un script. L’extravagant de service peut transformer n’importe quel plateau télé ennuyeux en un happening surréaliste déjanté. C’est toujours décevant de le voir à un gala sans sa truite en laisse.
Exemples notoires : Jean Leloup, Klô Pelgag, Bruno Blanchet.
La névrosée assumée :
D’une extravagance plus intériorisée, le charme de la névrosée assumée vient de sa totale transparence sur ses angoisses et ses états d’âme. Capable de beaucoup d’introspection et d’autodérision, elle se connaît si bien qu’on se demande ce qui lui reste à approfondir avec ses thérapeutes. Avec une attitude de survivante, elle porte les burn-out infligés à ses psys comme des médailles de guerre.
Exemples notoires : Renée-Claude Brazeau, Marie-Chantal Perron, Anne Dorval.
Le séducteur (édition gendre idéal)
Homme à la sexualité sinon floue, du moins complètement inoffensive, le gendre idéal est un séducteur de mères. Il est sécurisant, on sait qu’on peut l’inviter en voyage de famille à Cape Cod sans se faire réveiller la nuit par des gémissements. Il est propre, poli… tellement lisse qu’il ne laisse aucune prise où s’accrocher pour le détester… Ah pis les dents tellement blanches, on dirait qu’elles vont écouter Marina Orsini avant de sortir de sa bouche pour aller faire du jogging-poussette sur le Mont-Royal.
Exemples notoires : Éric Salvail, Francis Reddy, René Simard, Ricardo.
Le séducteur (édition sexy/souffrant)
Ç’a vraiment pas l’air facile être un sex-symbol. Ce séducteur ténébreux a un passé trouble. C’est le gars avec qui on veut s’évader en voyage, mais qu’on ne trust pas quand vient le temps de passer les douanes. Distrait, il regarde toujours au loin sans nous écouter, mais on lui pardonne parce qu’il a l’air de penser à son père mort.
Exemples notoires : Roy Dupuis, Claude Legault, Marc-André Grondin.
Sous-type : Le rockeur fatigué. Ancien séducteur ténébreux, son cuir est un peu usé. Ses yeux fixent encore l’infini, mais son regard est plus absent, il a surtout l’air d’essayer de se rappeler la date de sa prochaine dialyse.
Exemple notoire : Éric Lapointe.