5 trucs pour recevoir vos amis gossants qui mangent local

URBANIA et la SAQ s’unissent pour vous permettre de devenir locavores le temps d’un party.

Si vous suivez les tendances culinaires, vous avez peut-être entendu parler des locavores. Non, ce ne sont pas les gens qui se nourrissent uniquement en écoutant Livin La Vida Loca (quoi que rien ne les en empêche), mais bien les gens qui se nourrissent d’aliments produits dans un rayon de 100 à 250 km (merci Wikipedia!) de leur résidence.

C’est un mouvement plein de bon sens. En se nourrissant ainsi, on réduit son empreinte écologique, tout en s’assurant de consommer des produits frais (et ça s’applique aussi aux cocktails).

Mais que faire quand on reçoit soudainement une armée de nos amis locavores qui sont clairement de meilleures personnes que nous, et qu’on est habitués à se nourrir de hot-dogs et de pizza congelée dont on préfère ne pas connaître la provenance?

Voici quelques trucs pour vous revirer sur un dix cennes et devenir vous-même locavore le temps d’une soirée entre amis.

La première étape est la plus importante, mais aussi la plus simple: les drinks! Comme le breuvage de bienvenue sera la première chose que vous servirez à vos hôtes, aussi bien les impressionner tout de suite avec des recette de cocktail originales.

Parce qu’on sait qu’il y a des tonnes de vins et de bières locales, mais reste qu’il n’y a rien de plus festif qu’un cocktail. Et si vous tenez réellement à en boucher un coin (see what I did there?) à vos chers locavores, sachez qu’il existe des recettes de cocktail supra-simples, mais qui ont l’air supra-fancés.

Pour ce faire, certaines épiceries et même certains comptoirs de marchés locaux tiennent des bases, sirops et mélanges à cocktail tout québécois.

La sélection de produits de Monsieur Cocktail par exemple, est impressionnante et variée.

Maintenant, il vous manque juste l’ingrédient magique, celui qui effacera tout votre stress de préparation de souper à l’improviste: l’alcool!

Heureusement, des alcools québécois, ce n’est pas ça qui manque à la très locale SAQ.On y trouve de tout pour faire des cocktails: vins québécois, cidres en plus de différents spiritueux.. De plus, on constate une offre de plus en plus impressionnante de spiritueux québécois. La production de gin des dernières années est d’ailleurs particulièrement notable.

Plus local que ça, ils se mettent à vendre de la sauce à poutine à 40% d’alcool.

Vous pouvez consulter la section rassemblant tous les spiritueux québécois sur leur site, ou si vous êtes pressés, passez en succursale et faites-vous conseiller quelques produits.

Il vous reste ensuite à mélanger les quelques ingrédients, décorer avec des fruits locaux et: TADAM! Un cocktail local de A à Z!

Je suis vraiment le pire pour ça. Pour moi, toutes les saisons se ressemblent parce que je les passe toutes enfermé à l’intérieur. Pour moi, un repas de fondue, c’est bon n’importe quand dans l’année, même en pleine canicule.

Mais quand on veut manger local, il faut fermer l’air climatisé un peu et se remettre à regarder le temps qu’il fait dehors. En plein mois de janvier, vous vous douterez que les fraises que vous mangez n’ont probablement pas été cueillies chez le voisin (à moins que vous habitiez en Californie).

Pour vous aider à suivre quels produits sont en saison à quel temps de l’année, Équiterre vous propose un petit document simple pour vous rafraîchir la mémoire.

J’espère que vous aimez les betteraves, parce qu’elles sont disponibles à l’année! Dwight Schrute serait fier.

Pendant longtemps, le seul marché public qu’on connaissait était le marché Jean-Talon. 250 000 épisodes de Des kiwis et des hommes plus tard, la situation a heureusement changé.

Aujourd’hui, les marchés publics pullulent partout au Québec, du moins en saison estivale.

Les avantages sont multiples. Si vous ne savez pas ce que vous êtes supposés faire avec ça, un topinambour, vous aurez directement accès au producteur, qui risque d’avoir de meilleures suggestions que le commis de 16 ans de la grande surface qui part se cacher dans le backstore dès que tu lui demandes quelque chose de plus compliqué qu’une pomme verte.

En plus, le produit que vous achetez sera vraiment frais. Il a probablement été chargé le matin même, alors que vous rentriez du bar (les agriculteurs se lèvent à des heures pas possibles). Pas mal plus frais que votre légume californien.

Un rapide petit tour de 15 minutes dans un de ces marchés et vous aurez accès à plein de produits locaux et même, grâce aux agriculteurs présents, à quelques idées de recettes à faire pour impressionner votre visite qui s’en vient!

Si jamais votre soirée locavore vous inspire à adopter quelques principes de base du mouvement, pensez conserves.

C’est que pour manger local, on se heurte au Québec à un problème de taille : l’hiver, il fait tellement frette qu’à Montréal on s’est bâti une « ville souterraine » parce qu’on s’est collectivement dit : « Fuck off, moi j’sors pas dehors. » Le problème, c’est que les fruits et légumes se disent la même chose.

Il faut donc planifier et se faire des réserves pour l’hiver.

Et c’est là que vous serez surpris d’apprendre que les pots Mason, ça ne sert pas juste à faire des luminaires funky ou à fabriquer les pires tasses possible (qui veut boire un breuvage chaud dans un contenant sans anse qui conduit la chaleur?!?).

Dans le temps de nos grands-parents, ils se servaient de ces pots de vitre pour faire des conserves. Et vous pouvez le faire aussi.

Ricardo a une section pleine de recettes de conserves. Si ça vient de Ricardo, tu sais que c’est pas compliqué.

Après tous ces conseils, impossible que vos amis locavores lèvent le sourcil sur le menu ou l’exécution. Si on pouvait vous envoyer un badge ou un certificat de «Sauveur de party», on le ferait!

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En plus d’offrir plusieurs produits locaux, la SAQ propose aussi sur Espace Cocktail une multitude de recettes de cocktails super faciles à préparer. Recevoir entre amis (locavores ou pas) n’aura jamais été aussi simple.