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5 séries télé qui vous donneront foi en 2024

Au moins on aura de la bonne télé, hein?

Par
Benoît Lelièvre
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Bonne année, tout le monde!

Les chiffres ont peut-être changé sur le calendrier, mais la vie demeure plus ou moins la même. Vous avez peut-être de nouveaux projets ou pris de vagues résolutions pour mieux prendre soin de vous, mais vous aurez encore besoin d’aller travailler, de connecter avec vos proches et de regarder de la bonne télé dans vos moments de détente.

À ce propos, en toute honnêteté, 2023 a selon moi été juste correcte. Sans plus.

Heureusement pour nous, l’année qui débute s’annonce prometteuse en contenu télévisuel de qualité. En tout cas, sur papier. Parce que je suis probablement la personne qui déteste le plus l’hiver que vous connaissez (mes excuses au grand manitou de Dehors, Sara), je vous ai préparé une liste de cinq séries qui vous garderont stimulés et au chaud jusqu’à l’arrivée de l’été.

Parce qu’on a besoin de télé à longueur d’année, mais encore plus quand on se les gèle!

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True Detective : Night Country (Crave – 14 janvier)

On ne se mentira pas: ça fait longtemps que ça n’a pas été bon, True Detective. Après une première saison mystifiante, mais imparfaite menée par les interprétations inspirées de Matthew McConaughey et Woody Harrelson, la qualité des idées et de l’écriture de Nic Pizzolatto s’est mise à dégringoler jusqu’à l’inexplicable (et incompréhensible) troisième saison, passée entièrement à l’intérieur de la tête d’un ex-flic souffrant d’Alzheimer.

Le concept est intéressant, mais l’exécution était… éparpillée, pour rester poli.

Bonne nouvelle, Pizzolatto n’a (plus ou moins) rien à voir avec la nouvelle saison. S’il est toujours présent à titre de producteur exécutif (ça veut dire que c’est lui qui prend les décisions finales), la boss du contenu est désormais une dénommée Issa López, une écrivaine et réalisatrice qui a roulé sa bosse majoritairement en Amérique latine, jusqu’ici. Non seulement l’intrigue semble plus directe, mais avez-vous vu le retour des p’tites spirales de la première saison tatouées sur les corps des victimes? Peut-être qu’on aura enfin des réponses!

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L’Arme du crime (ICI Télé – 24 février)

Le journaliste Simon Coutu n’est ni connu pour faire dans la dentelle ou pour faire les choses à moitié. Après s’être rendu jusqu’en Thaïlande avec sa collègue Monic Néron pour faire la lumière sur la mort du caïd du web québécois Alexandre Cazes, le nouveau projet de Coutu s’intéresse au problème grandissant du trafic d’armes illégal au Canada. Dès les premières images de la bande-annonce, on peut constater que le journaliste remonte directement à la source.

Bon, je triche un peu, ici, parce que la série est disponible sur Tou.tv Extra depuis le 22 décembre dernier et on est genre, huit abonnés au Québec (merci Telus qui me l’offre en prime avec mon forfait cellulaire), mais je m’attends à ce que L’Arme du crime ait un effet coup de poing lors de sa diffusion sur les ondes de Radio-Canada, cet hiver.

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Si les autres séries sur cette liste vous aident à fuir la réalité, celle-ci vous terrorisera de votre propre monde.

In Memoriam (Crave – mars)

Malheureusement, il n’y a encore que très peu d’informations disponibles à propos d’In Memoriam. Pas même une bande-annonce à se mettre sous la dent. À peine un petit synopsis qui donne à la série des airs de Succession, P.Q. La twist, c’est que le patriarche de la famille Léry est décédé et que leur « sympathique » fratrie devra passer à travers une série d’épreuves beaucoup trop élaborées afin de toucher l’héritage du vieux maudit.

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Ceci dit, on est ici face à un cas où l’adage « une image vaut mille mots » prend tout son sens. Évelyne Brochu, le beau Éric Bruneau, Jean-Simon Leduc et Catherine Brunet dans la même série, est-ce que ça peut vraiment être mauvais? Personnellement, après avoir regardé Avant le Crash en rafale cet automne, je regarderais Bruneau me lire des derrières de boîtes de céréales pendant dix épisodes de soixante minutes sans problème!

Fallout (Amazon Prime Video – 12 avril)

Les adaptations de jeux vidéo sont toujours délicates à exécuter (voir l’étude de cas Uwe Boll v. le bon goût), mais celle-ci m’inspire confiance pour deux raisons. La première étant que le concept derrière le jeu vidéo original s’y prête bien. On peut jouer à Fallout dix fois sans vivre la même histoire, donc aucun concept n’est vraiment crucial, mis à part le fait que c’est la fin du monde. La deuxième, encore plus rassurante, est que cette adaptation est co-signée par Jonathan Nolan.

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Le même Jonathan Nolan qui a co-signé Westworld, c’est-à-dire, une autre série avec un concept ultra-flexible où tout est techniquement possible. Vous me direz que vous en avez plein le cul des séries post-apocalyptiques et je vous comprends, mais celle-ci risque de frapper un nerf différent. Inspirée par la panique nucléaire des années 60, Fallout offre un imaginaire rétro-psychédélique et pas mal moins turbo déprimant que The Walking Dead, mettons.

The Penguin (Crave – Indéterminé)

Vous direz ce que vous voudrez des adaptations de Batman qui n’en finissent plus, mais avouez qu’il reste encore quelque chose à explorer chez le Pingouin. Surtout l’incarnation que proposait Colin Farrell dans le film The Batman, de Matt Reeves. Autrefois l’un des antagonistes de Bruce Wayne les plus difficiles à prendre au sérieux, Reeves et Farrell ont finalement réussi à trouver un angle réaliste à exploiter.

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Les détails à propos de cette nouvelle série produite par HBO sont encore flous, mais la prémisse promet de raconter la transformation de Oswald Cobblepot de weirdo esseulé à magnat du crime. Si The Penguin permet EN PLUS d’humaniser ce snoreau de Cobblepot, ce sera un triomphe sur toute la ligne. Un autre avantage des séries qui s’intéressent à des méchants, c’est qu’elles font rarement dans la morale à cinq cennes typique des séries Marvel. J’ai un bon feeling.