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Le mois de mars est vraiment le pire. C’est le mois des faux espoirs de printemps et des tempêtes de neige impromptues. Il s’agit cependant de la dernière passe rough de l’hiver et vous aurez plus qu’assez de nouveau contenu en streaming pour passer à travers, même si vous décidiez d’annuler votre abonnement à Netflix maintenant qu’ils chargent pour le partage de mots de passe.
On célébrera tout d’abord le retour de la série The Mandalorian dès mercredi prochain, mais je ne suis pas venu ici pour vous parler de ça. La couverture médiatique sera extensive et microanalytique et vous n’avez pas besoin de moi pour vous dire de la regarder. Si, comme moi, vous en avez plein votre casque de l’usine à saucisses de Star Wars, sachez que vous aurez plein d’alternatives à votre disposition pour faire passer mars pour doucement.
Un gars, une fille (Ici Tou.tv Extra – 9 mars)
Raviver de vieilles flammes, c’est pas toujours une bonne idée. Ça arrive qu’une série ait connu du succès parce qu’elle était taillée sur mesure pour un moment précis dans la culture populaire et que maintenant qu’on est ailleurs socialement, elle ne résonne plus du tout de la même façon avec l’auditoire.
J’ai cependant un bon feeling concernant les quatre nouveaux épisodes d’Un gars, une fille qui célèbrent les vingt-cinq dans de la comédie de situation qui avait ravi le cœur du Québec, en 1998. Guy et Sylvie se retrouvent aux prises de problèmes bien de notre époque, mais leur décalage face aux changements sociaux des dernières années semble abordé avec assez de cœur et d’autodérision pour que ça fonctionne.
Luther : The Fallen Sun (Netflix – 10 mars)
J’en ai peut-être manqué un bout, mais je ne me rappelais plus que DCI John Luther, le flic le plus déprimé de Londres, ait abouti en prison. Son retour est néanmoins une excellente nouvelle pour les fans de la série ainsi que les amateurs et amatrices de sensations fortes au sens large et l’idée qu’il soit pourchassé par les siens apporte une nouvelle dimension à la série.
Si vous ne connaissez pas Luther, vous passez à côté de la série policière la plus enlevante et la plus tirée par les cheveux du XXIe siècle. Vous n’y trouverez aucun réalisme dans le sens pratico-pratique de la chose, mais une puissante résonance émotionnelle avec un personnage dont la santé mentale est visiblement ravagée par son métier.
Ted Lasso, saison 2 (Apple TV+ – 15 mars)
Vous l’attendiez tous et toutes avec impatience : la série feel good par excellence des dernières années est finalement de retour! Basée autour d’un quiproquo férocement niaiseux (mais qui fonctionne), Ted Lasso raconte l’histoire d’un entraîneur de football américain engagé pour coacher un club de soccer, parce qu’ils appellent ça football, là-bas (la pognez-vous?).
Dans cette nouvelle saison, AFC Richmond est de retour en première division, mais le génie tactique derrière les succès de Ted Lasso, Nate, a été engagé comme entraîneur-chef de West Ham United. Ravagé par la jalousie et le besoin de reconnaissance, Nate emmène avec lui tout, sauf une équipe soudée et ralliée à la cause de son entraîneur.
Boston Strangler ( Disney+ – 17 mars)
Ma sélection la moins évidente du mois. À première vue, Boston Strangler peut sembler être une mauvaise copie d’un film de David Fincher, mais quelques détails à propos de cette exclusivité Hulu ont piqué ma curiosité. Ça se pourrait que ce soit complètement nul, mais vu les noms impliqués (Keira Knightley, Carrie Coon, Alessandro Nivola), ce serait étonnant.
L’affaire de l’étrangleur de Boston a été peu ou pas revisitée depuis la renaissance d’intérêt pour le divertissement true crime dans la culture populaire, en partie parce qu’elle est liée à la paresse et l’incompétence du département de police de la ville. Sans les journalistes Loretta McLaughlin et Jean Cole, le coupable n’aurait peut-être jamais été arrêté.
Yellowjackets, saison 2 (Crave – 26 mars)
La série la plus ambitieuse et atypique des dernières années est de retour pour une deuxième saison. Elle le sera également pour une troisième, parce qu’elle a déjà été renouvelée seulement à la lecture du scénario! Si vous n’avez pas regardé la première saison déjà, gâtez-vous pendant les quatre prochaines semaines.
Mettant en vedette les survivant.e.s de l’écrasement d’avion d’une équipe de soccer féminin qui s’apprêtait à jouer une partie de championnat national, la première saison de Yellowjackets ne nous en a pas laissé savoir beaucoup à propos des mois que les jeunes femmes ont passés en forêt. On sait juste que ça s’est très mal déroulé!
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