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5 nouveautés à regarder sur Netflix en septembre

C'est la rentrée, gâtez-vous!

Par
Benoît Lelièvre
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Fallait s’y attendre, Netflix a sorti les gros canons pour le mois de septembre. Après un été bien pépère, la plateforme a décidé de nous bombarder de nouveautés intrigantes pour la rentrée. Fait que, lorsqu’il va commencer à faire frisquet le soir, vous aurez l’embarras du choix de nouveaux films et nouvelles séries à regarder bien au chaud, sur le divan.

À noter que les émissions This is Us, The Walking Dead, Bojack Horseman et Archer auront tous une nouvelle saison de disponible au courant du mois, mais je les ai laissées délibérément de côté parce que vous n’avez pas besoin de moi pour vous dire de les écouter. Et si vous ne trippez pas déjà sur les zombies et les chevaux existentialistes, je ne changerai probablement pas votre opinion sur le sujet.

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Black Panther (4 septembre)

Le film qui aura probablement fait le plus jaser en 2018. Black Panther fut accueilli comme une bouffée d’air frais par la critique et le public principalement pour sa représentation positive et nuancée des peuples Noirs, mais il s’agit d’abord et avant tout d’un excellent film avec un antagoniste complexe, aux idéaux séduisants, qui met de l’avant un dilemme éthique pour l’audience. Est-ce que le peuple de Wakanda devrait sortir de son isolationnisme et aider le monde ou protéger ses richesses à tout prix? Un film signé Ryan Coogler (Fuitvale Station, Creed).

Iron Fist, saison 2 (7 septembre)

L’an dernier, la première saison avait été fortement critiquée pour son appropriation culturelle. Les films/séries d’arts martiaux ont une feuille de route assez terrible à ce sujet, donc le projet était un peu fourré au départ, mais ce sera intéressant de voir comment Marvel et son équipe de créateurs réagiront à ces accusations.

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«Hey gang, comment est-ce qu’on sauve Iron Fist d’une mort certaine face aux audiences maintenant trop éduquées pour tolérer l’appropriation culturelle?»

«Heum…eeeh, on introduit un méchant qui a l’air vaguement arabe, mais avec un accent qui rend impossible de deviner son origine ethnique?»

«Génial, à vos clavier tout le monde!»

Bref, la deuxième raison d’Iron Fist risque d’être plus intéressante pour le débat qu’elle cause, plus que pour son histoire en bonne et due forme.

American Vandal, saison 2 (14 septembre)

Une des séries les plus sous-estimées sur Netflix. Bien qu’elle ait elle-même fait une fortune en distribuant des documentaires sordides sur des crimes non résolus (Making a Murderer, The Confession Tapes, The Keepers), la plateforme s’est lancée dans la satire du genre l’année dernière avec American Vandal, l’histoire d’un graffeur adolescent qui dessinait des pénis sur les voitures de ses professeurs. À mon plus grand bonheur, American Vandal est de retour cette année avec l’histoire du Turd Burgler, qui glissait des laxatifs dans la bouffe de la cafétéria de son école. Coeurs sensibles, s’abstenir.

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The VVitch (17 septembre)

Si votre trip, c’est plus de passer la nuit réveillé à pitcher de l’eau bénite sur vos murs, Netflix a quelque chose pour vous aussi, ce mois-ci: The VVitch, un des films les plus creepy des trois dernières années. En gros, c’est l’histoire d’une famille fraichement arrivée en Amérique (appelé le Nouveau-Monde, à l’époque) qui se fait expulser de sa communauté pour un différend religieux. Isolés, apeurés et aux prises avec un mal mystérieux, les parents se mettent vite à croire qu’on leur a jeté un mauvais sort et ils n’ont peut-être pas tort.

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Annihilation (30 septembre)

Enfin! Annihilation était disponible sur Netflix dans tous les pays, sauf au Canada depuis juin dernier. On est donc content de pouvoir l’écouter. Adapté d’un roman de Jeff VanderMeer et réalisé par l’excellent Alex Garland (Ex Machina), le film met en scène cinq scientifiques qui enquêtent sur un endroit où les lois de la nature telles qu’ont les connaît sur Terre ne s’appliquent plus. Fait intéressant, les personnages principaux d’Annihilation sont tous des femmes et ça n’a jamais été utilisé pour vendre le film aux audiences. Comme quoi ce ne sont pas tous les studios qui essaient de nous revendre nos propres valeurs. Certains font les choses comme il faut et ont assez confiance en leur produit pour le laisser parler lui-même.

Et c’est un torpinouche de bon film!