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5 nouveautés à regarder sur Netflix, Crave et cie. pendant le mois de février

De quoi meubler son couvre-feu.

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COVID-19 oblige, on vit au jour le jour depuis le début de 2021.

Vous serez cependant heureux d’apprendre que vos plateformes de streaming ne vous abandonnent pas durant cette période difficile et qu’elles travaillent toutes très fort pour vous fournir un flot ininterrompu de divertissement. Voici 5 nouveautés à ne pas manquer pendant le mois de février.

La trilogie Beverly Hills Cop (Amazon Prime Video – 1er Février)

Le flic de Beverly Hills, c’est l’histoire d’un policier originaire de Detroit qui décide de prendre des « vacances » en Californie pour enquêter sur le meurtre de son ami d’enfance. Ça semble dramatique dit comme ça, mais c’est d’abord et avant tout une comédie sur l’incompatibilité entre la classe ouvrière et le rêve américain.

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Contrairement à plusieurs autres films de la carrière d’Eddie Murphy, celui-ci a bien vieilli et semble plus pertinent que jamais à notre époque où tout le monde rêve de célébrité. On peut y entendre cette chanson-là aussi qui est pas mal cool. Le premier volet de la trilogie était déjà disponible sur Amazon Prime Video, mais à partir de dimanche, vous pourrez regarder l’oeuvre complète en rafale.

Crime Scene : The Vanishing at the Cecil Hotel (Netflix – 10 février)

Le Cecil Hotel est légendaire à Los Angeles pour un paquet de mauvaises raisons. L’établissement a été fréquenté par Elizabeth Short, alias le dahlia noir, victime du meurtre non résolu légendaire. Le tueur en série Richard Ramirez y aurait résidé dans les années 80 et plus récemment, la Canadienne Elisa Lam y a trouvé la mort dans des circonstances creepy et mystérieuses.

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L’idée de faire une série documentaire true crime sur le Cecil Hotel était une évidence, non? Produite par Joe Berlinger (notamment connu pour Conversations with a Killer : The Ted Bundy Tapes et l’hilarant documentaire sur Metallica Some Kind of Monster), la série compte 4 épisodes de 50 minutes sur l’édifice maudit. De quoi vous garder l’esprit occupé et surtout terrifié par d’autres choses que la maudite COVID.

Unhinged (Netflix – 15 février)

La force de ce film, c’est sa bande-annonce. Je blague un peu, mais à peine! Cette technique popularisée par la série The Punisher d’intégrer une chanson classique (ici Heart-Shaped Box de Nirvana) dans une bande-annonce est très efficace pour créer une réaction viscérale chez le spectateur. Par contre, il peut arriver que le produit final ne soit pas à la hauteur des attentes!

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Unhinged, c’est un film tellement mauvais qu’il en devient excellent. L’idée de départ – un thriller au sujet de la rage au volant – était remplie de potentiel, mais l’exécution laisse à désirer. On y retrouve deux personnages principaux peu ou pas aimables, une héroïne qui prend mauvaise décision par-dessus mauvaise décision et une situation qui aurait pu être évitée à l’aide d’un savant: «c’est chill, bro. J’m’excuse.» Contrairement à ce que ce film affirme: être poli, ça ne veut pas dire qu’on se plie aux règles du patriarcat.

À regarder avec la même énergie avec laquelle vous regardez des petites vidéos de gens qui se font mal sur YouTube.

Assassination Nation (Crave – 19 février)

Un petit bijou passé complètement inaperçu à sa sortie en 2018. Assassination Nation traite de cyberindimidation et de revenge porn, mais n’a aucune prétention d’être un film réaliste. Au contraire, on nage ici dans des tonalités à la Battle Royale et autres thrillers traitants de réalités alternatives.

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Malgré la gravité du sujet, le traitement est étonnamment léger. Disons qu’Assassination Nation est beaucoup plus ancré dans la satire que dans la dénonciation ou la prise de position. C’est peut-être pas la tasse de thé de tout le monde, mais ça fait quand même du bien par où ça passe.

WandaVision (Disney+)

Je triche un peu ici. La série WandaVision est techniquement déployée de façon hebdomadaire depuis le début janvier, mais cÂÂÂlique que ça fait du bien de voir Disney sortir de sa zone de confort et essayer de nouvelles choses. La prémisse est simple et amusante: après les événements d’Avengers: Endgame, Scarlet Witch et Vision essaient de vivre une petite vie tranquille… sauf que leur petite vie tranquille commence à ressembler énormément à une émission de télé des années 50!

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Après avoir carrément avalé la culture populaire avec Marvel et Star Wars, c’est vraiment agréable de voir Disney se la réapproprier et mettre ses personnages dans un contexte qui existait déjà bien avant l’arrivée des superhéros au grand écran. Bien sûr, Scarlet Witch et Vision ne sont pas deux personnages auxquels l’auditoire est particulièrement attaché, mais rendons à César ce qui appartient à César quand même. Disney fait des choses nouvelles et excitantes. C’est l’fun!

WandaVision sera déployée sur Disney+ jusqu’au 5 mars prochain!

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