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5 nouveautés à regarder en streaming pendant le mois de novembre

Confiner. Cocooner. C'est quoi la différence quand il fait frette dehors?

Par
Benoît Lelièvre
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Novembre a mauvaise réputation, mais c’est un mois fait sur mesure pour les introvertis.

C’est le moment de l’année où tout le monde rentre à la maison pour hiberner devant Netflix, Crave ou quelque soit le pourvoyeur de bonheur audiovisuel sur lequel vous avez misé. Parce qu’il commence à faire frette dehors, hein?

Fuck le coton ouaté, rentrez chez vous et gorgez-vous de culture populaire. Ça vaudra la peine ce mois-ci. Voici mes 5 sélections à ne pas manquer.

https://www.youtube.com/watch?v=yfJ-UJ-Oz7E

Tous les films de James Bond à part le premier Casino Royale (Crave – 1er novembre)

Qui a dit qu’il fallait s’emmerder pendant le confinement? Bon OK, le concept de l’agent secret playboy qui sauve autant de vies qu’il fait tomber de petites culottes, ça commence sérieusement à dater. Cependant, regarder les James Bond en rafale permet de mettre son évolution en perspective et de voir que… ben, en fait il a jamais vraiment essayé de se moderniser avant que Daniel Craig (le tout dernier interprète de 007) en fasse la demande.

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Personnellement, j’ai un petit faible pour l’époque Roger Moore qui assumait pleinement son p’tit côté tout croche et la prise de drogues sur le plateau de tournage. Si vous souhaitez juste une suggestion pour commencer, je vous conseille Moonraker. Ce film est complètement marteau.

Enemy (Crave – 4 novembre)

Le film perdu de Denis Villeneuve. En fait, il est juste passé complètement inaperçu. Paru quelques mois après l’excellent Prisonners et un peu plus d’un an avant Sicario, ce thriller psychologique n’a jamais vraiment eu l’attention qu’il méritait. Il est bon comme ça, notre Denis. Il fait trop de bons films.

Basé sur le roman de José Saramago The Double, Enemy met en scène le toujours merveilleux Jake Gyllenhaal dans le rôle d’un p’tit dude qui découvre son sosie et qui ne prend pas bien la nouvelle du tout. C’est beaucoup plus cérébral que les autres films hollywoodiens de Denis Villeneuve, donc ça prend un peu de patience. Ça vaut la peine de le regarder au moins un fois, par exemple.

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Mallrats (Netflix – 4 novembre)

Un de mes films préférés à vie. À l’origine un flop en salles, Mallrats est graduellement devenu un film culte à l’époque révolue de la location vidéo. Les plus jeunes s’y reconnaîtront peut-être moins, mais il fut une époque où les ados et jeunes adultes passaient beaucoup de leurs temps libres à flâner et à s’emmerder dans les lieux publics en attendant que quelque chose se passe. C’était comme Facebook, mais en plus inconfortable.

Le plus beau à propos de cette époque ancienne, c’est qu’il finissait toujours par se passer quelque chose. Mallrats est une ode colorée à ces âmes en peine mal engueulées trop cassées et paresseuses pour faire tourner la roue du capitalisme. J’ai dû le voir au moins 100 fois et j’ai très, très hâte de lui consacrer deux autres heures de ma vie.

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His Dark Materials, saison 2 (Crave – 16 novembre)

La grosse sortie de novembre sur HBO. Basée sur les excellents romans de Philip Pullman, His Dark Materials raconte l’histoire d’une jeune orpheline nommée Lyra qui voyage d’une dimension à l’autre afin de retrouver une amie disparue. Pour vous donner une idée, c’est un peu comme si Gene Rodenberry (le créateur de Star Trek) avait écrit une série jeunesse.

Je ne suis pas un enthousiaste des séries de type «jeune adulte», mais j’ai trouvé l’univers de Pullman (ainsi que son adaptation visuelle) assez riche et imprévisible pour oublier les clichés plates. En tout cas, assez pour que je regarde la deuxième saison.

https://www.youtube.com/watch?v=fHCpM_4NPzc

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Mosul (Netflix – 26 novembre)

Mossoul est la deuxième plus grande ville en Irak après Bagdad. Elle a été un des pivots stratégiques de l’État islamique pendant presque deux ans avant d’être libérée lors d’une longue et bataille sanglante. On a entendu cette histoire aux nouvelles, mais on ne l’a jamais vue. Pas comme ça. Pas d’aussi près. On n’y a jamais vraiment associé de visages.

Le documentaire de Dan Gabriel (ancien agent de la CIA) nous confronte à l’horreur et l’incommensurable coût humain de cette bataille. C’est le genre de film qu’on regarde qu’une seule fois, mais dont on se souvient toute notre vie.