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5 nouveautés à regarder en ligne au mois de décembre

Ho-Ho-Ho. Now I have a machine gun.

Par
Benoît Lelièvre
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C’est déjà presque Noël! On s’est rendus au bout d’une autre année sans perdre trop de pièces. Soyons-en fiers. Ça fait bientôt six ans que je tiens cette chronique alors vous connaissez la rengaine : au mois de décembre, je ne recommande aucun film de Noël. Parce que vous les connaissez déjà tous et parce qu’ils sont partout à la télévision. Vous n’avez pas besoin de moi pour en choisir un.

Non, mon rôle, pendant le temps des Fêtes, est de vous guider à travers cette avalanche de sapins, de guirlandes et de cadeaux pour vous mettre à l’abri de la magie de Noël. Traitez-moi de grincheux si vous voulez, mais voici quand même cinq nouveautés pas festives du tout à regarder dans le confort de votre foyer, ce mois-ci. J’ai été blood, là. Pas de films d’horreur niche ou rien de la sorte. Juste des affaires réconfortantes!

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Indiana Jones and the Dial of Destiny (Disney+ – 1er Décembre)

Personne ne voulait réellement allonger 20$ pour regarder un Harrison Ford gériatrique jouer l’archéologue aventurier passé l’heure du dodo l’été dernier lors de sa sortie en salles, mais les abonnés de Disney+ auront l’occasion de le regarder gratuitement, dès aujourd’hui.

Après tout, le deuxième divertissement le plus réconfortant pendant les fêtes, après Ciné-Cadeau, c’est de se taper des films grand public en rafale. Alors profitez-en donc pour regarder la série en entier!

Les films d’Indiana Jones, c’est un peu toujours la même chose et c’est bien correct comme ça. Dans ce nouveau chapitre de la saga, Indie cherche encore une autre patente ancienne en même temps que des nazis, mais au moins, il la cherche avec Phoebe Waller-Bridge, un des grands talents de notre époque.

Honnêtement, un film d’Indiana Jones sans nazis et sans gugusse ancestrale, ça serait juste pas la même chose.

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The F Word (Netflix – 5 Décembre)

Ce petit film indépendant arbore de mystérieuses couleurs similaires à celles du temps des F,êtes, mais il est sorti pendant l’été et, au meilleur de ma connaissance, il s’agit d’une comédie romantique sur ce qu’on appelle en langage châtié, le friendzone. Non, le F Word c’est pas le F Word que vous croyez. C’est FRIENDS, bande de langues fourchues! Le mot damné de tous les jeunes ados pleins d’hormones.

Mettant en vedette Adam Driver, Daniel Radcliffe et Zoe Kazan, The F Word était passé complètement inaperçu lors de sa sortie en salles, en 2013. Y’a rien comme un peu de perspective et un contexte plus propices aux films réconfortants pour lui donner une deuxième chance.

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Revêtez vos plus beaux atours mous, sortez la doudoune, mettez le pop corn dans le micro-ondes, c’est un bon p’tit film de divan, tout ce qu’il y a de plus mignon!

Le monde de Gabrielle Roy, saison 2 (Tou.tv – 8 décembre)

Moment confessionnal : la seule lecture obligatoire que j’ai eue au secondaire, c’est Bonheur d’Occasion de Gabrielle Roy et j’ai eu le goût d’arrêter de lire pour le restant de ma vie. Ceci dit, ce n’était pas la faute de Mme Roy, mais bien d’un curriculum poussiéreux et mal adapté aux intérêts de jeunes personnes qui n’ont pas encore compris que la lecture, ça peut être la meilleure chose au monde.

L’univers de Gabrielle Roy aussi, s’il est présenté adéquatement. L’écrivaine Franco-Canadienne avait du vécu derrière la cravate, ce qui alimentait un univers des plus riches et uniques. C’est peut-être pas Les filles de Caleb, mais les vous avez vues sur Netflix l’an dernier de toute façon. En plus, qu’est-ce qu’il y a de plus réconfortant qu’un voyage dans le passé, hein? Rien. Voilà, c’est dit!

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Archer, saison 14 (Netflix – 15 décembre)

Toute bonne chose a une fin et les aventures psychotroniques de l’espion international et ti-gars à sa maman Sterling Archer tirent leur révérence avec une 14e et ultime saison pour le grand bonheur des enthousiastes de cols roulés serrés.

La sympathique agence d’espionnage aura battu le temps et les époques et mérité sa place au temple de la renommée des p’tits bonhommes pour adultes.

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À noter que la saison finale comptera huit épisodes, en plus d’une finale qui s’étirera sur trois épisodes supplémentaires. On ne sait pas encore grand-chose à propos de cette saison finale, sinon que la mortalité de notre espion préféré sera mise sur la table et qu’il sera question de problèmes de santé. C’est de bonne guerre pour une série qui aura utilisé l’absurde et le loufoque pour parler problèmes existentiels.

Maestro (Netflix – 20 décembre)

C’est devenu une tradition pour Netflix de lâcher un gros canon pendant le temps des fêtes. Il y a eu Bird Box, l’épisode interactif de Black Mirror et là, on aura droit au grand retour derrière la caméra de Bradley Cooper, qui réalise le film Maestro sur la vie du compositeur américain Leonard Bernstein, en plus d’en tenir le rôle principal. Le voyez-vous venir, l’Oscar? Parce que moi, je l’aperçois très bien se diriger vers les étagères du bureau de Bradley Cooper.

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Un film historique à propos d’un important personnage américain, c’est peut-être un peu convenu. C’est quand même intéressant d’aborder la sexualité et la vie secrète d’un homme qui a vécu à une époque où on ne parlait tout simplement pas de ces choses-là. En plus, on aura droit à une performance de la toujours étincelante Carey Mulligan, une actrice qu’on voit trop peu.

Très excité de pouvoir regarder ça avec ma chérie et un petit verre de lait de poule.