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5 erreurs communes à éviter quand on fait ses impôts
Le printemps arrive à nos portes et amène avec lui le lourd poids d’une saison qui ne nous excite clairement pas autant : celle des impôts. Processus relativement simple mais chiant, parfois jugé peu nécessaire, remplir sa déclaration peut être stressant, surtout lorsqu’on fait ses impôts soi-même. Car une erreur sur vos déclarations pourrait vous coûter cher!
Heureusement (pour vous, pas eux), des centaines de milliers de Canadien.ne.s font chaque année des erreurs sur leurs impôts, que l’Agence du revenu du Canada compile. En voici donc cinq parmi les plus communes, à garder en tête quand vous allez faire vos impôts. Et maintenant que vous connaissez les conséquences de ne pas produire sa déclaration de revenus, vous allez la faire cette année, right?
1. Oublier des dépenses déductibles
Beaucoup d’erreurs faites dans la production de déclaration de revenus sont en fait des oublis tout bêtes. Par exemple, l’Agence du revenu du Canada indique que les erreurs de changement d’adresse sont les plus fréquentes, et de loin!
Bien entendu, nous vous donnerons quelques dépenses admissibles ici, mais ça vaut vraiment la peine d’aller visiter les sites web de l’ARC et de Revenu Québec, où des tableaux détaillés de ce que vous pouvez déduire ou pas de vos revenus sont présentés.
Parmi les dépenses à ne pas oublier cette année : celles reliées au télétravail, tout comme les frais d’adhésion à un ordre professionnel ou à un syndicat. Et, si vous faites partie des gens assez chanceux pour vous être acheté une première maison l’an dernier, vous pourriez vous qualifier pour le 5 000 $ offert aux premiers acheteurs par le gouvernement fédéral!
2. Sous-estimer votre relation
Ça se peut très bien que pour vous, la relation avec votre partenaire avec qui vous vivez ne soit pas SI sérieuse que ça. C’est bien correct, on ne vous juge pas! Par contre, si ça fait plus d’un an que vous habitez ensemble et que vous vous présentez publiquement comme couple, l’ARC vous considère automatiquement comme conjoint.e.s de fait. Et ça, c’est important de l’inscrire sur votre déclaration d’impôts.
De ne pas le faire pourrait affecter les crédits d’impôt auxquels vous pourriez être éligible, vu qu’ils sont basés sur le revenu combiné de vous et votre partenaire. De bien le déclarer pourrait au contraire vous avantager. Par exemple, vous pourriez transférer ou combiner des crédits d’impôt, et donc épargner plus.
3. Ne pas déclarer tous vos revenus
Vous avez travaillé dans un restaurant, où vous avez empoché quelques milliers de dollars en pourboires, cash? Vous avez bien joué vos cartes durant le boom de la crypto, ou vous êtes devenus riche grâce à de bons placements d’action?
Touuut ça doit être déclaré, chaque centime qui tombe dans vos poches doit l’être! Chaque année, des Canadien.ne.s oublient d’inscrire qu’en plus de leur salaire, ils ont empoché un peu d’argent en prenant des gigs sur le côté. Mais de mal rapporter vos revenus peut vous coûter cher, car si l’ARC se rend compte qu’il y a une disparité entre ses informations et votre déclaration et que vous avez eu droit à certains avantages financiers, vous pourriez avoir à les rembourser. Donc, n’oubliez pas de bien faire le tour de tout ce que vous avez acquis comme revenu dans la dernière année!
4. Être dans le déni de votre thérapie
Votre absence totale de libido lors de ce qui devait être votre hot vax summer vous a inquiété.e au point où vous êtes allé.e consulter un.e sexologue? De l’acupuncture à la thérapie de couples, la plupart des frais médicaux sont admissibles à des crédits d’impôt.
La plupart des outils que pourrait vous recommander un.e spécialiste sont aussi admissibles, notamment les cannes ou prosthétiques, les moniteurs cardiaques, ou encore les perruques. Même si vous avez des assurances privées! Par contre, pour vous qualifier à ce crédit d’impôt, il faut que les frais médicaux encourus pour l’année dépassent un certain montant.
5. Oublier les crédits d’impôt pour étudiant.e.s
Si vous êtes étudiant.e, il y a plusieurs crédits d’impôt qui s’offrent à vous. Toutefois, il faut être vigilant.e, car il y a plusieurs risques de faire des erreurs.
Les jeunes de 16 ans et plus peuvent déduire de leur revenu imposable leurs frais de scolarité pour leurs études postsecondaires. Si, comme beaucoup d’étudiant.e.s, votre revenu est relativement bas, vous avez aussi la possibilité de transférer ce crédit d’impôt à une autre personne de votre famille. Par contre, c’est l’étudiant.e qui doit réclamer le crédit, et indiquer de le transférer au bénéficiaire final.
Le coût des livres compris dans les frais payés pour un cours par correspondance ou pour une formation à distance est également déductible, tout comme les frais de stage ou de délivrance de votre diplôme.
Avec tout ça, vous devriez être en mesure de soutirer un peu plus de vos impôts cette année. Si c’est la première fois que vous le faites vous-même, on a un petit guide pour vous.