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5 dépenses qu’on trouvait vraiment brillantes quand on était ados
Quand j’étais adolescent, j’avais très peu de moyens financiers. Je ne travaillais pas pendant l’année, ce qui fait que je devais passer au travers de mon année avec les quelques centaines de dollars que j’accumulais dans l’été (soyons francs, je ne travaillais pas beaucoup l’été non plus).
Pourtant, j’avais des opinions très fermes sur les meilleures façons de gérer les finances personnelles.
J’avais même un plan d’affaires à toute épreuve: je voulais ouvrir une boutique où on vendrait des CD, des DVD et des t-shirts de groupes de musique.
En gros, un HMV (t’sais la chaîne qui a fermé?).
Voici quelques autres dépenses qu’on pensait intelligentes quand on était ados.
1. Des éditions de collection de jeux vidéo
J’ai toujours été un nerd qui trippe sur les jeux vidéo. Quand j’étais ado, mes achats de jeux étaient très limités, alors j’essayais de faire des choix judicieux (comme la fois où j’ai hésité entre m’acheter Bioshock, considéré comme l’un des meilleurs jeux de tous les temps, ou un jeu de lutte, pis que j’ai choisi le jeu de lutte).
Dans ma tête, une bonne façon de rendre mes achats plus rentables était d’acheter les éditions de collection.
Je me disais qu’ainsi, je pourrais plus tard revendre ma copie à un collectionneur avide, et faire du profit avec mon jeu.
Eh là là.
Prenons par exemple l’édition de collection de Resident Evil 5, qui inclut une figurine, un collier, un badge et un sac. À sa sortie, en 2009, cette édition se détaillait 90$ US.
Aujourd’hui, vous pouvez toujours vous procurer une version neuve sur Amazon pour… 86$. En près de 11 ans, le prix a baissé (sans compter l’inflation).
Et si vous êtes prêt à acheter usagé? 48$ US.
Rendu là, j’aurais fait plus d’argent avec l’intérêt d’un compte épargne.
2. Des produits pour la peau
Les adolescents sont nombreux à vivre avec l’acné. C’est une situation qui peut être très déplaisante et affecter l’estime de soi des adolescents.
Je sais de quoi je parle; c’est de ça que j’avais l’air quand j’étais ado:
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J’exagère, mais à peine.
Mais quand il y a des gens avec des problèmes de santé qui sont désespérés, vous savez ce que les compagnies pharmaceutiques font: elles aident les profitent des gens.
Il y a donc une foule de produits coûteux qu’on vend aux ados, et qui sont censés faire des miracles.
Mais les experts recommandent une solution peu coûteuse: lavez-vous le visage deux fois par jour avec un savon doux.
Avoir su, je serais directement allé voir un médecin. Quand j’ai fini par le faire, il m’a prescrit un médicament l’Accutane, qui n’est pas à prendre à la légère, mais qui a mis fin à mon acné pour de bon, tout en étant couvert par les assurances de mes parents.
3. Des CD
T’sais quand je vous disais plus tôt que je rêvais d’ouvrir un magasin de disques quand j’étais adolescent?
C’est que j’aimais beaucoup la musique.
De la mauvaise musique, certes, mais de la musique quand même.
J’ai donc dépensé beaucoup du peu de fonds que j’avais pour m’acheter une collection de CD.
J’avais si hâte d’arriver en appartement pour pouvoir montrer ma collection de disques compacts à tous mes invités.
…ouin, c’est pas arrivé.
Le iPod existait depuis quelques années, mais le temps que j’arrive en appart, il avait fini d’assassiner les CD.
Aujourd’hui, j’ai des boîtes pleines de boîtiers de plastique pour mes disques… et je n’ai plus de lecteur CD.
Ils ne sont aujourd’hui rien de plus qu’une version physique de mes couvertures d’albums Spotify.
Anyway, les vinyles c’est tellement plus cool.
4. Des vêtements de «marque»
Y avait rien de plus important à l’école secondaire que le logo sur mes vêtements.
En 6e année, à l’aube de mon adolescence, mon père m’a amené au magasin cool, qui, dans ma ville, s’appelait Alternative Sports (Altern’ pour les intimes).
Je m’étais choisi un chandail Thrasher avec des lettres en feu et un autre avec le logo maison d’Alternative en gouttes de sang. C’était très edgy et ça a coûté le prix d’un mois de loyer sur le Plateau.
Quand je suis rentré dans ma classe, tous les «cools» de la classe se sont mis à rire. Ça a l’air qu’on ne peut pas acheter le cool, même chez Altern’.
L’ado que j’étais n’aurait probablement jamais voulu entendre ça, mais le secret pour être cool, c’est pas d’acheter des vêtements de marque hors de prix.
C’est d’avoir des Airpods.
5. De la drogue
Je ne veux pas jouer le rôle du mononc’ qui dit que la drogue c’est mal.
Ça me dérange pas si les gens veulent fumer du weed ou faire du mush pour découvrir leur vrai moi.
C’est ben leur affaire.
Sauf que quand t’es ado, c’est vrai que c’est mauvais pour ton développement intellectuel. C’est déjà assez tough faire ton examen de conduite, c’est vraiment plus dur quand tu fais une psychose.
Pis en plus, ça coûte cher, et comme tu ne peux pas acheter à la SQDC, c’est de l’argent qui va directement dans les coffres du crime organisé (t’sais, le même monde derrière la prostitution juvénile).
Vous vous roulerez un crisse de gros bat pour fêter vos 21 ans, à place.