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5 dépenses de vendredi 13 pour les personnes superstitieuses
Tous les vendredis 13, il y a une fébrilité dans l’air. Tout le monde est aux aguets parce que la malchance pourrait cogner à nos portes à tout moment. Mais d’où vient cette croyance populaire?
Le mauvais augure autour du nombre 13 proviendrait du fait que Judas aurait été le 13e invité à s’asseoir lors du dernier repas de Jésus. Sans ce 13e convive, Jésus n’aurait jamais été trahi.
Avoir la phobie du vendredi 13 s’appelle la paraskevidékatriaphobie.
Et pourquoi le vendredi? C’est qu’en Bretagne, le vendredi était le Hangman’s Day ou simplement le Jour du bourreau. C’était la journée où on pendait les condamnés à mort. Disons que ça vous scrappe le mood pour le week-end!
Et la combinaison du vendredi et du nombre 13 date de plus de 1000 ans. D’ailleurs, avoir la phobie du vendredi 13 s’appelle la paraskevidékatriaphobie. Espérons que les paraskevidékatriaphobes n’ont pas non plus la phobie des longs mots durs à prononcer. Ils seraient mal pris!
Mais pour toutes les personnes superstitieuses, j’ai compilé cinq dépenses à faire un vendredi 13.
1 — Des coussins
Les superstitieux et superstitieuses de ce monde doivent absolument se procurer des coussins pour protéger tous leurs miroirs de leur demeure parce que briser un miroir portera malchance pendant sept ans.
Cette idée nous provient des Romains qui croyaient que notre réflexion dans le miroir était la manifestation de notre âme et que briser un miroir l’endommagerait.
Heureusement, on pouvait « simplement » contrecarrer les effets néfastes de la malédiction en enterrant les morceaux de verres au clair de lune. Une action pas du tout suspecte :
« Hey, mon amour, viens voir, on dirait que notre voisin Tiberius Augustus est en train de jardiner en plein milieu de la nuit, mais au lieu de planter des graines, il sème un miroir brisé? Il n’a pas du tout l’air de cacher les preuves d’un étrange meurtre sordide! »
2— Un gros chien
Ce n’est pas toujours l’amour entre les chiens et les chats. Aller chercher un gros chien dans un refuge et le dresser à faire fuir les chats noirs pourrait éviter d’en croiser un.
Mais d’où vient cette idée que les chats noirs portent malchance? Au Moyen Âge, on croyait que les chats noirs étaient les animaux favoris des sorcières. Ainsi, si on croisait un chat noir, on risquait de tomber face à face avec une méchante magicienne.
Heureusement, on était quand même bien protégé à l’époque de la chasse aux sorcières. On exécutait toutes les ensorceleuses afin qu’elles ne fassent plus peur à la société!
Et quand je dis « ensorceleuses », je veux dire « n’importe quelle femme qui s’affirme un peu ».
3— Un piège à lapins
Peut-être qu’en capturant un lapin, vous pourrez garder sa patte et qu’elle vous portera chance. Ainsi, vous pourrez vous protéger contre l’atmosphère lugubre du vendredi 13.
La superstition de la patte de lapin nous vient des Celtes de 600 ans avant Jésus-Christ. Leur folklore propageait des histoires racontant que les lapins étaient en communication directe avec les dieux et les esprits de l’au-delà.
Heureusement, la pratique d’avoir une patte de lapin s’est éteinte depuis. Ce qui porte bonheur à nos amis les lapins.
4 — Un dictionnaire des synonymes
Si quelqu’un vous souhaite bonne chance dans un projet, que devriez-vous lui répondre? Tout sauf merci parce que merci attirerait la malchance. Alors, il faut trouver une alternative à bonne chance.
Certains utilisent le mot merde, connu aussi sous le nom du mot de Cambronne en l’honneur du général Pierre Cambronne. Popularisé par Victor Hugo dans Les Misérables où le soldat aurait prononcé ce mot en réponse aux Britanniques qui lui sommaient de se rendre.
Comme ce n’est pas un beau mot, un dictionnaire des synonymes sera idéal pour trouver la bonne expression à souhaiter afin de ne pas offenser des oreilles chastes.
5— Une thérapie
Je fais des farces sur les superstitions depuis le début, mais là, c’est le temps du real talk. Les croyances irrationnelles sont ludiques jusqu’à ce que ça devienne très sérieux et peut-être même envahissant.
Le cerveau apprend énormément par association et les superstitions naissent lorsque notre boîte crânienne associe deux affaires en même temps. Par exemple, un artiste ou un sportif peut faire une bonne prestation en portant un t-shirt vert et conclure : « Je suis meilleur lorsque j’ai mon t-shirt vert ».
Mais ça n’a probablement pas rapport. Mathématiquement parlant, il peut y avoir une corrélation entre deux choses, mais ça ne confirme pas de causalité. Autrement dit, on a beau trouver que la courbe du nombre de noyades dans une piscine suit celle du nombre de films de Nicholas Cage chaque année, ça ne veut pas dire que l’un cause l’autre.
Parfois, ce lien est trop fort dans notre cerveau et peut causer de l’anxiété jusqu’à alimenter un trouble obsessionnel compulsif. Quand les liens sont directs entre un événement traumatique, les conséquences peuvent être difficiles à gérer. Mais même quand le cerveau crée des liens qui n’ont pas de rapport de cause à effet, ils peuvent être tout aussi être pesant sur l’esprit.
Si jamais vous êtes envahis par des superstitions, il est peut-être temps de consulter pour vous apaiser.
Bref, faites attention aux superstitions. Ce ne sont généralement que des boulets impertinents qui ne peuvent pas vous rendre plus chanceux. Le casino ne sait pas que vous avez une patte de lapin dans vos poches et vous allez perdre quand même.
Comme le dit un vieil adage : « être superstitieux, ça porte malchance! »