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5 choses que les athlètes canadiens ne doivent pas oublier dans leurs valises

Guide pour réaliser un rêve olympique avec des sous-vêtements propres

Par
Pier-Luc Ouellet
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Les Jeux olympiques commencent ce week-end. Tout le monde y va de ses prédictions et de ses conseils pour les athlètes. Je voudrais bien collaborer moi aussi à l’euphorie olympique, mais je ne connais rien au sport. Je vois un ballon et je commence à avoir des sueurs froides en repensant au ballon-chasseur de ma jeunesse.

Toutefois, je pense que je suis un expert en la matière d’oublier des choses dans mes bagages. Je ne peux pas me rendre à Québec sans réaliser en panique rendu à Longueuil que j’ai rien d’autre dans mes bagages que deux bas dépareillés et un crayon à mine.

J’ai donc décidé de préparer un guide pour les athlètes afin qu’ils aient tout ce qu’il faut dans leurs bagages, et que leur rêve olympique se réalise avec des sous-vêtements propres.

1. Du Purell et du papier de toilette, pour le Norovirus

Tsé, quand vous allez en voyage dans le sud, et que vous pognez le va-vite parce que vous êtes pas habitué aux microbes présents dans d’autres pays, et que vous passez vos vacances à fixer le petit cadre de bateau qui fait face à la toilette de votre chambre?

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Ben les Jeux olympiques, c’est comme un gros village où des gens de TOUS les pays du monde se réunissent pour suer à grosses gouttes. Fait que les maladies sont courantes.

Si vous vous demandez c’est quoi le Norovirus, les anglophones l’appellent le «winter vomiting bug». Ça donne une idée.

Et là, y’a une épidémie de Norovirus qui pointe son nez juste avant le début des jeux; 1200 personnes ont été mises en quarantaine. Si vous vous demandez c’est quoi le Norovirus, les anglophones l’appellent le «winter vomiting bug». Ça donne une idée.

En gros, c’est un virus qui donne la gastro. Si vous vous demandez pourquoi la neige n’est pas si blanche pendant les jeux de PyeongChang, c’est peut-être pas juste à cause de la boue.

2. Un dictionnaire coréen-français

Se débrouiller en coréen, c’est pas comme se débrouiller en espagnol. On peut pas juste mettre des – a pis des – o à la fin des mots pis espérer que ça passe.

C’est un vocabulaire complètement différent.

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Prenez par exemple le mot «neige», qu’on risque d’entendre souvent pendant les Jeux olympiques d’hiver.

Si vous cliquez ici, vous pouvez entendre comment la traduction sonne en coréen.

… oui, neige se prononce «nun» en coréen. Si vous n’avez pas votre petit dictionnaire, vous pourriez être surpris quand vous entendrez «la nun est collante aujourd’hui» ou «il y a fallu qu’ils sortent les canons à nun».

Même l’hymne non-officiel des québécois sonne moins bien :

«Mon pays, ce n’est pas un pays c’est l’hiver.
Mon jardin, ce n’est pas un jardin c’est la nun.»

3. Les paroles de l’hymne national écrites sur leur poignet

Parlant d’hymne national, les paroles de l’hymne national ont changé pas plus tard que cette semaine. Dans son power trip inclusif, Justin Trudeau a choisi de remanier les paroles de la version anglaise, remplaçant les paroles «in all thy sons command» par «in all of us command».

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Enfin! Un peu d’ouverture! On est en 2018, y’a pu personne qui utilise le déterminant «thy»!

Les athlètes sont mieux de se pratiquer, parce que comme le juke-box le plus triste de tous les temps, on leur fait chanter l’hymne national à tout bout de champ.

4. Leur portable, pour jouer à Starcraft

Vous savez c’est quoi le sport national de la Corée du Sud? Plus que le hockey ou le bobsleigh, le sport électronique (ou e-sport) est le deuxième sport le plus regardé au pays. D’ailleurs, le comité olympique a même chapeauté un tournoi de Starcraft II, le jeu le plus populaire, et c’est une Canadienne, Sasha Hostyn, qui est repartie avec les honneurs, battant le Sud-Coréen Kim Yoo-jin et repartant avec 50 000 $ et la fierté d’être la première femme à gagner un tournoi du genre.

Pas si impressionnant, finalement, leurs médailles d’or en ski à bosses, hein?

5. Un atlas

Si vous prenez l’avion et que vous atterrissez à PyeongChang, vous risquez de passer un bon moment : le village olympique, les compétitions, les partys plein de gens aux corps de dieux grecs qui cherchent à évacuer leur stress…

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Par contre, mettons que vous vous trompez d’une couple de lettres, et que vous atterrissez à Pyongyang, ça se peut que votre voyage soit pas mal moins le fun. Parce qu’à Pyongyang, capitale de Corée du Nord, même le fun est illégal.

L’erreur est facile à faire : les deux noms se ressemblent beaucoup, et à peu près la même distance qu’entre Montréal et Québec les sépare (sauf que le Madrid est pas mal plus rushant là-bas, mettons).

Les experts semblent s’entendre que les Jeux olympiques de 2018 devraient être sécuritaires.

En plus, c’est peut-être pas le meilleur moment de faire un faux pas diplomatique. On sait que la Corée du Nord possède maintenant l’arme nucléaire, et les tensions sont élevées. Les experts semblent s’entendre que les Jeux olympiques de 2018 devraient être sécuritaires, mais avec Kim Jung Un d’un côté et Donald Trump de l’autre, on sait jamais.

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Je sais, c’est inquiétant tout ça. Mais si jamais vous êtes trop stressés, rappelez-vous que «neige» ça se dit «nun» en coréen. Bons Jeux!