4 façons d’éviter le brainrot cet été

Ta session est terminée, mais ça ne signifie pas que tu dois nécessairement mettre ton cerveau en veille. Au contraire, l’été, c’est le moment idéal pour explorer de nouveaux intérêts, aiguiser ses compétences ou simplement apprendre sans la pression des examens et des travaux à remettre.

Voici différentes activités qui te permettront de continuer à te développer cet été.

Dès la fin de la session, les universités se mettent en mode show and tell. C’est la saison où les étudiants, les chercheurs et les experts se rassemblent pour présenter les fruits de leurs travaux et recherches lors de conférences souvent gratuites et ouvertes au public.

C’est une opportunité en or de découvrir un sujet qui t’intrigue ou d’approfondir ton expertise. Les thèmes des colloques sont variés, allant des jeux vidéos et la littérature autochtone à la gouvernance et les enjeux auxquels font face les personnes trans. Surveille les annonces diffusées par les différentes universitaires pour trouver le sujet qui fera ton comble.

Jette un coup d’oeil ici :

UQAM, Université de Montréal, Concordia, Université de Sherbrooke

Regarder un film, lire un livre, visiter une exposition : voilà d’excellentes manières de relaxer et de nourrir sa réflexion. La culture, ça sert à ça : brasser des idées et voir le monde autrement.

Au-delà des classiques festivals musicaux et artistiques de Montréal, plusieurs événements culturels passent souvent sous le radar. Par exemple, du 25 mai au 5 juin, le Festival de la poésie te propose des lectures de poèmes et des conférences sur le sujet.

Et si tu veux rentabiliser tes visionnements de films, joins-toi à des ciné-discussions! Quoi de mieux qu’une projection gratuite et une discussion enrichissante? Que ce soit avec la Ville de Montréal, l’ONF ou ton cinéma de quartier, tu pourras réfléchir sur une œuvre que tu viens de visionner (et de profiter d’un moment à la clim).

C’est plutôt tes lectures au soleil que tu aimerais transformer en une opportunité de discussion? Plusieurs clubs de lecture t’attendent : le CLO, la librairie Livresse et Lisons des écrivaines organisent des rencontres mensuelles. Mets ça à ton agenda et tu finiras peut-être enfin le roman que tu as traîné partout l’été passé.

Pas besoin de sacrifier des mois ou des semaines entières pour suivre des cours spécialisés pendant la saison estivale. En effet, plusieurs universités offrent des formations et des cours qui ne durent que quelques jours. On y retrouve des ateliers, des conférences et des activités de réseautage, toutes des opportunités d’affûter tes compétences ou de tester un champ d’étude sans engagement.

À l’UQAM, par exemple, tu peux suivre un cours d’un jour sur les arts et les humanités numériques. Si tu as un peu plus de temps, tu peux suivre une formation de quelques jours sur l’orthopédagogie ou l’agriculture urbaine. L’Université de Sherbrooke propose aussi une formation d’une semaine sur l’écoresponsabilité, qui peut être créditée comme un cours universitaire!

D’ailleurs, tu peux souvent obtenir des rabais sur ces cours si tu es déjà inscrit en tant qu’étudiant régulier dans un établissement universitaire.

Visite dès maintenant le site web de ton école pour découvrir les possibilités qui s’offrent à toi!

L’apprentissage ne se limite pas aux salles de cours. Au contraire, l’été, c’est le moment parfait pour développer une nouvelle compétence qui ne se limite pas aux champs académiques.

Tu as toujours rêvé de courir un demi-marathon? Rejoins un club de course! Tu veux te mettre au yoga? Le Self-Care club organise des cours de yoga dans les parcs de la ville.

Tu as plutôt des aspirations artistiques? Profite de l’été pour suivre des cours de poterie au café-atelier Les Faiseurs, ou mets-toi à l’artisanat avec Les Affûtés qui offre des ateliers pour apprendre à fabriquer des bijoux, relier des livres, confectionner des produits de beauté et plus encore.

Bref, l’été, c’est pas obligé d’être une période où tu mets ton cerveau sur pause. Bien sûr, si tu as besoin de décrocher, fais-le sans culpabiliser. Mais si tu veux développer de nouveaux intérêts, une foule d’opportunités s’offrent à toi.

Tant qu’à avoir du temps libre, pourquoi ne pas en profiter pour apprendre autrement?