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4 animaux adoptés en refuge racontent leur expérience

Macha Grenon, Bébé Chouchou, Sam et Bernard racontent leur histoire d'adoption.

Par
Michelle Paquet
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URBANIA et Mondou s’unissent pour vous dire qu’adopter un animal de compagnie dans un refuge, c’est extra!

Les semaines précédant et suivant la folie du déménagement au Québec sont particulièrement occupées pour ceux et celles qui s’occupent de refuges animaliers. En 2016, la SPCA de Montréal a reçu 1915 animaux abandonnés entre le 1er juin et le 1er juillet. C’était une année qui marquait un triste record pour l’organisation. Ce ne sont pas toujours des propriétaires négligents ou qui se foutent de leurs animaux, souvent ces personnes doivent choisir entre leur animal et un logement abordable. C’est particulièrement vrai pour les propriétaires de chiens, qui ont souvent du mal à trouver un propriétaire qui veut bien les accepter.

Dans quelques mois, les refuges déborderont donc d’animaux prêts à être adoptés. Si vous pensez depuis un moment à adopter vous-même, il y a plusieurs avantages à adopter un chien ou un chat dans un refuge. Vous sauverez bien entendu une vie, mais vous adopterez aussi un animal qui sera stérilisé, vermifugé, vacciné et qui aura déjà une micropuce.

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Nous vous présentons aujourd’hui quatre histoires d’adoption en refuge (racontées par les animaux eux-mêmes) qui vous donneront peut-être le goût d’aller vous aussi adopter un nouveau compagnon.

Macha Grenon, adoptée par Marilyse Senécal (aka San James)

Crédit : Mathieu Lalonde
Crédit : Mathieu Lalonde

J’ai passé près d’un an dans un refuge avant d’être adoptée par Marilyse. Mes anciens propriétaires m’ont abandonnée parce que je faisais pipi partout… Ce qu’ils ne savaient pas c’est qu’au fil du temps, j’étais devenue tellement grosse que je ne pouvais plus me laver convenablement et que j’avais une infection urinaire depuis plusieurs mois. C’est pour ça que je ne pouvais plus me retenir. Une fois au refuge, une visite chez le vet a tout changé. J’ai été placée en famille d’accueil et ma situation s’est stabilisée.

Mes anciens propriétaires m’ont abandonnée parce que je faisais pipi partout… Ce qu’ils ne savaient pas c’est qu’au fil du temps, j’étais devenue tellement grosse que je ne pouvais plus me laver convenablement et que j’avais une infection urinaire depuis plusieurs mois.

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Maintenant, j’ai 10 ans et juste deux dents en avant, mais je vais bien. Bon, avec mon passé, j’aime encore vraiment manger et que je ne me gêne pas pour demander de la nourriture… Au début c’était un peu difficile de m’adapter, mais maintenant on a établi une routine avec ma maîtresse et j’ai arrêté de miauler en pleine nuit pour avoir des gâteries. Je réponds aussi au nom de Chacha et de Madame Patate.

Bébé Chouchou, adopté par Constance Prégent

Crédit : Jimmy Francoeur
Crédit : Jimmy Francoeur
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Je ne me souviens pas de grand chose avant que Constance entre dans ma vie, juste que ce n’était pas facile facile. Elle et moi, ça été un gros de foudre dès notre première rencontre. J’avais environ quatre ans (maintenant j’en ai 8 ou 10, qui sait!) lorsqu’on s’est vus au refuge pour la première fois. Elle cherchait un chien sympathique qui s’entendrait bien avec les chats et les enfants. Moi, je cherchais une famille pour la vie.

Elle cherchait un chien sympathique qui s’entendrait bien avec les chats et les enfants. Moi, je cherchais une famille pour la vie.

Au début, j’avais peur du vent, je vomissais chaque fois qu’on était dans une voiture… maintenant, je déteste juste les escaliers et la pluie. Les choses ont bien changé, je suis même allé jusqu’en Gaspésie avec ma Constance.

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L’an dernier, on s’est fait frapper par une voiture. On a eu peur de se perdre. Ma maîtresse a réussi à esquiver l’auto, mais ma patte arrière a été frappée. Par chance, je n’ai eu aucune fracture ni aucun ligament sectionné. Ça n’a pas été facile, mais cette aventure nous a rapprochés. Je m’en sors avec une griffe en moins, mais je peux toujours courir et sauter.

Sam, adoptée par Judith Lussier

Crédit : Judith Lussier
Crédit : Judith Lussier

Ces jours-ci, j’habite avec deux maîtresses à qui je me suis vraiment attachée, mais le début de ma vie était loin d’être aussi doux. Je suis née au Kosovo et j’ai été amenée au Canada par un refuge qui sauvait des chiens errants. Dans mon pays, les meutes de chiens errants sont devenues un véritable problème pour les humains et des chasseurs se promenaient dans les rues pour nous tuer. Je ne sais pas trop comment, mais j’ai réussi à survivre assez longtemps pour qu’on m’emmène à Montréal. J’ai par contre accouché de petits chiots qui n’ont pas eu la même chance.

À cause de mon passé, j’ai eu longtemps peur des hommes et certains humains me rendent encore anxieuse, mais j’ai fait beaucoup de progrès dans la dernière année.

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À cause de mon passé, j’ai eu longtemps peur des hommes et certains humains me rendent encore anxieuse, mais j’ai fait beaucoup de progrès dans la dernière année. J’ai même appris à jouer ! Ce sont mes maîtresses qui m’ont montré comment faire, parce que quand j’étais en mode survie, les jeux étaient loin d’être une priorité. Maintenant, j’attends le retour de mes humaines avec impatience à tous les jours.

Bernard, adopté par Solveig Mcclure Poirier

Crédit : Solveig Mcclure Poirier
Crédit : Solveig Mcclure Poirier
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À la base, Solveig n’aimait pas vraiment les chats, en fait, je suis le premier chat auquel elle s’attache. Je suis entrée dans sa vie par surprise. Ce sont ses ami.es qui m’ont repéré et ont entrepris les démarches pour mon adoption pour l’anniversaire de Solveig. Ils l’ont convaincue de me rencontrer et ça été l’amour au premier coup d’oeil… pour elle. Moi, ça m’a pris un bon mois avant d’être à l’aise, mais maintenant je suis toujours près d’humains et je deviens affectueux assez rapidement.

Ça m’a pris un bon mois avant d’être à l’aise, mais maintenant je suis toujours près d’humains et je deviens affectueux assez rapidement.

Depuis que je suis dans sa vie, je suis devenu le sujet de conversation préféré de Solveig et la star de son compte Instagram. Je passe mes journées à courir dans l’appartement ou à me coller contre ma maîtresse. On est bien loin de la vie qui m’attendait quand j’ai été retrouvé presque naissant dans une ruelle avec mon frère…

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