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3 films à ne pas manquer au Festival Fantasia 2021

25 ans de cinéma de genre, ça se fête... en salle ou à la maison!

Par
Benoît Lelièvre
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Cette semaine, je vous propose quelque chose de différent.

Habituellement, cette chronique vise à transformer les soirées tranquilles à la maison en moments de divertissement de qualité à l’aide de films et de séries télé disponibles en streaming. Jusqu’au 25 août prochain, vous aurez la chance (et le choix) de faire exactement ça ET de participer à la 25e édition du légendaire festival Fantasia qui, cette année, se déroule en format hybride. En fait, vous pourrez regarder une sélection de films en ligne ou profiter d’une sélection présentée en salles. Ou faire les deux.

Parce qu’il faut bien commencer quelque part, je vous ai préparé une liste de trois films à ne pas manquer parmi ceux que j’ai eu la chance de voir en amont du festival! Mes excuses pour l’absence de bandes-annonces, certains de ces films n’en ont simplement pas.

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Commençons avec un film québécois. Ce «mockumentaire» (une sorte de faux documentaire qui n’essaie pas du tout d’avoir l’air vrai) écrit et réalisé par Alain Vézina raconte l’histoire de l’Ange Doré, un courageux et légendaire lutteur masqué ayant combattu les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Vous aimez les documentaires de style Canal D autant que moi? Vous savez, ceux avec un narrateur qui parle continuellement et qui explique les moindres détails du sujet avec un ton beaucoup trop dramatique? Eh bien, c’est un peu ça, en mode parodique. Opération Luchador vous offre une histoire bédéesque digne des beaux jours de Michel Risque et Red Ketchup dans ce format familier et confortable! C’est comme délirer avec un ami pendant une soirée très arrosée. À regarder avec un drink.

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Don’t call it a comeback, chantait LL Cool J. Nous ne vivons pas une renaissance du grand Nicolas Cage, mais bien une nouvelle époque d’une carrière beaucoup trop prolifique pour qu’elle ne contienne que des chefs-d’œuvre. Dans Prisoners of the Ghostland, il fait équipe avec le légendaire réalisateur japonais Sion Sono pour raconter l’histoire d’un violent criminel libéré de prison par «le gouverneur» pour secourir une de ses escortes d’un repère de hors-la-loi à ciel ouvert.

Ici, on nage quelque part entre le Western et le film apocalyptique avec une petite touche d’esthétique steampunk. Pensez un peu au film Waterworld avec Kevin Costner, mais raconté à l’envers et pour une audience de 18 ans et + seulement. Il s’agit d’un récit à la fois très familier, mais raconté avec un impressionnant souci du détail et un symbolisme obsédant. Vous allez sortir de votre visionnement en passant en revue différentes scènes du film avec vos compagnons de cinéma en vous demandant à chaque fois «bordel, qu’est-ce que ça voulait dire?»

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Un documentaire format géant réalisé par Kier-La Janisse (plus de trois heures, préparez-vous) qui passe en revue plus de 200 films et 50 intervenants qui retracent l’histoire de l’horreur folklorique. On peut y écouter parler, entre autres, Robert Eggers (The VVitch, The Lighthouse) et Piers Haggard (Blood on Satan’s Claw). On part du premier film d’horreur folklorique Witchfinder General pour se rendre jusqu’à ceux d’Ari Aster.

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Ne laissez pas la durée de Woodlands Dark & Days Bewitched vous rebuter. Le documentaire analyse habilement l’histoire en analysant les peurs communes qu’il exploite: l’inconnu, la nature et parfois même les femmes qui y figurent souvent comme intermédiaire terrestre d’un pouvoir mystérieux. C’est enrichissant et inspirant. Ça donne le goût de revoir tous les films d’horreur mentionnés. Bref, c’est pas plus long que de regarder une série Netflix de quatre ou six épisodes en une seule soirée!

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Le Festival Fantasia se déroule de 5 au 25 août 2021.