.jpg)
Chaque année, 20 % des travailleurs canadiens souffrent de maladies liées au stress. Mais bon, pas besoin d’avoir recours aux statistiques pour réaliser qu’on est stressé. Est-ce que les méthodes de méditations sont une solution? On dirait bien que oui, selon de plus en plus d’études scientifiques. Et maintenant qu’une tonne d’applications de méditation sont offertes, la paix intérieure semble à portée de main. Notre collabo Maude nous explique ici c’est quoi la pleine conscience, et elle nous suggère quelques applis pour se « namaster » l’âme.
Je suis de celles qui croient fermement que si l’assurance maladie couvrait tous les frais de thérapie pour tout le monde à travers tout le monde entier, la société serait mille fois plus paisible et efficace.
Mais puisque cette utopie n’est pas prête à voir la lumière du jour, on peut toujours essayer de réguler nos travers intérieurs chez soi, dans le confort de notre salon, et c’est là que les propriétés salvatrices de la pleine conscience et de la méditation méritent d’être davantage intégrées au quotidien.
Méditer, pleine conscience, namasté, de kessé?
La pleine conscience, c’est tout simplement le principe de prendre conscience du moment présent, mais genre à un autre niveau. On cesse le flot de nos pensées circulaires habituelles pour se concentrer sur ce qui nous entoure, sur ce que l’on incarne à travers cet espace et ce temps.
La pleine conscience, c’est en fait le point de départ de la méditation. On tente de se concentrer sur ce qui nous garde en vie, c’est-à-dire notre respiration, nos battements de cœurs, notre circulation. Pendant plusieurs minutes. En s’auto-observant. En restant immobile. Et sans vouloir s’auto-commotionner. (Bonne chance).
Autrement dit, la pleine conscience et la méditation sont des pratiques qui peuvent en fait être, très paradoxalement, cognitivement angoissantes et éprouvantes, surtout quand on est débutant et que personne n’est là pour nous diriger.
J’ai commencé à m’intéresser à ces pratiques l’été dernier lorsque je me suis mise à suivre une nouvelle forme de thérapie basée sur l’hypnose et que ma thérapeute m’a obligée à passer 10 minutes par jour à ne rien faire. Rien. Sauf observer mes pensées.
Bref, une impitoyable punition pour une hyperactive comme moi.
L’apprentissage du lâcher-prise
Toutefois, ma nouvelle prescription m’a amenée à la longue à expérimenter mes premiers balbutiements de méditation, qui eux m’ont aidée à fortement moins m’étouffer avec ma propre respiration et à surtout cesser de mettre incessamment en scène, dans mon théâtre inconscient, des individus sur qui je n’ai aucun contrôle.
Car méditer, ce n’est pas juste se lever une heure plus tôt chaque matin pour remercier le soleil et s’asseoir en tailleur jusqu’à ce qu’élévation sacrée s’ensuive.
Des applis efficaces et sans fla-flas
Méditer, c’est aussi se réjouir de se vider la tête de ce qui nous assaille au quotidien, et bien que l’on puisse associer cela à certaines religions, comme au bouddhisme ou à l’hindouisme, c’est scientifiquement prouvé que ça apaise grandement, à long terme, plusieurs états de la conscience.
Malheureusement, lorsqu’on ne sait pas comment s’y prendre, se payer une thérapie hebdomadaire ou avoir le temps d’assister à des méditations de groupe les dimanches, ce n’est pas donné à tout le monde.
Toutefois, même si la technologie est en partie responsable de notre besoin démesuré de stimulation au quotidien, elle peut aussi être une incroyable alliée lorsque vient le temps de vouloir respirer un peu d’air inutilisé.
En effet, plusieurs applications mobiles ont été développées au courant des dernières années pour nous guider dans notre quête de paix intérieure.
En voici quelques-unes :
Petit bambou : Probablement une des plus utilisées en francophonie, l’application Petit Bambou offre 8 séances de 10 minutes gratuites de méditation. Pour les avoir toutes clanchées en quelques jours, elles valent vraiment la peine. La voix féminine qui nous parle est exquise et détient un discours qui nous oblige à être indulgents envers nous même. Chose qu’on ne fait pas assez souvent.
Relax Meditation : Je l’ai beaucoup utilisée cet été, car elle est constituée d’une image de phare qui me donnait l’impression d’y être, protégée par tous les tsunamis qui avaient le potentiel de déferler dans ma tête. C’est une application assez complète, où on peut choisir sa mélodie, son son (du genre eau de pluie ou vent du nord), en plus du degré d’ondes cérébrales (genre 10 Hz). On choisit ensuite notre séance de méditation, qui est toutefois en anglais même si l’application est écrite en français. Mais même si vous comprenez pas, les ondes vocales berçantes font la job.
Headspace : C’est aussi en anglais, mais c’est simple et efficace. Je trouve la voix masculine toutefois un peu endormante, mais cette neutralité peut aussi être exactement ce que vous cherchez à entendre.
Et au-delà de ces 3 suggestions, gardez en tête qu’un buffet infini d’applications s’offre à vous sur les interwebs tant le besoin de détente chez l’individu est grand. À vous de trouver celle qui vous donnera des ailes!
Identifiez-vous! (c’est gratuit)
Soyez le premier à commenter!