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Archéologue, virtuose et bi

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On s’est tous déjà dit au sujet de l’un de nos professeurs du secondaire qu’il avait l’air cave. Mais on ne s’est jamais vraiment demandé ce que lui pensait de nous au même moment. L’auteur du blogue Prof malgré tout met les choses au clair.

1. Ton surnom?
PMT (Prof Malgré Tout)

2. Âge/Sexe/Lieu de résidence?
42 ans, Mâle, Île de Montréal

3. À qui s’adresse ton blogue?

Aux enseignants et aux mélomanes qui se cachent en nous tous. Aussi, aux parents de mes élèves qui me lisent, mais n’osent pas m’en parler.

4. Tes sujets de prédilection :

La démocratisation de la musique classique et l’éducation. J’ai espoir qu’un jour, nous vivrons dans un monde meilleur.

5. La chose que tu méprises le plus chez un homme ?

L’absence d’intérêt pour la culture et l’histoire. Je crois sincèrement que le seul vrai remède contre l’imbécilité, c’est la culture.

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6. Chez une femme ?
Qu’elle soit belle, séduisante, pneumatique, mais qu’elle puisse s’intéresser au gars de la question précédente.

7. L’époque durant laquelle tu aurais aimé vivre ?
Le futur le plus lointain possible. J’suis trop moumoune pour m’imaginer vivre à une époque où les analgésiques étaient moins efficaces que maintenant.

8. Le son que tu aimes ?
Le silence.

9. Que tu détestes ?
Le bruit d’un crayon pousse mines entre les mains d’un collègue impatient dans une réunion interminable.

10. Ton plus grand fantasme ?
Être un virtuose et avoir une belle gueule. Oh oui, c’est sexuel… Ou même encore, être une femme et coucher avec moi, mais je serais un virtuose avec une belle gueule. Miam… Si c’est trop osé pour vos lecteurs, je me contenterai d’être soprano colorature.

11. Ton idéal féminin ?
Une page blanche que nous remplirions ensemble. Il pourrait quand même y avoir quelque chose de déjà écrit au verso, comme sur la mienne.

12. Masculin ?
Mon idéal n’a pas besoin d’un genre pour être singulier.

13. Le film d’horreur dans lequel tu aimerais le moins te retrouver ?

Il y en a deux. Le fabuleux destin d’Amélie Poulain. Je supplierais qu’on m’achève. En plus, la trame sonore me les cassent, j’vous dis pas.

14. Cigale ou fourmi ?

Je suis bi.

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15. Ton moment le plus honteux ?
Ma citoyenneté canadienne pour l’ensemble de son œuvre.

16. Le juron que tu hurles en char ?
Je ne ferai jamais une chose pareille. J’suis plutôt du genre à klaxonner et à gesticuler.

17. Tu peux passer 5 minutes avec une célébrité de ton choix, laquelle est-elle et que lui dis-tu ?
Jésus. Serait-il possible pour vous de mourir plus discrètement? Les chrétiens sont pognés avec un gars cloué sur une croix comme symbole.

18. Ton premier geste au réveil ?
Je regarde par la fenêtre pour voir si c’est la fin de monde. Je ne peux pas être certain à 100%, mais peut-être que les écoles seraient fermées.

19. Pourquoi bloguer ? Qu’en retires-tu ?
J’essaie de me convaincre que je ne suis pas un salaud et curieusement, j’en retire de la pression. Quand on lit mon blogue, on pourrait avoir l’impression que je suis un pas pire musicien et un excellent prof. Un être sensible… Pfff. Peut-être suis-je une nouille? Mais comme il y a pas mal de monde à la job qui sont au courant de mes déboires virtuels, je n’ai plus le choix : je dois livrer la marchandise. À la base, ce n’était vraiment pas mon truc d’être humaniste.

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20. La série ou le film honteux que tu regardes en secret ?
J’ai écouté la série Roswell en entier. J’ai même versé une larme au spécial de Noël de la première saison.

21. Tu es en face de Barack Obama, que lui demandes-tu ?
C’est vrai Area 51?

22. Quelle personnalité québécoise t’inspire le plus ?
Désolé, mais il faut être étranger et mort pour m’inspirer.

23. Un métier (autre que le tien) que tu aurais aimé faire ?
Archéologue, même sans fouet.

24. Comment passeras-tu la dernière soirée du monde le 21 décembre 2012 ?
Ça déprendra, ça tombe un quoi? Si jamais je travaille le lendemain, ça risque d’être plutôt tranquille. Vous croyez qu’ils vont fermer les écoles?

25. Comment aimerais-tu mourir ?

Vous faites sans doute erreur : je n’aime pas mourir.

26. Si tu devais déclarer ton amour pour tes lecteurs en quelques mots…
J’suis pas habitué parce que même ma blonde ne me lit pas, mais je me lance quand même : “Sans vous, mon blogue serait vide de sens. Je vous aime!”
C’est fou ce que trois ou quatre personnes peuvent faire avec plusieurs pseudonymes.

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