Vélo de gravel ou vélo de route : lequel choisir ?
Vélo de gravel ou vélo de route : lequel choisir ?
À moins d’avoir des fonds illimités (salut les riches), on n’a pas toujours les moyens de se payer deux vélos. Alors quand vient le temps de s’en acheter un, il faut savoir trancher : gravel ou route?
Le problème, c’est que ces deux modèles sont ultra populaires en ce moment. Et à première vue, ils se ressemblent : même guidon recourbé, look sportif, promesse de liberté. Mais dès qu’on gratte un peu, on réalise que ce sont deux bêtes complètement différentes. Deux façons de rouler, deux vibes. Voici de quoi vous aider à y voir plus clair.
Le vélo de route : EN MODE CIRCUIT GILLES VILLENEUVE
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Le vélo de route, c’est le classique. Celui qui, en regardant son cadre effilé et ses pneus maigres, vous donne déjà des courbatures de plaisir.
Ce qu’il aime :
Les belles routes, les longues lignes droites, les dénivelés en lacets. Il excelle sur les routes bien pavées, là où la vitesse et l’aérodynamisme peuvent s’exprimer. Si vous rêvez de rouler à 30 km/h sans lever la tête, d’enchaîner les cols ou de participer à des triathlons, c’est lui qu’il vous faut.
Ses avantages :
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Légèreté : souvent plus léger qu’un gravel.
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Vitesse : position plus aérodynamique, rendement optimal.
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Réactivité : chaque coup de pédale est un sprint en puissance.
Ses limites :
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Fragilité : les pneus fins pardonnent mal les routes défoncées.
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Confort limité : les routes rugueuses, les nids-de-poule ou le gravier peuvent vite devenir un calvaire.
Le profil idéal :
Vous habitez en ville ou proche de routes secondaires bien entretenues. Vous avez une âme de compétiteur.rice ou vous aimez le sentiment de filer droit. Vous aimez optimiser votre Strava et votre cadence cardiaque.
Le vélo de gravel : le polyvalent
Voir cette publication sur InstagramUne publication partagée par Gravelle du Parc (@gravelleduparc)
Le gravel, c’est le vélo qui ne veut pas choisir. C’est un peu le couteau suisse du cycliste moderne. Il performe sur l’asphalte, dans les bois, sur les chemins de terre, dans le gravier, dans la boue… et parfois même dans les festivals, avec un rack et un sleeping bag.
Ce qu’il aime :
Les aventures improvisées. Les chemins forestiers. Les routes rurales qui finissent par disparaître. Il est fait pour explorer, ralentir un peu, mais aller plus loin.
Ses avantages :
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Polyvalence : on peut l’amener presque partout.
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Confort : position plus relax, pneus plus larges, parfois suspension intégrée.
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Stabilité : freins à disque, géométrie plus stable pour les longues randonnées.
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Ses limites :
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Moins rapide sur l’asphalte pur.
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Un peu plus lourd.
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Moins nerveux à la relance que son cousin de route.
Le profil idéal :
Vous aimez explorer, varier les surfaces, sortir des sentiers battus. Vous voulez un vélo capable d’accueillir des sacoches, ou rouler pendant des heures sans vous soucier de l’état de la route. Vous roulez autant pour la vue que pour le chrono.
Alors, lequel choisir?
Voir cette publication sur InstagramUne publication partagée par Jean-François Hébert (@jeffhebert18)
Posez-vous trois questions simples :
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Où est-ce que je vais vraiment rouler 80 % du temps?
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Est-ce que je priorise la performance ou le plaisir d’explorer?
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Est-ce que je veux un vélo spécialisé… ou un vélo qui fait un peu de tout?
Donc,
Si vous rêvez d’un Tour de France solo entre Boucherville et Bromont : route.
Si vous fantasmez sur une virée jusqu’au lac Saint-Jean avec bivouac dans le bois : gravel.
Et si vous hésitez encore? Allez tester les deux.
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