Une première fois en ski alpin

Malia et moi n’avons pas le même niveau de ski, mais on n’a pas eu envie de se limiter à ça pour mettre le cap vers la montagne. Résumé d’une journée qui me donne encore le sourire.

Grâce à Sports Experts, on a eu la chance de passer la journée ensemble et de s’improviser une journée de ski alpin malgré nos niveaux complètement différents.

D’abord collègues, puis amies et bientôt acolytes de glisse, on s’est donné rendez-vous au bureau d’URBANIA à 8h avant de prendre la route vers Sutton, dans les Cantons-de-l’Est. Arrêt obligatoire: un café d’une chaîne de restauration rapide sur la route. Malia a commandé une frite (ce qui nous a valu quelques minutes d’attente dans le stationnement 1 parce que… QUI commande une frite à 9h du matin?).

Malgré son choix douteux (à mon avis), une partie de moi était contente qu’elle goûte aux petits bonheurs du roadtrip qui précède normalement une journée de ski.

Arrivées à Sutton, on dépacke la voiture et Malia me lance naïvement:

– Est-ce que tu amènes ton ordinateur avec toi sur les pistes?

– Quoi? j’ai lancé

– Est-ce que tu skies avec ton ordi?

– Non Malia, non.

Des pensées traversent mon esprit: «Mais dans quoi je me suis embarqué?».

Je fais du ski depuis que j’ai 6 ans. Mes parents m’ont initié au feu mont 40/80 à Sainte-Adèle. À l’époque, je skiais sans casque avec une belle petite tuque Louis Garneau à quatre pics (avouez que vous avez la référence).

Malia, elle, n’a pas la référence. Au Québec depuis 6 ans, elle a grandi en France. Quand on lui demande si elle a déjà fait du ski, elle répond: «Non, j’ai grandi pauvre».

Fair enough.

C’est pour ça que je tenais à vivre cette journée avec elle. Le ski alpin, ce n’est pas le sport le plus accessible, on le dit assez. Mais je considère qu’il y a moyen de ne pas s’arrêter à ça pour mettre le cap vers la montagne.

Niveaux différents obligent, on a pris la sage décision de faire appel à un moniteur de ski pour initier Malia correctement. Même si mes années de monitrice de ski ne sont pas si loin, je considère que ça demeure la manière la plus sécuritaire de procéder.

Pendant son heure de leçon, je me suis éclatée sur les pistes qui venaient de recevoir plus de 20 cm de neige.

Plus la journée avançait, plus je prenais plaisir à voir Malia découvrir les petits bonheurs du ski, et j’espère que la vidéo ci-haut vous fera sourire.

Voir Malia s’émerveiller devant les sapins enneigés m’a fait réaliser à quel point j’ai de la chance d’avoir grandi dans un climat nordique. À quel point c’est beau, de la neige. À quel point c’est l’fun, skier.

Bonne écoute!

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