On déconstruit les plus gros mythes sur le métier de Père Noël

On le sait : comme parent, on se fait donner un peu trop conseils. Et parmi ceux-ci, plusieurs sont malheureusement erronés. Dans la série Mythe ou réalité, on invite des expert.e.s reconnu.e.s à donner l’heure juste sur leur spécialité, histoire de distinguer le vrai du faux.

Jean-François O’Kane, Père Noël professionnel, a répondu à toutes nos questions sur son métier… et plus encore.

Faux. Les centres d’achat c’est un milieu. Il y a des pères Noël, comme moi, qui travaillent dans des dépouillements d’arbres de Noël corporatifs et aussi beaucoup de résidentiel, dans les derniers 10, 15 jours avant Noël.

Parfois, mais pas autant que les mononcles qui ont pris deux verres dans un party. Les enfants me testent en posant des questions : « Où sont tes rennes? ». Ils sont partis au parc pour manger leurs carottes.

Par contre, les mononcles qui ont pris deux verres sont un petit peu plus durs à décoller et eux autres, quand ils me testent, je les teste.

C’est faux, on charge pas cher de l’heure. Si on considère qu’il faut payer les 10 000 lutins, il faut les nourrir, maman Noël aime prendre des vacances… Mais sérieusement, on charge pas si cher de l’heure pour avoir un comédien professionnel à sa disposition dans un discours adapté exactement aux clients qui sont là. Faut que j’entretienne ma barbe toute l’année.

C’est vrai. Moi, je ne prends plus d’enfants sur mes genoux. Les enfants se tiennent debout à côté de ma jambe gauche. Mes mains sont visibles en tout temps par tout le monde dans la salle, toutes les autres personnes. Et si l’enfant désire faire un contact, je vais tendre ma main et il va pouvoir mettre sa main dans ma main. Par contre, si l’enfant fait un câlin, si l’enfant prend mon bras ou quelque chose, on va suivre la règle Disney, c’est-à-dire, on cesse le câlin quand l’enfant le cesse.

C’est faux! Il n’y a aucune animation qui est similaire. Toutes les animations sont bâties sur un cadre. Une visite résidentielle, par exemple, dure 22, 26 minutes et ces animations-là sont toujours personnalisées. Parfois, c’est des situations un petit peu plus touchantes. J’ai rencontré une famille, et cette famille-là était les parents d’une petite fille en chimiothérapie. On doit faire face à ça avec le meilleur possible et l’optimisme possible. On peut pas s’apitoyer. On doit la rendre heureuse pour que ce soit un souvenir heureux.

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