On a testé le Transcanadien et voici comment ça s’est passé
On a testé le Transcanadien et voici comment ça s’est passé
Notre collaborateur a voyagé à bord du train «Le Canadien», un train iconique qui relie Toronto à Vancouver.
Traverser le Canada en train, c’est possible. Une ligne de chemin de fer datant du milieu du XXe siècle relie toujours Toronto à Vancouver. Au total, il faut 4 jours et 4 nuits pour parcourir les 4466 km qui séparent la capitale de l’Ontario de l’Océan Pacifique, à bord du train appelé « Le Canadien ». Pour le voyage, le billet vous coûtera plus de 500$ en classe économique (et signifie que vous passerez la nuit sur un siège inclinable confortable, mais que vous ne pourrez pas prendre votre douche pendant 4 jours), 1600$ en couchette et 3300$ en cabine individuelle (douche et repas compris).
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Plus cher et plus long que l’avion, le train offre toutefois une autre expérience : celle du slow travel. Le but, c’est d’apprécier le voyage non seulement pour sa destination, mais aussi pour son trajet.
Le gros plus : les paysages
Le Canadien traverse des paysages époustouflants et diversifiés. Des marécages où les poteaux électriques s’enfoncent dans le sol, aux forêts denses assombrissant l’intérieur du train, en passant par des plaines infinies, des champs agricoles et des prairies où broutent des bovins, sans oublier les impressionnantes Rocheuses à l’approche de Jasper.
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À bord, l’ambiance est au repos. Les paysages de carte postale défilent devant nos yeux, que ce soit depuis notre siège ou dans la voiture panoramique offrant une vue à 360 degrés. C’est le détail du voyage qui m’a le plus charmé.
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La voiture panoramique est également équipée d’un bar à snacks avec des canapés et des tables, parfait pour des rencontres conviviales. Cependant, se nourrir uniquement au snack-bar peut vite devenir redondant et coûteux (environ 150$ de plus). Heureusement, la nourriture extérieure est acceptée et de l’eau chaude est disponible gratuitement (idéal pour réchauffer des nouilles ramen !).
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Pendant la majeure partie du trajet, on est coupé de toute communication avec le monde extérieur. C’est l’occasion de lire, écouter de la musique, dormir (prévoyez une couverture, car la température peut descendre assez bas la nuit), prendre des photos, écrire… et discuter avec les autres passagers !
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Le trajet peut compter près d’une cinquantaine d’arrêts. Ainsi, environ une à deux fois par jour, le train s’arrête, offrant la possibilité de se dégourdir les jambes et prendre l’air. Par exemple, à Jasper, les voyageurs peuvent participer à des randonnées, des tours en moto side-car, ou une marche dans la ville. Ces excursions permettent de tirer profit des merveilles naturelles de ce splendide parc national.
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L’empreinte écologique : un choix discutable
Un gros hic du voyage en train, ce sont les arrêts plus longs, comme celui de Jasper qui dure 3 heures. Bien que ces pauses invitent à voir du pays, elles servent surtout au personnel du train à nettoyer les voitures et à remplir le réservoir de 6500L de diesel de la locomotive.
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Oui, 6500L… L’empreinte carbone du trajet n’est pas des meilleures. Il est important de noter que malgré l’attrait du voyage en train pour ses paysages et son confort, son empreinte carbone est significative.
Un trajet Toronto-Vancouver émet entre 700 kg et 4 tonnes de CO2 par passager, selon la fréquentation du train.
Cela reste comparable, voire supérieur, aux émissions d’un vol direct entre les mêmes villes.
Le Transcanadien offre une expérience unique de slow travel à travers des paysages grandioses. Toutefois, l’empreinte écologique et le coût élevé du billet peuvent faire réfléchir. Si vous cherchez une aventure à savourer pour sa lenteur et ses panoramas, ce voyage est pour vous. Mais si l’impact environnemental et le prix sont des facteurs décisifs, il est peut-être temps de repenser notre façon de voyager.
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