Les essentiels d’Anabelle Guay pour son triathlon revisité
Les essentiels d’Anabelle Guay pour son triathlon revisité
Elle nous présente les essentiels qui l'ont accompagnée lors de son impressionnant périple
À l’été 2023, Anabelle Guay a parcouru les 1250 km reliant Sherbrooke aux Îles-de-la-Madeleine en vélo, à la marche et en bateau à rames océanique. Elle nous présente aujourd’hui les essentiels qui l’ont accompagnée lors de son impressionnant périple. 🫣
Vélo, marche et bateau à rames océanique sont les trois disciplines choisies par l’aventurière pour effectuer ce triathlon revisité. On l’avait d’ailleurs rencontrée avant son départ pour qu’elle nous raconte le tout.
Cette expédition, baptisée La Grande Traversée, est née d’un besoin de se dépasser et du désir de promouvoir la diversité des corps en plein air. Anabelle souhaite notamment incarner une image d’athlète qu’elle-même aurait aimé voir, plus jeune.
C’est donc le 18 juin dernier que la jeune femme commence son périple en enfourchant son vélo, donnant fièrement le premier coup de pédale qui l’éloigne du centre-ville de Sherbrooke.
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Dès la première semaine, elle avance de son mieux, dans le brouillard des feux de forêt, et à travers des péripéties épineuses. Un rayon brisé, deux crevaisons, un matelas de sol qui dégonfle et un petit écart d’itinéraire ne lui font toutefois pas perdre le moral. Seulement 10 jours après son départ, soit le 27 juin, elle arrive au pied du mont Albert, dans le secteur des Chic-Chocs en Gaspésie. 800 kilomètres complétés et quelques douleurs au fessier plus tard, elle est soulagée d’avoir complété la première étape de son périple.
À peine trois jours lui sont nécessaires pour préparer les 290 kilomètres de marche que représente la deuxième phase de l’aventure. Le 30 juin, elle s’élance donc, tout sourire, vers une série de 23 jours qui se révèleront assez exigeants. À travers les moustiques, la brume et la chaleur ardente, Anabelle se foule la cheville dès sa deuxième journée. De nombreuses piqûres et une nutrition aux cannes de thon auront toutefois valu la peine, puisqu’elle réussit son deuxième défi la tête haute.
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À ce point-ci, il ne lui reste qu’une étape : celle d’utiliser son bateau à rames océanique pour traverser jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine. Dame Nature fait à sa tête et elle doit attendre une fenêtre météo favorable pour entamer ce voyage en eaux tumultueuses.
Le 6 août, soit presque deux mois après son départ, elle s’éloigne enfin, réprimant un mal de mer, vers l’horizon vierge.
Pas plus de trois jours après son départ, une tempête monstrueuse s’abat sur l’étendue d’eau, occasionnant des dommages considérables à son embarcation. Sans alternative possible, elle est obligée d’appeler la Garde côtière pour demander de l’aide. Rapatriée sur terre pour effectuer les réparations nécessaires, Anabelle doit maintenant attendre une nouvelle fenêtre météo pour repartir.
Comme c’est le cas dans plusieurs anecdotes de plein air, l’adversité de la nature change souvent les plans. Dans le cas de La Grande Traversée, Guay a d’abord dû penser à sa propre sécurité et a pris la décision de finir le parcours autrement. Anabelle se fait escorter jusqu’au large des côtes madeliniennes en vue d’y ramer la distance finale, complétant les 1250 kilomètres prévus pour cette expédition.
C’est ainsi que le 24 août 2023, l’aventurière lâche les rames une dernière fois, concluant définitivement le défi qu’elle s’était lancé au début de l’été.
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D’aventurière à conférencière, la jeune femme concentre maintenant son énergie à partager son récit d’aventures. Une équipe de tournage a même suivi son périple pour produire un film documentaire qui doit sortir à l’automne 2024.
En attendant, Anabelle offre des conférences pour décortiquer toutes les étapes du projet, de son idéation à sa réalisation. Sa mission n’a toujours pas changé : nourrir la réflexion sur le dépassement de soi, et s’attaquer aux limites qu’on se met quand on se perçoit différemment de la norme.
À quand plus de modèles comme Anabelle Guay dans le monde du plein air?
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