L’échec entrepreneurial, raconté par Justine
Salut, c’est Justine. Et aujourd’hui, elle n’est pas là pour vendre des petits plats fancy ou convaincre de booker son service traiteur pour un party de Noël. Non. Elle vient parler d’un truc qu’on évite souvent : l’échec. Le sien, en l’occurrence, qui a coûté cher à sa fierté, à son portefeuille, et même à sa famille.
Mais, spoiler alert : elle en est ressortie avec une leçon qui vaut de l’or.
Quand l’ego prend le dessus
Au départ, Justine n’avait aucun doute : « la restauration, c’est difficile, mais pas pour moi. » Un ego grand comme la Terre, dit-elle. C’est avec cette assurance qu’elle s’est lancée dans un projet de service traiteur. Prendre des risques? Bien sûr. Les calculer? Moins évident.
Elle a emprunté de l’argent à sa grand-mère, à son frère de 18 ans, et a vu ses parents mettre de côté leurs projets de voyage pour l’aider. « J’étais prête à tout pour exister dans le regard des autres », avoue-t-elle. Mais très vite, la réalité l’a rattrapée.
Le r éveil brutal
Il y a eu un moment où Justine a dû regarder son projet en face. Et ce qu’elle a vu, ce n’était pas beau. « J’ai réalisé que j’étais en train de tirer tout le monde… je vais dire dans la “merde” avec moi. »
Elle s’est retrouvée devant une question lourde : était-elle prête à hypothéquer ses 20 prochaines années pour sauver un projet qui s’effondrait? La réponse, après beaucoup de réflexion, a été non.
Mais ce n’est pas facile de tout arrêter quand tu veux désespérément prouver que tu peux réussir. Comment faire pour laisser tomber sans perdre tout son estime de soi? Surtout quand certains te disent que tu aurais dû pousser plus loin.
La leçon cachée dans l’échec
Arrêter son projet, ça n’a pas été un choix facile, mais c’est ce qui a permis à Justine de se retrouver. « Si à l’intérieur de soi, on se met à voir ça comme des périodes d’apprentissage, qu’on voit comment on en ressort plus fort, finalement, cette fierté-là va faire en sorte que même si l’échec a été là, tu vas être capable d’outrepasser la honte pour continuer d’avancer. »
Ce qu’elle a appris? Que péter son ego peut être un cadeau déguisé. « Je ne pensais pas que je serais capable de péter mon ego. Je pensais que sans cet ego-là, je n’allais pas survivre. Au final, il a été pété. Je fais comme : “My God! Mais quel cadeau!” »
Derrière les failles, une nouvelle force
L’échec, aussi douloureux soit-il, a permis à Justine de se débarrasser d’une carapace. Elle ne minimise pas la douleur de cette chute, mais elle reconnaît que cette expérience a été une étape nécessaire.
Parce que, parfois, il faut tout perdre pour comprendre ce qui compte vraiment. Ce que Justine a gagné dans l’échec dépasse largement ce qu’elle a perdu dans son projet de service traiteur : une meilleure connaissance d’elle-même, un ego allégé, et la capacité de continuer à avancer, avec un bagage un peu plus riche.
Et ça, franchement, c’est un succès qui mérite d’être célébré.
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