L’avocate rose, Megan Lynch, répond à ses commentaires haineux
L’avocate rose, Megan Lynch, répond à ses commentaires haineux
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Elle est avocate en droit des affaires et elle porte du rose. Pas juste un petit rose discret : elle assume complètement son style flamboyant, au point où certains la comparent à la Legally Blonde du Québec. Mais pour cette jeune femme, tout est une question d’authenticité. Et si son apparence dérange, elle s’en balance – elle est là pour défendre ses clients, pas les standards rigides du look d’avocat.e.
À seulement deux ans et demi de carrière, elle a déjà fait ses preuves. Elle a étudié, fait son stage, et a gravi les échelons à coups de persévérance.
Mais dans un domaine où l’apparence est encore jugée autant que les compétences, les remarques pleuvent.
Certains s’indignent : « C’est une avocate, ça? », d’autres vont jusqu’à des commentaires complètement déplacés, comme « avocate ou escorte? »
Sa réponse? Simple et sans filtre : « Non, Samuel, je suis pas escorte, mais je suis convaincue que t’aimerais ça, tu serais probablement un de mes clients, hein? »
L’authenticité, coûte que coûte
Notre avocate a longtemps essayé de se conformer. Elle pensait qu’attacher ses cheveux, porter des tenues sobres, et modérer son maquillage l’aiderait à se faire accepter. « Je me disais : c’est la seule façon que je vais pouvoir me faire respecter dans la profession. » Mais ce moule rigide, elle n’y rentrait pas. Elle se sentait fausse, comme déguisée. Elle a vite compris que cette tentative de transformation ne fonctionnait pas : ni pour elle, ni pour les autres.
« Quand quelqu’un est pas lui-même, ça transparaît immédiatement », dit-elle.
Au lieu de s’attirer du respect, elle s’aliénait. C’est alors qu’elle a fait le choix d’assumer totalement sa personnalité et son look, que ça plaise ou non. Ce qui ne l’a pas empêchée de recevoir des commentaires cruels et sexistes quotidiennement. Pourtant, elle persiste et s’affiche fièrement.
Un professionnalisme qu’on ne voit pas en rose
Cette avocate sait que certains clients potentiels la jugeront sur son apparence et qu’elle en perdra peut-être. « Représenté par Barbie? Non, merci! » C’est ce genre de commentaire qu’elle reçoit souvent. Son avis? « Tant pis pour toi. » Elle préfère de loin attirer des clients qui voient au-delà des stéréotypes et qui apprécient ses compétences, peu importe son style.
Elle ne se laisse pas ébranler par les jugements des hommes qu’elle rend visiblement inconfortables. « Je pense qu’il y a beaucoup d’hommes qui sont distraits par les femmes, puis par leur apparence, parce que ça les rend insécures qu’une femme puisse être intelligente et prendre soin d’elle en même temps. » Ces commentaires sur son body count (comme si ça avait rapport avec le droit des affaires) ne font que révéler l’inconfort et l’insécurité de ceux qui les lancent.
La réussite, en restant soi-même
Ce que cette avocate en rose défend vraiment, c’est l’idée que compétence et authenticité ne sont pas incompatibles. Elle encourage tout le monde, surtout les femmes, à ne pas se conformer. « Si j’essaie de me déguiser […] d’essayer de fitter dans un moule – ben, au final, je vais toujours être 45 pas en arrière de tout le monde. » Dans un monde où chacun essaie de se mouler à un modèle standardisé, elle rappelle l’importance d’être soi-même, même si ça signifie briser des conventions.
Pour elle, être soi-même est un acte de courage et une forme de succès en soi.
Elle conclut en disant que si l’authenticité ne convainc pas les gens de travailler avec elle, elle préfère ne pas travailler avec eux. Parce qu’après tout, pourquoi jouer un rôle pour satisfaire ceux qui n’acceptent pas la différence?
Dans un monde où les avocats en noir sont la norme, elle montre qu’on peut réussir en restant fidèle à soi, même si c’est en rose.
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