Gravelle des collines : ma première course en gravel bike
Gravelle des collines : ma première course en gravel bike
110 km et 1 371 m de dénivelé, dans la camaraderie et la petite roche.
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Il y a deux semaines, j’ai participé à ma première course de gravelle et j’étais, disons, pas mal stressé. J’étais stressé parce que j’avais mille questions sur l’alimentation, l’hydration, la vitesse : est-ce qu’on roule en peloton? Comment je m’habille? Est-ce que j’ai absolument besoin d’un GPS? Est-ce que mes pneus sont assez larges? Mais comme ma job, c’est un peu de tester des affaires et de vous les montrer, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis parti en direction de Wakefield en Outaouais pour la Gravelle des collines, une course qui en était à sa première édition.
Vendredi, en arrivant sur place, j’en ai profité pour piquer une petite jasette avec Vincent, un des organisateurs, pour lui donner l’occasion de me parler de la mission de Gravelle des collines : « Rendre le tout plus accessible, plus festif, était une de nos lignes directrices principales quand on a fait le branding et les communications. Notre slogan, c’est ‘’Race in the front, party in the back’’, et c’est ça qu’on a cherché à mettre de l’avant. Y’a beaucoup de personnes qui participent pour la première fois à un événement de course. On est aussi vraiment satisfaits de constater une importante participation féminine à la course. »
Les participants arrivent le samedi matin et le moment est venu de s’enregistrer et de se préparer à la course.
À 9h15, c’était enfin l’heure. Sur la ligne de départ, la fébrilité règne. Quelques minutes après le début de la course, un élément m’a marqué : malgré le fait que nous étions en tout 150 participants, c’était le silence total. Une des particularités du parcours, c’est que dès les premiers kilomètres, on s’aventure déjà en montée dans une pente de ski de 250 mètres de dénivelé. Les habitués aux courses de gravel vous le diront : il est fort probable qu’à un moment ou à un autre, vous devrez descendre de votre vélo pour le traîner.
Après la montée, débutent les trails de vélo en montagne. Suite à ce segment, il me restait encore environ 100 kilomètres à parcourir avec un peu plus de 1000 mètres de dénivelé, en grande majorité sur de la gravelle. À partir de ce moment, mon manque d’expérience en course de gravel était flagrant. J’avais tellement donné d’énergie au début qu’une fois arrivé au kilomètre 25, j’étais vidé, il ne me restait plus d’eau et j’étais complètement essoufflé. Il me fallait encore attendre au 30e kilomètre pour atteindre le premier ravito, un point de rencontre où les organisateurs fournissent de l’eau et de la nourriture. Heureusement, vers la moitié de la course, j’ai croisé d’autres participants avec qui j’ai terminé le parcours.
Sur une distance d’environ 40 kilomètres, on s’est échangé des « pulls » ; à tour de rôle, on allait en avant de notre file de quatre cyclistes pour bloquer le vent. En toute honnêteté, je dois dire un énorme merci au peloton avec qui j’ai roulé, parmi eux Martin et Halina qui m’ont bloqué le vent sur plusieurs dizaines de kilomètres jusqu’à la ligne d’arrivée quand je n’étais plus capable de continuer. Au final, une course de gravel bike, en plus d’être une occasion de se dépasser à notre rythme, c’est aussi une occasion pour rencontrer des gens qui partagent notre passion et découvrir de nouveaux coins de pays.
Merci Gravelle des collines, et on se dit à l’année prochaine.
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