Faire du vélo avec un enfant : les règles de sécurité à connaître
Rouler à vélo avec un enfant, on ne niaise pas avec ça. Il y a des règles, des équipements et des réflexes à adopter si on veut éviter que la balade finisse à l’urgence (ou en crise de nerfs).
Petit guide simple et sans flafla pour pédaler sécuritaire avec sa progéniture.
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Bien choisir son “gear”
Deux options principales s’offrent à vous : le chariot ou le siège fixé au vélo.
- Le chariot : idéal pour les tout-petits, il existe en version simple ou double. Le simple est plus étroit, donc plus facile à manœuvrer dans les pistes cyclables serrées. Le chariot protège aussi l’enfant du vent, de la pluie et des petites roches projetées.
- Le siège : se fixe à l’arrière du vélo. Il convient mieux aux enfants un peu plus vieux (entre 1 et 4 ans environ). L’enfant est plus exposé, mais plus proche de vous, ce qui facilite la communication et la surveillance.
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Attacher comme il faut (pas juste “comme à l’épicerie”)
Peu importe l’option choisie, l’enfant doit être bien attaché. On serre les sangles aux épaules, entre les jambes, et on attache aussi les pieds (oui, même dans le chariot). C’est pas pour le style — c’est pour éviter que ça vire mal.
Et on ne met jamais un bébé de moins d’un an dans un chariot : c’est trop instable, la tête n’est pas soutenue, et c’est dangereux.
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Le casque : non négociable
L’enfant doit porter un casque bien ajusté, à sa taille. Même chose pour vous. Vous êtes son modèle. Si vous skippiez le casque avant, c’est le moment d’adopter la nouvelle religion.
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Soyez visible comme un panneau LED
Rouler le soir ou la nuit? Lumières à l’avant et à l’arrière, réflecteurs sur le chariot, fanion orange fluo qui flotte dans les airs… Plus vous êtes visibles, plus vous êtes en sécurité. Et non, une petite lumière cheap à 10$ n’est pas suffisante.
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Appliquer le code de la route (oui, même si vous êtes à vélo)
Stop, feux rouges, sens unique, priorités : les cyclistes ont les mêmes obligations que les automobilistes. On signale nos intentions, on roule à droite, et on ne fait pas du slalom entre les piétons comme dans Mario Kart.
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Penser pour deux
Sur une piste cyclable achalandée, on ne roule pas juste pour soi. On anticipe, on garde ses distances, et on prévient quand on dépasse. Un coup de sonnette ou un “je suis avec un enfant!” dit à voix haute, ça évite bien des accrochages.
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Pas d’écouteurs, pas de textos
C’est illégal, c’est dangereux, et ça peut vous coûter 140$ d’amende à Montréal. Sans blague.
Bref : rouler avec un enfant, c’est pas compliqué, mais ça demande d’être conscient.e, visible et préparé.e. Le vélo, c’est une belle liberté. Encore faut-il savoir comment la partager.
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