Dans le portefeuille de Lauriane Lalonde

Dans le portefeuille de, c’est une série où on fouille sans gêne dans les finances des personnalités publiques. Revenus, dépenses, petites folies ou grosses erreurs, on découvre leur rapport à l’argent sans filtre. Aujourd’hui, c’est l’humoriste Lauriane Lalonde qui vide ses poches et nous dit tout.

Je suis dépensière, quand même, mais c’est comme des phases. Mettons, quand je suis triste, je dépense, je dépense, puis, à un moment donné, je check mon compte, puis j’suis comme : « Ouais, non, va falloir qu’on économise maintenant. »

J’ai à peu près 25 000 $ en économies. J’trouve que c’est bien. Des fois, c’est parce que j’oublie ce que j’ai dans mon CELI. Je regarde mon compte ou je fais mes dépenses de tous les jours, puis je suis comme : je suis le petit gars dans Maman, j’ai raté l’avion. Puis après ça, je revois mon CELI qui est plus bas sur l’application de ma banque, puis je suis comme : « OK, c’est correct. »

J’ai un rapport un peu de peur avec l’argent. Ça m’intimide beaucoup. Mes parents m’ont vraiment toujours dit : « Économise, mets ça de côté. » Tu reçois une carte de fête, tu es comme : « Yey! » Ils sont comme : « Non, c’est ça, va falloir que tu mettes ça de côté. »

Investir dans des bons tatoueurs. Souvent, on est comme : « Il y a un apprenti tatoueur qui fait ça pas cher. » Là, tu te ramasses avec comme la lèpre. Moi, j’essaie d’éviter ces situations-là.

Souvent, quand j’arrive en quelque part d’avance, je spotte la librairie la plus proche, puis je suis comme : « Je vais aller m’acheter un petit bouquin. » J’ai l’impression que ça ne compte pas parce que j’achète de la connaissance, mais ça compte. Ça compte vraiment là, à coup de 30 $.

J’aimerais ça avoir un sac Birkin. Ça a pas rapport, c’est comme des sacoches à 13 000 pièces. 13 000 pièces? Non, je ne vais pas avoir ça. Mes jeans, ils ont des trous dedans. Je ne veux pas avoir un sac qui coûte cher, mais elle est tellement le fun. C’est comme une grosse sacoche de madame. Tu mets tes livres là-dedans, tu mets des breloques. « Ouais, c’est ma sacoche, je m’en fous. » Tu la garoches sur le banc du bar quand tu arrives dans le bar. « Ouais, mon sac, je m’en fous. » Ça, j’aimerais ça.

C’est vraiment facile d’ouvrir un CELI. Ça prend deux secondes, je l’ai fait sur mon cell, puis ça marche. Tu fais de l’argent, ça, c’est crazy. C’est comme un hack.

Quand je vais en friperie, je pense que c’est comme gratuit vu que c’est moins cher. J’oublie que je n’aime rien dans la vie, puis que j’aime ça porter des hoodies et des jeans noirs. Puis là, je vois comme une espèce de camisole avec une fente dans le milieu, puis comme des plumes, puis je suis comme : « Ça, c’est tellement moi. » Je l’achète, puis ça coûte 7 pièces, puis je ne la mets jamais. Tu vois les autres baddies dans le friperie qui osent, qui ont comme des mèches, puis là, tu es comme : « Moi aussi, je suis de même. »

Je suis pas de même.