Dans le portefeuille d’Alexis Fortin

Dans le portefeuille de, c’est une série où on fouille sans gêne dans les finances des personnalités publiques. Revenus, dépenses, petites folies ou grosses erreurs, on découvre leur rapport à l’argent sans filtre. Aujourd’hui, c’est l’humoriste Alexis Fortin qui vide ses poches et nous dit tout.

Depuis que j’suis petit, je suis vraiment économe. J’avais ma petite banque quand j’étais petit, pis j’enlevais jamais rien de là. Là, c’est un peu de même que je gère mon compte, aussi, aujourd’hui. Je mets mes affaires là, j’y pense plus jamais et j’essaie de tout le temps avoir de côté, en cas de bad luck, un petit coussin, un petit bas de laine.

En ce moment, on se parle et je suis à mon plus pauvre de ma vie. Donc là, je dirais que j’ai peut-être 10 000 $ d’économies sur lesquelles je peux me fier à peu près.

C’est un chandail. Je l’ai mis deux fois et mes amis m’ont dit que j’avais l’air d’un divan. J’ai absolument regretté ce chandail-là qui m’a coûté à peu près 40 $ plus shipping, je dirais. Donc, c’est pas une grosse dépense, mais c’est un gros regret.

La voiture, c’est quand même une bonne dépense, même si ça coûte cher, c’est gossant. À Montréal, surtout. Mais ça donne des contrats en humour d’avoir sa voiture puis d’être un peu libre et indépendant.

Beaucoup les restaurants, puis aussi tout ce qui est gear de tennis. Tennis Zone, ma boutique préférée, j’y vais souvent. Je suis fan de porter du beau linge de tennis, plus que dans la vraie vie, même.

Mettons que j’avais vraiment, vraiment beaucoup d’argent, je m’achèterais un terrain de tennis intérieur. Ça, c’est ce que j’adorerais le plus. Puis aussi, j’achèterais un ami qui est aussi bon que moi, qui pourrait jouer avec moi tout le temps dessus.

Ma carte n’a jamais été déclinée parce que justement, j’ai tout le temps ce petit coussin.

À un moment donné, pour la fête de 14 ans d’un ami, j’avais 14 ans aussi, j’ai pas juste des amis jeunes, mais j’avais acheté une sorte de petite statuette dégueulasse au Winners que je lui ai donnée en genre de joke. Et depuis, à chacune de nos fêtes, on se la redonne. On a ce fardeau-là, chez nous, de devoir mettre une statuette complètement ugly.

Pis, ce qui est gossant, c’est que finalement, sa fête est comme plus proche de la mienne. Dans le fond, c’est moi qui ai comme la statuette neuf mois dans l’année jusqu’à ce que j’y redonne pour ces trois mois. Je trouve que c’est une garde partagée qui est pas super juste..

Ça peut être payant quand t’allies plein d’affaires, quand t’as plein de talents. Quand t’as un bon mois, puis que tu combines des deals de réseaux sociaux, des shows corporatifs, un peu de shows de bar ici et là, que tu as été vraiment en mouvement, ça peut quand même être payant.