Comment devenir riche avec l’astrologue Ginette Blais

« You are a money maker. » « L’abondance financière est plus accessible que vous ne le pensez. » « You are a money magnet. » Voici le genre de publications sur lesquelles notre journaliste Florence tombait de plus en plus souvent, sur les réseaux sociaux, dans les derniers mois. Est-ce que faire de l’argent serait en train de devenir une question de croyances et d’attitudes, plutôt qu’une question mathématique?

Apparemment, our certains, manifester de l’argent et de la réussite va bien au-delà des chiffres et des finances. Ça vire carrément spirituel. C’est ce mélange étrange entre intuition et logique que Florence a voulu explorer dans ce micromag.

Elle s’est donc lancée dans une quête : quel impact ont nos croyances et notre attitude face à l’argent sur notre réalité financière? En cherchant les deux extrêmes, elle consulte d’abord Ginette Blais, astrologue et tarologue, et Jacques Forest, enseignant en psychologie à l’UQAM.

Jacques Forest, chercheur en psychologie, met le dit d’entrée de jeu : l’argent, bien qu’on le pense rationnel, est tout sauf logique. C’est « rationnel et émotionnel », et notre perception de la richesse ou de la pauvreté est souvent influencée par des croyances personnelles. Par exemple, quelqu’un qui se sent « né pour un petit pain » se retrouvera souvent coincé dans des situations financières qui reflètent ce manque de confiance en ses capacités. Ces croyances sont puissantes et peuvent autant nous freiner que nous pousser à changer.

Ginette Blais, elle, est dans l’énergie et la visualisation. Pour elle, manifester la richesse, c’est aligner ses désirs avec des rituels concrets. Elle s’écrit, par exemple, un chèque d’un million de dollars à l’ordre de… Ginette Blais, signé « L’univers ». Pour elle, c’est une promesse, un engagement envers elle-même de recevoir cette abondance. Et si ça tarde à se manifester? Pas grave : le tarot est là pour lui rappeler qu’elle doit encore acquérir certaines connaissances.

La façon dont les gens dépensent ou économisent est aussi influencée par des valeurs sociales, que ce soit le capitalisme à outrance ou une quête de reconnaissance par la richesse.

Jacques Forest rappelle que le bonheur lié à l’argent atteint un sommet dans une fourchette de revenus de 60 000 à 110 000 $ annuellement. Dépasser ce seuil pourrait même nuire au bien-être, un peu comme manger trop ou pas assez.

En gros, l’objectif, c’est de trouver un « juste assez » financier qui nous procure sécurité et confort, sans causer de tracas. « La plus grande richesse que l’on possède, c’est le temps », affirme-t-il, expliquant que les pays qui priorisent le temps au-delà de l’argent sont en général plus heureux.

Comme notre perception de la richesse est en grande partie façonnée par nos émotions et nos croyances, certains thérapeutes financiers se sont donnés pour mission d’aider leurs clients à redéfinir leur relation à l’argent.

Natasha Knox, thérapeute financière aux États-Unis, parle d’une cliente qui, malgré un compte bancaire bien garni, est obsédée par chaque dépense. Elle peut passer des heures à analyser une simple paire de chaussettes à 20 $, craignant de faire une mauvaise décision. Cette anxiété peut être irrationnelle, mais elle est bien réelle et exige un travail de rééducation émotionnelle.

Que vous soyez le genre à garder un œil sur chaque cent ou à rêver de millions en vous connectant à votre « troisième œil », il semble que notre rapport à l’argent se joue surtout dans notre tête. Plusieurs études en psychologie démontrent que changer notre mentalité par rapport à la richesse peut vraiment influencer notre niveau de bonheur.

Alors, pour ceux qui doutent encore, pourquoi ne pas tenter d’ajouter un peu de pleine conscience à vos finances? Et si ça ne marche pas, rien ne vous empêche de rester ouvert aux bonnes vibes de l’univers.

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