Immersion
6 jours de rando et vélo dans les Laurentides
En octobre dernier, Elliot a enchaîné 4 jours de randonnée au lac Archambault puis 2 jours de vélo au Parc du Mont Tremblant!
Malgré quelques imprévus en route, il n’a pas laissé la pluie (et la grêle) mettre fin à son aventure!
Une matinée plus douce que les autres
Certains matins vous frappent d’une lourdeur, d’autres vous glissent entre les mains comme une douce promesse d’aventure. Ce jour-là, l’énergie était au rendez-vous. C’était le point de départ d’une aventure en plein air qu’on devine spontanée. La quête du jour ? Un abri. Peu après, l’objectif est atteint : un refuge simple, rustique, mais fermé. Qu’à cela ne tienne, improvisation oblige, les préparatifs pour une soirée dans la nature commencent, avec une fière conviction : « On start ça ! ». Avec un peu de débrouillardise et surtout beaucoup d’enthousiasme, la soirée s’annonce belle.
Car en pleine nature, même le verbe « manger » se réinvente : une popote concoctée sur place et directement savourée sur la terre elle-même, sans assiettes nécessaires – minimalisme et efficacité en un seul geste.
Quatre jours d’instinct et d’émerveillement brut
Arrivé au quatrième jour, l’ambiance reste fidèle au ton : rustique, décomplexé et immergé dans ce que la nature a de plus vrai. Pas de douche en 48 heures – mais qui s’en plaint ? « Si vous buvez ça, c’est totalement et naturellement filtré ! Vive la nature ! », lance-t-on, avec une pointe d’ironie joyeuse. Ici, l’eau est partout, des étangs aux ruisseaux en passant par les flaques. Et qu’importe les bottes mouillées : le charme brut du moment l’emporte sur tout.
Mais cette aventure ne se résume pas uniquement au contact direct avec la nature. Elle propose aussi un détour vers l’Histoire. Direction un lieu mémorable : le site historique d’un crash d’avion survenu le 20 octobre 1943. En contemplant cette trace du passé – avec un clin d’œil à la date anniversaire presque parfaite, 80 ans plus tard – on ressent ce mélange rare entre respect et fascination.
Des moments simples qui marquent
Cette expédition, bien qu’intense et parfois maladroite, est ponctuée de moments légers et absurdes. Entre un barrage de castors croisé en chemin et des chansons spontanément entonnées, l’expérience oscille entre communion avec la nature et véritable légèreté bienvenue.
Les imprévus rythment le voyage, qu’il s’agisse de naviguer entre refuges fermés ou d’apprivoiser des toilettes d’extérieur plutôt spartiates. Mais c’est précisément dans cet inconfort que brille l’essentiel : il s’en dégage une authenticité brute et désarmante. Dans ces moments, on apprend à vivre sans artifices, à se soutenir avec humour, et à redécouvrir le plaisir des petites victoires.
Retour à la civilisation, retour à soi
Chaque aventure a une fin, et celle-ci ne fait pas exception. Au dernier matin, le sentiment est mélangé : la satisfaction d’avoir tenu bon, mais aussi une envie inévitable de prolonger cette parenthèse hors du temps. La fatigue physique n’empêche pas une certaine fierté – « comme un Spartan » qui aurait affronté et triomphé des premières embûches.
Ce récit n’est pas seulement celui d’une escapade en nature. Il rappelle à chacun d’entre nous cette capacité que nous avons à sortir de notre quotidien, à vivre intensément les instants, même ceux les plus inconfortables, et à y découvrir des leçons pour soi-même. Que vous soyez un aventurier chevronné ou simplement en quête d’un changement de rythme, cette histoire donne une furieuse envie de s’habiller chaudement, de chausser vos meilleures bottes et de partir, l’esprit ouvert, pour affronter ce que la nature et l’Histoire ont à offrir.
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