5 conseils pour réussir la nage en eau libre pendant un triathlon
5 conseils pour réussir la nage en eau libre pendant un triathlon
L’épreuve de natation est souvent la bête noire de bien des athlètes de triathlon. Imprévisible, inconfortable, exigeante, c’est cette nage de 1.9 km qui donne le ton pour le reste de la course, et la pression est au rendez-vous. Pour plusieurs, la peur de l’eau ou l’appréhension des vagues, du froid ou des contacts physiques avec d’autres nageurs peuvent s’avérer paralysantes.
C’est en entendant les craintes et les peurs de nombreux athlètes qu’on s’est dit qu’une petite liste de conseils ne serait pas de trop. On s’est donc tournés vers Rachelle Dion, une jeune athlète inspirante qui a complété son premier Ironman à Lake Placid, dans le Maine, cet été (on l’adore).
Voici SES conseils pour réussir votre nage:
1. Le wetsuit, votre meilleur allié
Rachelle ne peut pas se passer de son wetsuit quand elle nage. Ça lui permet de flotter et de glisser sur l’eau. Smooth sailing, comme on dit. Depuis quelques années, le wetsuit est permis dans les épreuves de triathlon même si les températures ne présentent aucun risque d’hypothermie. La température de l’eau est mesurée une heure avant le début de l’événement, le jour de la compétition. Il est assez rare que l’eau soit trop chaude pour interdire le wetsuit, mais il faut quand même se préparer à cette éventualité.
2. Utilisez une technique qui vous permet de regarder vers l’avant
Si vous vous êtes pratiqués à la piscine, le lac peut être traître. Les lignes qui vous aident à nager droit et à aller dans la bonne direction ne sont plus là. Ça peut être extrêmement déstabilisant d’arriver le jour de l’épreuve sans ces repères. Pour éviter une mini panique, optez pour une technique qui vous permet de garder le regard vers l’avant lorsque vous prenez votre respiration. Dans les semaines qui précèdent votre triathlon, pratiquez-vous à respirer des deux côtés et à regarder par en avant. Durant la natation, il y aura beaucoup de mouvements dans l’eau. Aidez-vous en fixant un point (genre, une bouée) quand vous lèverez la tête (à chaque six coup de bras) pour vous assurer d’être dans la bonne direction.
3. Être prêt mentalement au départ
Le début du triathlon est marqué par une course vers l’eau et une nage encombrée où il faut souvent jouer du coude. J’ai un ami qui s’est déjà fait arracher sa puce à la cheville par un autre nageur et qui a dû plonger au fond du lac pour le récupérer. Stressant. Mettez toutes les chances de votre côté en vous préparant mentalement. Prenez de grandes inspirations et expirations avant d’entrer dans l’eau. Calmez votre rythme cardiaque. Échauffez vos épaules. Ça va bien aller. Une fois dans l’eau, peut-être opterez vous pour le sillonage, afin de diminuer l’effort. Ça consiste à se réfugier derrière quelqu’un afin de suivre la vitesse de la personne en avant. Il suffit de spotter une personne de votre niveau, et qui maintient une vitesse qui vous convient.
4. Testez la marchandise
Rachelle recommande d’aller nager dans le lac la veille ou quelques jours avant l’événement. Ça vous permet de connaître le lac et ses courants. Selon les conditions du lac, vous devrez ajuster votre nage. Par exemple, lorsque le courant est fort, il est conseillé d’effectuer des mouvements amples et lents pour maximiser la distance parcourue à chaque coulée. Si l’eau est plutôt agitée, il vaut mieux effectuer des mouvements courts et rapides, et surtout, ne pas paniquer.
Regardez la vidéo pour connaître tous les conseils de rachelle.