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Y a-t-il des bons cafés à l’UQAM?

Voici notre palmarès deux laits un sucre.

Par
Thomas Dufresne-Morin
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Il est important pour tout étudiant·e d’avoir son spot d’études à l’extérieur des murs de l’université. J’avais une idée préconçue sur le campus de l’UQAM (Université du Québec à Montréal) – après tout, qui n’en a pas? En effet, je m’imaginais que les étudiant·e·s étaient condamné·e·s à s’installer dans un des Van Houtte, Second Cup ou Tim Hortons répandus à travers le centre-ville pour étudier ou socialiser. Soyons honnête, ce n’est pas devant un deux crème deux sucres qu’on trouve la motivation d’entamer sa lecture de La Distinction de Pierre Bourdieu.

La rentrée universitaire approchant à grand pas, j’ai cru bon de questionner mes idées préconçues sur les cafés entourant l’UQAM. J’ai pris une petite marche dans le quartier, en quête du meilleur cortado du secteur.

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Café Léo :

À la sortie du métro, mon regard perce l’horizon et s’arrête sur l’enseigne du Café Léo, tout juste derrière celle du Devoir. C’est dans ce café aux murs blancs et aux hauts plafonds que je commande un premier cortado. Dans le comptoir, sur lequel se pose la belle lumière traversant les grandes vitrines, se trouvent de petites viennoiseries. Je constate rapidement que l’endroit a été pensé pour y travailler : le design minimaliste, la grande population de prises électriques et la musique à un faible niveau mettent en place des conditions optimales pour de longues heures passées à faire ses recherches. Si les cafés coupent souvent les coins ronds en termes de chaises, celles de Léo sont très confortables. Plusieurs tables sont assez grandes pour t’accueillir toi et tes collègues de classe pour une révision de groupe en prévision des premiers examens intra! Niveau prix, c’est dans la moyenne des cafés montréalais, j’ai payé mon cortado 3.75 $ avec taxes.

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La graine brûlée

En mettant les pieds dans La graine brûlée, je m’arrête un instant pour me demander si je suis bel et bien dans un café, et non dans un parc d’attraction. Entre le wagon de montagnes russes et la structure jaune en forme de carrousel se trouvent bel et bien des tables, et les gens y boivent des cafés. La diversité de plats proposés sur le menu est fort impressionnante ; en plus des cafés et boissons glacées, La graine brûlée propose des cocktails, ce qui termine bien une séance d’études. La musique funk est à un niveau assez élevé, tout comme le sont aussi les conversations des personnes autour de moi. Je crois que c’est un meilleur endroit pour socialiser, que pour étudier ; mais ça, c’est parce que ça me prend tous les efforts du monde pour trouver ma concentration. C’est le café le plus chérant que j’ai visité, pour ce qui est des cortados, ce dernier étant offert au coût de 4,30 $ avec taxes+tx. Sinon, les petits gâteaux aux bananes sont très bons, et la limonade au matcha est des plus rafraîchissante!

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Café Saint-Henri

Ma promenade me mène dans le quartier latin, où se trouve l’une des succursales de Café Saint-Henri. Première chose que j’entends en y entrant : la musique de la rappeuse anglaise Little Simz. Ça me met dans un bon mood pour travailler, ça! Dans cet espace au look post-industriel – les étudiant·e·s en design me corrigeront, je ne sais pas de quoi je parle – se trouve aussi une grande variété de tables où s’installer, que l’on soit solo, ou à plusieurs. J’aime bien l’ambiance, c’est moins « froid » qu’au Léo, sans être aussi chargé qu’à La graine brûlée. Les prix sont bien aussi, mon cortado y était 3.80 $ plus taxes.

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Le Parva

La canicule de fin d’été m’oblige à interrompre ma quête de cafés pour trouver refuge dans la BANQ. Je me dis qu’une petite pause lecture au frais ne me ferait pas de mal. En y entrant, je vois à gauche le café Parva, dont j’avais oublié l’existence. Ce petit café se trouvant au rez-de-chaussée de la grande bibliothèque est idéal pour s’envoyer une dose de caféine pendant une longue session d’étude. Comme on n’a pas à sortir à l’extérieur du bâtiment pour s’y rendre, on ne perd pas le beat. Une fois le café siroté, on n’a qu’à remonter aux étages supérieurs pour étudier! Le cortado y était 3.60 $, ce qui est un bon deal.

Comme je dépasse largement la dose quotidienne de caféine recommandée par le guide alimentaire canadien, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui. En tous cas, je m’étais trompé sur le potentiel de l’UQAM en termes de café : il y en a pour tous les goûts et tous les types d’étudiant·e·s! Même pour les personnes qui se contentent des cafés du Tim!