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Votre concentration en arrache depuis le début de la pandémie? Voici quelques trucs
Si la pandémie était une randonnée, on serait rendu à l’étape où on reprend notre souffle au sommet de la montagne avant de redescendre. Pis quelqu’un dirait à ce moment-là «Y en a plus de fait qu’il en reste à faire», en essayant de rassurer tout le monde.
Par contre, même si on est sur la descente, on n’est pas encore sorti du bois. Et si vous êtes comme moi, votre cerveau n’est pas encore déconfiné. Même si la vie reprend son court, de mon côté je peine à ramener mes facultés cérébrales à l’état «prépandémie».
Semblerait d’ailleurs que je ne sois pas le seul, comme le mentionne cet article du journal britannique The Gardian. Le «cerveau de pandémie» est bel et bien un phénomène identifié auprès des humains qui ont vécu beaucoup de stress et d’isolement dans la dernière année (tout le monde?). Ces deux choses affectent nos aptitudes cognitives, dont la mémoire et la concentration, mais ont aussi des répercussions physiques sur notre corps: augmentation des maladies cardiaques, dérèglement du sommeil, sans compter la dépression et l’anxiété.
Bref, le genre de trucs qui peuvent ruiner votre week-end… ou votre semaine de travail.
Mais maintenant que la vie reprend, comment peut-on ramener notre cerveau à son état originel? Est-ce possible de redevenir le génie que nous étions avant de devoir mettre un masque, du Purell et regarder Tiger King?
Voici quelques pistes de solution.
Faire du sport
On dirait que ce conseil revient une fois sur deux, peu importe le problème. Tu veux perdre du poids? FAIS DU SPORT! Tu veux mieux dormir? FAIS DU SPORT! Ton frigo coule? FAIS DU SPORT!
Bouger pourrait accélérer ce retour à la normale.
Blague à part, si ce conseil revient aussi souvent, ça doit être pour une bonne raison. Dans le cas qui nous intéresse, semblerait que le sport permet d’améliorer la «neuroplasticité» de notre cerveau, c’est-à-dire sa capacité à s’adapter et changer.
Bouger pourrait donc accélérer ce retour à la normale. Ou, au pire, réparer votre frigo (mais ça c’est pas prouvé encore).
Écouter de la musique
Si, comme moi, vous êtes plutôt du genre «passif», voici un conseil Ô COMBIEN facile à suivre: laissez la musique faire la job.
Dans ces moments où notre cerveau n’arrive plus à se concentrer, on a ce réflexe d’essayer de l’accélérer plutôt que de le calmer.
Eh oui, apparemment que l’écoute de musique augmente la production d’ocytocine dans le cerveau, ce qui aide à développer l’empathie et la générosité. Parait même que composer de la musique ou jouer d’un instrument serait encore plus efficace que d’en écouter.
Peu importe vos talents, la musique écoutée ou jouée pourrait être la clé vers un retour à la normale pour votre cerveau. Et rien ne vous empêche de mixer cette solution avec vos activités sportives ou professionnelles. À condition d’avoir des écouteurs ou d’être ce genre de plaie qui se fout d’imposer sa musique à tout le monde avec son haut-parleur Bluetooth.
Ralentissez vos pensées
Dans ces moments où notre cerveau n’arrive plus à se concentrer, on a ce réflexe d’essayer de l’accélérer plutôt que de le calmer. Boire du café, manger du chocolat ou n’importe quelle autre affaire qui donnera un «kick» à votre mental semble la solution à ce cerveau «lent».
Mais la vérité, c’est qu’il faut faire l’inverse. Si vous surstimulez votre cerveau, vous le déconcentrerez davantage et vous aurez de la difficulté à vous retrouver dans ce bon vieux «moment présent» que l’on recherche tant.
La méditation est votre alliée.
La méditation est votre alliée dans ces moments-ci. Prenez l’habitude de vous poser quotidiennement pendant environ 15-20 minutes et vous concentrer sur votre respiration. Puis laissez aller et venir les idées sans vous accrocher à une en particulier. Après avoir intégré la méditation pleine conscience dans votre routine, vous remarquerez que vous ne pourrez plus vous en passer.
Sachez aussi que la méditation est une aptitude qui se développe et se pratique. Commencez progressivement et ne vous en voulez pas si certaines séances sont plus difficiles que d’autres. Vous pouvez aussi faire de la méditation guidée à l’aide d’applications gratuites et payantes, et même avec des vidéos sur YouTube.
Namasté pis toute.
En parler
Si vous avez le cerveau dans le Jell-o, je vous invite à en parler à votre entourage pour découvrir… qu’EUX AUSSI ! Personnellement, c’est ce que j’ai commencé à faire, par pure curiosité. Et j’ai réalisé que BON DIEU que je n’étais pas le seul dans cette situation.
La place que le virus prend dans nos têtes sera progressivement disponible pour autre chose de plus positif.
En ce moment, presque la moitié de mes ami.es se sentent comme des zombies et peinent à relancer leur cerveau comme avant. Et honnêtement, savoir ça m’aide à me pardonner de ne pas être à mon meilleur en ce moment. Évidemment, je ne me complais pas là-dedans, mais au moins ça me permet de me donner un ti-break les journées où je me déteste d’avoir fait presque rien à part manger des céréales.
Les sentiments que l’on vit sont toujours plus universels que l’on croit, alors partageons-les et aidons-nous à feeler mieux, ensemble.
Soyez patient
Peu importe l’avenue que vous choisirez pour vous sortir la tête de l’eau, laissez le temps faire les choses. L’hypervigilance occasionnée par la COVID va finir par s’estomper, et la place que le virus prend dans nos têtes sera progressivement disponible pour autre chose de plus positif.
Ça va bien aller qu’ils disaient. Espérons maintenant qu’ils avaient raison.
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