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Voici comment j’ai construit mon site web en trois heures

Et combien ça m'a coûté!

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La semaine passée, je me suis dit sur un coup de tête que je devrais avoir un site web. J’avais une semaine chargée d’écriture, je devais faire la promotion de ma soirée d’humour et, en plus, apprendre des textes. C’était la pire semaine pour m’imposer une tâche monumentale.

Heureusement, me créer un site web a été significativement plus simple que prévu. Je vais profiter de mon expérience pour vous partager les grandes lignes l’exercice. Commençons par le début.

1- Trouver le nom de domaine

Le nom de domaine, c’est la série de lettres que les gens vont taper dans leur barre d’adresse pour se rendre à votre site. En général, ça se termine par .com, sauf dans le cas où un petit vlimeux l’a réservé avant vous.

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C’était le cas pour moi. pierrelucracine.com était pris. Je devais trouver une façon de contourner le problème. J’avais plusieurs choix, une de mes options était d’opter pour pierre-lucracine.com avec le trait d’union. Après tout, c’est la façon correcte d’écrire mon nom. Par contre, je me suis dit que ça porterait à confusion. Les gens pourraient écrire pierre-luc-racine.com ou pierreluc-racine.com.

Une autre option, c’est de rajouter des lettres dans mon nom de domaine. Par exemple, j’aurais pu y aller pour lepierrelucracine.com ou en plus long lefameuxpierrelucracine.com. J’ai vu plusieurs humoristes américains faire des équivalents de pierrelucracineestdrole.com.

De nos jours, tous les suffixes sont acceptés, j’aurais pu y aller pour pierrelucracine.poutine ou pierrelucracine.pizza ou encore pierrelucracine.xxx.

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J’ai évité ce dernier pour deux raisons. La première, c’est qu’il y a deux e de suite et c’est toujours bizarre quand ça se produit en français. Ensuite, ce n’est pas une pratique usuelle ici et j’aurais eu l’air d’un animateur de mariage en 2003.

Mon choix fut de substituer le .com par quelque chose d’autre. De nos jours, tous les suffixes sont acceptés, j’aurais pu y aller pour pierrelucracine.poutine ou pierrelucracine.pizza ou encore pierrelucracine.xxx si je voulais m’assurer de ne pas repousser les gens avec mon adresse.

J’ai choisi pierrelucracine.ca pour une vingtaine de dollars par année. Remarquez que j’aurais pu acheter toutes les adresses, mais je suis trop pauvre pour ça.

Damn, faudrait ben que je passe au moins un article sans mentionner que je suis un pauvre artiste!

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Après avoir eu ma nouvelle plaque d’immatriculation virtuelle, je devais la coller sur une voiture. Pour ça, j’avais besoin d’un hébergeur.

2- Trouver un hébergeur

L’hébergeur, c’est la compagnie qui vous assignera de l’espace dans un de ses serveurs afin de répondre à la demande de vos visiteurs. Il y a en une multitude qui offrent des forfaits variés.

Plus besoin d’apprendre à coder pour créer un site web de nos jours.

Je n’ai pas grand conseil à vous dire à part de les magasiner. Dans ma situation, mon site n’est pas très massif. Il ne sert pas à propulser des vidéos ou à recevoir de fichiers lourds. Et on ne se fera pas de cachette, je ne pense pas que les gens vont se mettre à consulter le pierrelucracine.ca par milliers.

J’ai profité d’une offre à 5$/mois pour un an (et ensuite ça devient 15$/mois). À la fin cette année, je vais sûrement migrer vers un autre hébergeur qui sera plus proche du 10$/mois afin de conserver le 60$ d’extra dans mes poches.

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3- Construire son site

Plus besoin d’apprendre à coder pour créer un site web de nos jours. Certains systèmes simples et gratuits existent. Personnellement, j’aime beaucoup WordPress. C’est toujours le squelette que j’utilise pour tous mes sites.

Personnaliser son site web avec WordPress est aussi simple que créer son personnage dans Les Sims. On choisit un thème qu’on aime et ensuite on modifie ce qu’on veut.

La mode actuelle est aux sites simples qui frôlent presque un look minimaliste à la Tumblr. Lorsque j’ai commencé à bloguer en 2009, on utilisait toute de sortes de patentes qui apparaissent à l’écran pour montrer ses différents feeds de médias sociaux. De nos jours, ça alourdirait la visite sur une tablette ou un téléphone.

Le site est maintenant en ligne. Vous pouvez visiter le pierrelucracine.ca en grand nombre!

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Certains thèmes sont payants, d’autres sont gratuits. Par exemple, pour le site de mon podcast 3Bieres, j’avais payé un genre de 55$ US pour le thème qui me permettait d’avoir un flux RSS facile pour les podcasts ainsi qu’un gros bouton play sur le site. Depuis, les habitudes d’écoute de nos auditeurs ont changé et plus personne ne passe par le site pour écouter notre show.

Donc, le site est maintenant en ligne. Vous pouvez visiter le pierrelucracine.ca en grand nombre!

Alors, pour répondre aux questions de la semaine passée:

1-Combien ça m’a coûté?

Pour mon nom de domaine, c’est un 20$ par année et pour mon hébergement, la facture est de 60$ pour la même période. On parle donc de 80$ US pour une période de 12 mois. C’est quand même raisonnable.

Aussi, sûrement qu’un expert trouverait un million d’erreurs dans la manière dont j’ai bâti mon site.

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Cette nouvelle plateforme n’est probablement pas optimisée, mais ça m’aurait coûté des centaines de dollars, voire des milliers engager un professionnel. Ma job d’amateur est au moins passable et ça me satisfait.

2- Combien de temps ça m’a pris?

WordPress a beaucoup changé depuis la dernière fois où j’ai joué dedans. En tout, ça m’a pris environ 3-4 heures pour créer pierrelucracine.ca. Le résultat est assez épuré.

C’est du temps que j’aurais pu prendre à relaxer à jouer à des jeux vidéo, mais le processus n’a pas été un casse-tête frustrant pour moi.

La tâche était somme toute assez simple comme je n’ai pas à afficher d’inventaire en ligne, de calendrier de spectacles ou de système de paiements. Le plus laborieux fut d’implanter un formulaire pour m’écrire et ça m’a pris 15 minutes gros max à apprendre comment faire et le placer.

3- Est-ce que ça valait la peine?

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Seul le temps me dira si je recevrais pour 80$ de contrat grâce à mon site, mais c’est un montant assez petit pour ne pas que ça soit la catastrophe si j’ai fait ça pour rien.

Concernant le peu de temps investi pour le créer, c’est du temps que j’aurais pu prendre à relaxer à jouer à des jeux vidéo, mais le processus n’a pas été un casse-tête frustrant pour moi.

L’entretien sera facile. Je pourrais utiliser une des sections de mon site pour commencer à bloguer comme un journal de bord de ma vie d’artiste, mais je n’ai pas vraiment le temps pour ça.

À moins de grosses annonces de tournées, le site ne me demandera pas de maintenance. Je vais continuer à mettre mes nouvelles sur mon profil Instagram.

Donc, voilà, c’est fait mon site est en ligne. Comme je l’ai déjà dit, je vois souvent mes projets comme des bouteilles à la mer. Reste à voir si quelqu’un sera intéressé par celui-là!

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