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Voici comment emmener votre enfant au bureau sans vous faire des ennemis

On n’a pas toujours le choix.

Par
Claudia Turcotte
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Emmener son enfant au bureau : oui ou non?

En fait, c’est une fausse question parce que parfois, on n’a juste pas le choix. Avec la relâche en cours, plusieurs parents seront contraints d’emmener leurs enfants sur leur lieu de travail.

Comment faire pour ne pas recevoir de vos collègues un pamphlet sur la contraception au prochain échange de cadeaux de Noël? Déjà que depuis que votre kid va à la garderie, vous contaminez vos collègues avec des virus dont on n’a jamais entendu parler avant (le syndrome pieds-mains-bouche, sérieux, what the actual phoque?).

Voici donc quelques éléments pour vous aider à y voir plus clair.

Des collations en masse

BEAUCOUP de collations! Quand vous pensez en avoir assez, ajoutez-en encore. Une journée peut rapidement mal tourner quand on est à court de Fruit-O-Long à 4h moins quart.

À moins de travailler dans un dépanneur ou un Dollo, ne surtout pas lésiner sur les denrées. Remplissez votre sac comme si vous alliez monter l’Everest parce que pendant la relâche, les 3 mots les plus souvent prononcés par un enfant sont : « J’ai faim! ».

Ne vous fiez surtout pas à leur petite taille : un enfant peut ingérer un nombre surprenant de pattes d’ours quand l’envie lui pogne.

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Ah, et ne laissez pas votre enfant manger n’importe où. Trouver des papiers de barres tendres dans les plantes ou un sandwich beurre de peanut et confiture dans l’imprimante, c’est so-so.

Ne prêtez pas ce qui ne vous appartient pas

Le matériel de vos collègues, ce n’est pas un jouet. Même si ça semble anodin, ça peut être un irritant pour le ou la collègue en question.

Ça va peut-être vous donner un break pendant 2 minutes, mais Jasmine de la comptabilité ne trippera sûrement pas d’apprendre, grâce à une expérience de votre Petit Débrouillard, que sa Apple Watch ne flotte pas. En plus, sur une échelle de 1 à Monica Geller, vous ne savez pas à quel niveau de OCD se trouvent vos collègues.

Ne laissez pas vos collègues ramasser le bordel de votre kid

Faire du bricolage, c’est cool. Vos collègues qui sont pris pour ramasser des glitters pis du papier de soie partout, ça l’est pas mal moins.

Comme on ne jette pas nos déchets par terre, ramassons les cochonneries (aussi artistiques soient-elles) de notre progéniture au grand soulagement de ceux et celles qui partagent notre environnement de travail.

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Prévoir des jeux calmes

Le ballon, le hockey, la balle que tu lances pis qui colle sur un genre de cercle de velcro deux couleurs (IFKYK), ce n’est pas l’idéal. Casse-tête, coloriage, lecture, jeux de société, pâte à modeler, à la limite un bolo, ça passe mieux comme activités dans un lieu de travail.

Pensons aussi aux oreilles de tous et toutes en diminuant les décibels ou les sons agressants. Mettons que ce n’est pas le moment de ressortir le jeu Opération.

Soyons indulgents

Envers les enfants et les parents qui doivent partager leur espace, cette journée-là.

Envers les collègues qui ne sont peut-être pas habitués à être autour de petits humains.

Envers nos enfants.

Envers nous-mêmes.

Bonne relâche!