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Vélo (électrique)-boulot-dodo : la solution à l’auto solo?

Un petit moteur pour une grande transition énergétique, agréable et rafraîchissante.

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URBANIA et la marque saguenéenne de vélo Devinci s’associent pour explorer une tendance mondiale dans l’univers des transports actifs en milieu urbain : la bicyclette électrique.

C’est une scène que bien des cyclistes ont déjà vécue : en pleine journée de canicule, l’effort requis (et la sueur qui en résulte) pour faire avancer sa bécane fait vaciller ses convictions et donne envie, juste un instant, d’échanger sa place contre celle des automobilistes croisés en chemin, bien au frais dans leur véhicule climatisé. De plus en plus souvent, cet instant de rêverie est interrompu par le dépassement par la gauche d’une bicyclette qui roule vachement vite, enfourchée par une personne souriante, au sec, même pas essoufflée.

Bienvenue à l’époque du vélo à assistance électrique.

L’auto solo domine encore

La preuve n’en est plus à faire : pour les déplacements de courte ou moyenne distance en secteur urbain, la voiture n’est pas la solution idéale. C’est un véhicule polluant qui émet des gaz à effet de serre; il faut lui réserver de l’espace de stationnement dans des quartiers denses où chaque mètre carré vaut son pesant d’or; et le gain de temps qu’elle offre par rapport à d’autres moyens de transport est souvent marginal, voire inexistant.

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Pourtant, le nombre de véhicules ne cesse d’augmenter au Québec, en particulier celui des « camions légers » (VUS, fourgonnettes, etc.). À Montréal, la dernière enquête origine-destination, menée en 2018, révélait que l’auto est utilisée dans 68 % des déplacements matinaux, et que chaque ménage en possède en moyenne 1,79. À Québec, en 2017, il y avait en moyenne seulement 1,2 personne par voiture pendant l’heure de pointe matinale.

Le résultat de tout ça, c’est que le tiers des émissions de gaz à effet de serre du Québec (oui oui, le tiers!) provient du transport routier. Le gouvernement de la province reconnaît qu’il faut « utiliser, autant que possible, des moyens de transport actif » et « choisir des véhicules plus petits, qui consomment peu ou pas de combustibles fossiles ».

Allier l’utile à l’agréable

Un moyen de transport actif, un véhicule plus petit qui ne consomme pas de combustibles fossiles, ça vous fait penser à quelque chose? En termes plus clairs, est-ce que la bicyclette électrique pourrait finalement accélérer le déclin de l’utilisation de la voiture pour les déplacements quotidiens?

Quiconque a déjà essayé un tel bolide serait tenté de répondre par l’affirmative. Sentir l’énergie investie dans les premiers coups de pédale être décuplée est enivrant. Monter la côte qui se dresse sur son trajet sans avoir à se mettre sur la plus petite vitesse fait disparaître les pires craintes. Avoir un moteur qui compense le poids ajouté par ses emplettes (qu’on a pu acheter sans faire trois tours de pâté de maisons pour trouver une place de parking) donne le sourire. Et savoir que ses émissions carbone sont presque nulles est la cerise sur le sundae.

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Dans le rapport L’état du vélo au Québec en 2020, on apprenait que sur les 365 000 vélos électriques en circulation dans la province, 110 000 avaient été achetés au courant de l’année précédente, ce qui démontre l’engouement grandissant pour ce type de véhicule, et l’augmentation de l’offre. Si on ajoute à cela la croissance du nombre de kilomètres de pistes cyclables dans de nombreuses grandes villes du Québec, on peut conclure sans se tromper que la tendance n’est pas près de s’inverser.

Pourrait-on voir des incitatifs financiers à l’achat d’un vélo électrique, à la manière des crédits offerts aux personnes qui s’achètent une auto électrique? Il n’y en a pas pour le moment, mais des voix s’élèvent pour en réclamer, dont celle de Vélo Québec.

Pour tous les goûts

La plupart des grandes marques de vélo traditionnelles offrent maintenant des options électriques. Les innovations sont donc nombreuses : phares intégrés, écran affichant la distance parcourue et la vitesse, suspension avant ou arrière… Les montures peuvent désormais s’ajuster aux besoins de chaque personne.

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Vous voulez aussi utiliser votre bicyclette la fin de semaine sur des routes de terre ou des sentiers? Optez pour un vélo de route tout-terrain (gravel bike) ou de montagne électrique! Vous envisagez un usage moins intense, mais qui vous permettra quand même de faire un peu de cyclotourisme? Allez vers un vélo de cyclotourisme! Vous devez emmener vos jumeaux à la garderie avant de vous rendre au travail? Pourquoi pas un vélo cargo? Vous voulez simplement un vélo qui vous permettra de vous déplacer en ville, du point A au point B? Les options urbaines sont aussi nombreuses.

L’autonomie de chaque modèle varie grandement en fonction du ou de la cycliste, du relief, du degré d’assistance utilisée, etc., mais on peut s’attendre à pouvoir parcourir de 50 à 100 km, voire plus, sur une charge complète.

Ces vélos permettent de faire de l’exercice, de prendre l’air et de s’éloigner des frustrations de la congestion routière, le tout grâce à un petit coup de pouce alimenté par une énergie qui, au Québec, est verte et renouvelable.

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Vous êtes prêt.e à faire le saut dans la révolution électrique? Trouvez le détaillant Devinci le plus près de chez vous pour découvrir sa nouvelle gamme de vélos urbains!