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La « van life » est-elle encore abordable?

Parce qu’on rêve encore de partir sur la route malgré notre petit budget.

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Quatre95 et la Banque Nationale s’unissent pour vous rappeler que les économies, c’est jamais perdu, que ce soit pour un petit ou un gros projet!

On ne surprendra personne avec ce qui suit : les dernières années ont été difficiles pour plusieurs raisons, entre autres l’état de notre portefeuille. C’est pas compliqué : presque tout coûte plus cher. L’essence, les chiens, les voitures, LES MAISONS, les voyages… Le simple fait d’exister est-il maintenant au-dessus de nos moyens? Qu’en est-il de nos rêves à long terme?

Disons qu’il est facile de remettre à demain toute forme d’épargne nous permettant de nous rapprocher de rêves lointains.

Dans ce contexte, Quatre95 s’est demandé : qu’est-il arrivé à la van life, cette option autrefois abordable qui donnait la chance aux gens d’explorer le continent à moindre coût? Est-il encore possible de retaper une fourgonnette pour vivre sa best life sur la route? Combien ça coûte, aujourd’hui, se trouver une van?

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Plan de match pour économe patenteux

Vous n’avez pas beaucoup de moyens, mais vous êtes motivé.e et, surtout, vous disposez d’un luxe inestimable : du temps. Bonne nouvelle, votre rêve de vous joindre à la communauté de gens cool ayant une van n’est pas encore mort!

Nic et son ami ont dépensé au total environ 5 000 $ pour réaliser l’entièreté de leur projet.

Pour Nic, l’idée était de retaper une fourgonnette vite fait, bien fait, et en dépensant le moins d’argent possible. Résultat : Get a Room (Gar, pour les intimes), sa Ford E250, roule beau temps, mauvais temps chaque été depuis quatre ans. « J’ai rénové Gar avec mon ami qui travaille en construction, raconte-t-il. Ça nous a pris quatre fins de semaine. Il n’y a aucune finition, parce qu’on s’est tannés avant. C’est beau, mais c’est pas chic! »

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Qu’à cela ne tienne. Nic et son ami ont dépensé au total environ 5 000 $ (dont 1500 $ pour l’achat de la van) pour réaliser l’entièreté de leur projet. L’aspect le plus coûteux? Get a Room comprend deux fûts de bière. Pour installer le tout, les deux comparses ont dû acheter des fûts, transformer un congélateur en réfrigérateur et faire l’isolation des lignes du frigo vers l’extérieur. Oui, avec Get a Room, vous pouvez vous servir une p’tite frette directement à partir de votre chaise de camping.

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Pour le reste, l’argent a servi à payer le bois posé sur les murs et le plafond du véhicule pour couper l’humidité, et celui utilisé pour construire les deux lits, qui peuvent aussi être replacés en bancs. Il est important de souligner la débrouillardise de Nic : un des lits est fait avec les coussins originaux de la van, alors que le deuxième matelas provient d’un futon à 30 $ trouvé sur Marketplace. Pas de dépenses inutiles.

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« La seule grosse dépense qu’on a faite, c’est l’achat de quatre pneus à 1 300 $, parce qu’on aime faire du off-road, explique Nic. Autrement, il y a la vérification annuelle par un professionnel, puis le changement d’huile, donc ça revient environ à 250 $. Il faut dire aussi qu’on a récupéré Gar d’un ancien mécanicien, qui s’est bien assuré de remettre sa van à neuf avant de la vendre, donc jusqu’à maintenant, on n’a eu aucun problème. »

Si Gar est loin d’être luxueuse, elle fait néanmoins l’affaire, avec ses deux lits permettant à quatre personnes d’y voyager, son petit lavabo fonctionnel, sa batterie solaire, son système de douche extérieure, ses deux fûts et son petit frigo, qui peut contenir trois jours de nourriture.

Ce qui a permis à Nic de bâtir sa fourgonnette de rêve à petit prix, c’est de fabriquer une grande partie du mobilier par lui-même, et d’avoir un ami qui est mécanicien à ses heures. Ça, ça n’a pas de prix.

Pour les moins habiles mais tout aussi motivé.e.s

Jean* vient tout juste de vendre sa Chevrolet Express. Peu manuel, contrairement à sa conjointe, il avait acheté sa van au prix de 7 200 $. Au moment de l’achat, elle était partiellement terminée, dotée d’un intérieur en bois et d’une sortie d’air au plafond. Jean et sa partenaire y ont ajouté une base de lit et un matelas, en plus de construire pour une centaine de dollars un petit meuble sur mesure qui permettait au couple de cuisiner debout à l’extérieur de la van lorsque les portes arrière étaient ouvertes.

Pour Jean, le plus dispendieux reste l’entretien annuel. En quatre ans, sa conjointe et lui y ont consacré 7 000 $.

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Pour Jean, le plus dispendieux reste l’entretien annuel. En quatre ans, sa conjointe et lui y ont consacré 7 000 $. « Lorsque tu ne roules que trois mois par année, il faut changer les pièces régulièrement, souligne Jean. Nous avons changé les pneus, refait les bearings, changé toutes les ampoules. Ça coûte de l’argent, mais notre véhicule est spic and span! »

Le conseil de Jean à tous ceux et celles qui souhaitent se lancer dans la van life? « C’est une question de trouver la bonne van. Tous les budgets sont possibles! Si tu as un peu de talent et de temps et que tu fais les choses toi-même, ça peut coûter huit fois moins cher. En fin de compte, il faut un lit, une glacière, quatre roues et go! C’est ça, la van life : ça sert à découvrir des endroits exceptionnels – pas nécessairement à avoir la van la plus à la mode. »

Un budget plus élevé pour ne pas se casser la tête

Selon Catherine Vachon, directrice en développement des affaires chez VanLife, tout dépend des besoins.

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VanLife offre la location de van, mais vend également des modèles quatre saisons fabriqués au Québec et dans lesquels on peut habiter. Pour une ou deux personnes n’ayant pas les moyens de s’acheter une maison, ça peut être une option tout à fait viable à environ 100 000 $, quoique cela demande plusieurs sacrifices. Même si on est loin du condo, ces vans sont dotées d’une toilette, d’une petite cuisinière, d’un frigo, d’espace de rangement, d’un coin salon et même d’une douche.

« Notre objectif, chez VanLife, est de démystifier la vie en van, mais aussi de garder notre offre de service abordable, nous explique Catherine Vachon. Nos fourgonnettes en vente sont soit entièrement neuves, soit usagées, mais n’ayant qu’un été d’utilisation sous le capot. Nous sommes bien conscients cependant que ce n’est pas tout le monde qui a un tel budget, alors on offre également des services pour isoler et passer du filage électrique dans les vans à convertir, et notre équipe d’ingénieurs est toujours prête à répondre aux questions des fans de fourgonnettes! On offre même au grand public les pièces qu’on utilise pour nos vans.

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« Personnellement, j’ai deux enfants. Voyager en van en famille, c’est le rêve pour nous! Tu peux t’arrêter à un shack à homards, et oups, tu as oublié les couches! Pas besoin de retourner au chalet, elles sont dans ta van, juste à côté. Ça permet d’être libre, flexible, et de saisir les occasions qui se présentent. Tu peux dormir en camping ou dans certains stationnements van friendly. C’est juste pratique! », résume Catherine, pour qui l’avantage d’un véhicule neuf réside dans la paix d’esprit de se savoir en sécurité.

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Bref, si on fait un petit résumé, les principales dépenses à considérer lorsqu’on souhaite retaper une van sont : l’achat du véhicule, les rénovations, le coût des assurances, l’achat d’équipement supplémentaire (au besoin) et l’entretien.

L’ampleur de ces quatre catégories de dépenses variera évidemment selon les projets, mais c’est ce que vous devez garder en tête pour prévoir un montant d’épargne adéquat.

Enfin, un bon moyen de réduire les coûts peut être de mettre votre van en location pendant certaines périodes de l’année, ce qui vous permettra de faire un peu de sous avec votre projet. Ce revenu pourrait vous permettre, par exemple, de couvrir les frais d’entretien annuel du véhicule.

Bonnes rénos!

*Prénom fictif.

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Des questions sur la manière la plus efficace d’économiser pour votre projet de van? La Banque Nationale est là pour vous aider à prendre le volant le plus rapidement possible!