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Université sur mesure

Des bacs par cumul construits à même vos projets.

Par
Sarah-Florence Benjamin
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URBANIA et l’ESG UQAM s’unissent pour vous présenter des parcours universitaires qui sortent de l’ordinaire.

Si on vous parle d’études de premier cycle, il y a fort à parier que vous pensez aussitôt à un baccalauréat classique qui se concentre sur une matière pendant trois ou quatre ans. Il y a aussi de bonnes chances que vous n’ayez pas pensé à faire le tour de tous les certificats offerts par les universités au Québec. Le bac par cumul a encore un peu mauvaise presse. Pourtant, il gagne à être connu.

S’il n’y a pas un bac par cumul pareil à un autre, tous ont en commun d’offrir plus de flexibilité et une plus grande diversité de connaissances, ce qui a semblé bien servir les étudiantes et diplômées avec qui je me suis entretenue.

Laure-Anne Loiselle, un bac à son image

BAA par cumul de certificats en administration, en marketing et en gestion des opérations

Diplôme d’études collégiales en mode et organisation d’événements en poche, Laurie-Anne est sur le marché du travail depuis qu’elle a 19 ans. En 2019, elle a décidé de faire un retour sur les bancs d’école, à l’université cette fois : « Je voulais faire un bac pour aller chercher des outils qui me manquaient. J’avais de la difficulté à choisir un programme parce tout m’intéressait! » Elle a finalement opté pour le BAA par cumul de certificats en marketing, en administration et en gestion des opérations de l’ESG. « Le bac par cumul me permettait de faire un bac à mon image et d’aller toucher à tout. Je voulais quelque chose qui me permettrait de mettre à profit ma créativité, mais aussi mes capacités logistiques. »

«J’avais de la difficulté à choisir un programme parce tout m’intéressait!»

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Maintenant aux deux tiers de son cheminement, Laurie-Anne constate que beaucoup d’autres étudiant.e.s de son programme font aussi un retour aux études : « Ce sont des gens comme moi qui veulent ajouter des cordes à leur arc. Je suis contente d’avoir fait cette démarche-là maintenant, parce que je sais exactement de quoi j’ai besoin. »

Laurie-Anne pense que les certificats gagnent à être connus, car ils offrent un cheminement différent, mais tout aussi valable qu’un baccalauréat classique : « Si on compare au bac en marketing, on a exactement le même contenu en marketing comme tel. Ça va directement à l’essentiel. » Le monde du travail évoluant sans cesse et de plus en plus vite, elle préfère être la plus polyvalente possible.

Salomé Bengoufa-Maltais, un parcours « avec honneur »

Certificats en animation culturelle, en psychologie et en marketing

Lorsqu’elle a appris qu’elle était acceptée au baccalauréat en télévision de l’UQAM, Salomé n’arrivait pas à partager complètement l’enthousiasme de ses ami.e.s : « C’est un super programme et l’admission est assez contingentée, mais en apprenant que j’étais acceptée, j’ai compris que ça ne correspondait pas exactement à ce que je voulais. » Elle s’est donc mise à faire des recherches dans les programmes de l’université.

«J’ai été surprise de constater à quel point les bacs par cumul étaient considérés comme un atout sur le monde du travail.»

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En consultant son entourage ainsi que de potentiels employeurs pour déterminer ce qui pourrait l’aider à se démarquer une fois sortie de l’école, elle a fait une découverte : « J’ai été surprise de constater à quel point les bacs par cumul étaient considérés comme un atout sur le monde du travail. »

En regardant l’offre de cours, Salomé s’est rendu compte que tous les cours qui l’intéressaient étaient des cours de deuxième ou de troisième année dans trois domaines éloignés les uns des autres. Elle a donc fait la demande pour un cheminement « avec honneur », lequel lui permettrait d’accéder à ces cours. « Ça a demandé de me faire créditer des cours que j’avais faits au collégial et de suivre un cours de plus par session. Au début, j’ai eu peur de regretter ma décision, parce que c’est tout un défi, surtout quand t’arrives directement dans les cours de fin de bac. »

«C’est tellement plus concret plus vite.»

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Aujourd’hui, elle a terminé deux certificats sur trois et ne regrette pas du tout son choix. « C’est tellement plus concret plus vite. Si je n’avais pas super hâte de travailler, je ferais au moins huit autres certificats! » Avec son bagage de connaissances particulier, Salomé aimerait produire des contenus informatifs sur les enjeux de santé mentale en vue de faire de la vulgarisation.

« Ce parcours m’a appris à ne pas me sous-estimer. Finalement, je suis capable de bien me débrouiller dans bien des domaines », assure-t-elle. Elle pense que ce genre de cheminement convient à beaucoup plus d’étudiant.e.s qu’on pourrait le croire : « Si t’as envie de faire quelque chose, mais que c’est pas écrit sur le site, il faut quand même demander! C’est un ou deux clics de plus, mais ça en vaut vraiment la peine, à l’école comme dans la vie. »

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Vous aussi, vous voulez ajouter des cordes à votre arc? Découvrez toutes les portes que peuvent vous ouvrir les 18 certificats de l’ESG!

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