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Trois professions du domaine de la santé et des services sociaux à découvrir
URBANIA et le gouvernement du Québec s’unissent pour vous faire découvrir quelques-uns des métiers les plus passionnants du domaine de la santé et des services sociaux.
Si, quand vous étiez plus jeunes, vous répondiez « Je veux aider les gens » lorsqu’on vous demandait ce que vous vouliez faire comme métier, il y a de bonnes chances qu’une carrière dans le domaine de la santé et des services sociaux soit tout indiquée pour vous.
Il y a même de bonnes chances que vous soyez actuellement en train de considérer ce type de carrière, mais que vous vous sentiez un peu dépassé.e par les nombreux parcours et possibilités qui s’offrent à vous. C’est bien normal : c’est un vaste domaine, et il peut être difficile de s’y orienter.
Dans le but de débroussailler tout cela, on s’est entretenus avec un infirmier, une psychologue organisationnelle et un technologue en radio-oncologie pour en savoir un peu plus sur leurs professions.
Marc-Olivier : infirmier et plus encore
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Marc-Olivier cumule une dizaine d’années d’expérience à titre d’infirmier : « J’ai obtenu mon diplôme en 2012. J’ai commencé par la technique et tout de suite après j’ai commencé à travailler à l’urgence. J’ai aussi fait un bac en administration des services de santé. J’ai travaillé longtemps aux soins intensifs et maintenant, je travaille en chirurgie cardiaque. »
Selon lui, la qualité personnelle la plus importante dans la pratique de son métier est l’empathie : « Il faut comprendre les émotions et les besoins des patients, être sensible à ce qu’ils vivent pour pouvoir leur fournir le soutien dont ils ont besoin. »
Mais ce n’est pas tout : il faut également faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. Être infirmier.ère, c’est devoir faire face à des imprévus presque tous les jours, alors c’est important d’être flexible et de réagir rapidement. Finalement, c’est important d’aimer le travail d’équipe : « On travaille avec des membres de diverses professions : travailleurs sociaux, préposés aux bénéficiaires, médecins, etc. Et on travaille constamment en équipe. C’est donc une qualité importante, parce qu’on ne pourrait pas accomplir notre travail tout seul. »
« c’est une profession qui est tellement grande et qui offre de nombreuses possibilités de développement professionnel et personnel, donc ça vaut la peine. »
Marc-Olivier tire une grande fierté de pouvoir aider et accompagner des gens vivant une situation difficile : « Moi, c’est quelque chose qui me rend fier. Et les revoir après qu’ils nous ont consultés, alors qu’ils sont dans une autre étape de leur vie, c’est quelque chose qui m’a encouragé à continuer dans cette profession-là, malgré les conditions qui peuvent parfois être difficiles. »
Parce que oui, le métier d’infirmier.ière comporte son lot de défis, mais Marc-Olivier offre ce conseil à ceux et celles qui débutent : « Ne pas abandonner. Des fois, je pense que ça peut être difficile durant les études ou les stages, mais c’est une profession qui est tellement grande et qui offre de nombreuses possibilités de développement professionnel et personnel, donc ça vaut la peine. Et il faut se rappeler que les moments gratifiants prennent toujours le dessus sur les moments difficiles qu’on vit. »
Marie Gwen : une histoire de famille
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Marie Gwen est psychologue organisationnelle. Le rôle général des psychologues organisationnels est d’aider à améliorer les relations de travail et la productivité d’un milieu de travail au moyen de formations, d’encadrements et de suivis individuels et/ou de groupes.
Cette profession n’est pas exclusive au domaine de la santé (de nombreux psychologues organisationnel.le.s travaillent dans diverses organisations et entreprises), mais il va sans dire que le système de santé québécois a plus que jamais besoin d’aide pour faire face aux défis de notre époque. « C’est une profession un peu méconnue, mais en ce moment, elle est en demande, donc ça n’a pas été difficile de me placer. J’ai été chanceuse, parce que mes premières expériences ont été dans de super beaux milieux de travail. C’est un emploi qui a de beaux débouchés. »
Au quotidien, Marie Gwen aide au développement du CIUSSS où elle travaille par l’entremise de projets organisationnels, de formations et de coaching individuel de gestionnaires. « Je travaille moins dans les aspects cliniques, je guide plutôt les processus pour mettre en place l’innovation clinique ou de nouvelles façons de faire. »
on peut retirer beaucoup de fierté, non seulement parce qu’on aide les gens à mieux travailler ensemble, mais aussi parce qu’on a un impact réel sur l’amélioration du système.
Les parents de Marie Gwen travaillaient eux aussi en santé, et c’est ce qui l’a inspirée à faire carrière dans ce domaine : « Je porte les valeurs du système public, car j’avais des parents qui avaient ça tatoué sur le cœur, eux aussi. Et c’est sûr que ça joue dans ma compréhension du système, qui est assez complexe. »
Après avoir obtenu son bac en psychologie, elle a étudié au doctorat en psychologie du travail tout en participant à des programmes lui permettant de travailler et d’acquérir de l’expérience pendant ses études.
Selon elle, une des qualités les plus importantes pour pratiquer son métier est la polyvalence : « C’est une profession où on touche à tout : on fait de l’accompagnement individuel, de la formation, de la gestion du changement, etc. Je travaille avec des cadres de différents niveaux organisationnels, de différents secteurs aussi, alors si on est polyvalent ou qu’on sait s’adapter facilement, c’est un plus. »
C’est une profession dont on peut retirer beaucoup de fierté, non seulement parce qu’on aide les gens à mieux travailler ensemble, mais aussi parce qu’on a un impact réel sur l’amélioration du système : « J’aime savoir que je contribue au changement du réseau de la santé et des services sociaux. Je travaille avec des gens qui sont tous très conscients des contraintes et des limites du réseau. Ce sont de petites avancées, mais c’est comme ça qu’on va faire de gros changements. Et je suis fière d’y contribuer en travaillant avec des cadres sur des projets qui transforment la façon dont on offre nos services. »
Jean : l’importance de créer des liens
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Jean est technologue en radio-oncologie, et même après 16 ans de carrière, il aime toujours autant se lever le matin et retrouver son équipe afin d’aider ses patient.e.s atteint.e.s du cancer. Son travail consiste à administrer les radiations aux patients selon leur programme, mais c’est aussi lui qui assure un suivi des patient.e.s durant tout le traitement.
« On est un peu le point central et on veille au bien-être du patient pendant toute la durée de ses traitements. On s’assure qu’il va à ses rendez-vous avec le médecin, la nutritionniste, les orthophonistes, etc. C’est un beau rôle, parce que c’est nous qui connaissons le plus le patient, puisqu’on le voit tous les jours. »
Être le point central dans le traitement de patient.e.s atteint.e.s du cancer signifie pour un.e technologue en radio-oncologie qu’il ou elle est appelé.e à travailler avec beaucoup de gens. C’est pourquoi, selon Jean, il est primordial d’aimer travailler en équipe : « C’est certain que les qualités humaines comme l’empathie et la compassion sont importantes, mais tout au long de notre carrière, on va travailler en équipe, alors c’est important d’aimer ça. » Il est bon également de savoir faire preuve d’autonomie, d’avoir un bon sens de l’initiative, d’être organisé.e et consciencieux.euse.
« J’aime faire appel à mes aptitudes en relation d’aide et aider les gens atteints du cancer. »
Et puisque le technologue travaille avec plusieurs types de machines, que ce soit pour produire des scans ou pour administrer les radiations, Jean affirme qu’il est important de faire preuve d’adaptabilité : « La science et la technologie avancent très rapidement et il faut savoir s’adapter à ces changements. Quand j’ai commencé, on faisait encore des radiographies qu’on développait dans une chambre noire. Aujourd’hui, on peut faire un scan et en quelques secondes on peut analyser ces images en 3D avec des données au millimètre près – et c’est sans compter l’intelligence artificielle, qui s’en vient rapidement. »
Côtoyer des gens qui traversent une épreuve aussi difficile qu’un cancer peut parfois être ardu, mais Jean en retire une immense fierté : « J’aime faire appel à mes aptitudes en relation d’aide et aider les gens atteints du cancer. » De plus, il sait qu’il peut compter sur son équipe dans cette mission. « On vit toutes sortes de défis dans nos fonctions, mais en équipe, on trouve toujours une solution. »
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Le domaine de la santé et des services sociaux est vaste et offre des possibilités de carrière uniques. Pour en savoir plus et découvrir d’autres carrières, rendez-vous juste ici. Imaginez votre avenir et trouvez votre place en santé et services sociaux !