.jpg)
Trois petites histoires qui te donneront envie d’essayer la pêche sur glace
Ce n’est pas parce que tu as pêché la plus grosse truite que tu auras la meilleure histoire de pêche hivernale.

URBANIA et le gouvernement du Québec s’unissent pour vous faire découvrir la pêche sur glace, une activité hivernale grâce à laquelle des liens sociaux chaleureux se construisent.
La pêche sur glace a le pouvoir certain de rapprocher les gens. Oser taquiner le poisson en équipe malgré le froid, c’est peut-être la meilleure façon de se réchauffer en février.
Quatre tannants sur un lac
Par un beau matin d’hiver, de ceux qui rougissent les joues et font plisser les yeux quand le vent froid se lève, nous avons enfilé nos grosses bottes, nos manteaux colorés, nos tuques et nos mitaines. Du haut de nos 11 ans, nous nous étions donné rendez-vous sur le lac gelé.
D’aussi loin que je me souvienne, Ludovic a toujours été surnommé « le pêcheur ». Déjà enfant, il vouait une grande admiration à Cyril Chauquet, le célèbre animateur français de l’émission de télévision Mordu de la pêche. Cette journée-là, armés d’une tarière pour trouer la glace et de petites cannes à pêche, nous avons suivi ses ordres pour installer deux lignes.
Pendant que je me battais dans la neige avec les autres, Ludovic patientait à côté du trou de pêche. Il bougeait verticalement les lignes, doucement. Au bout d’un moment, comme nos pieds et doigts étaient congelés, nous nous apprêtions à partir, quand l’un d’entre nous a prononcé, dubitatif : « Il me semble que cette ligne-là bouge un peu… C’est drôle. Ça doit être pris dans le fond. »
Toujours très doucement, nous l’avons alors tirée… et avons sorti une truite arc-en-ciel du trou!
La plus belle truite arc-en-ciel.
.png)
Ce soir-là, le père de mes amis, un expert des chaudrons, a cuisiné la truite en question. Nous étions tout sourire et notre fierté envahissait la pièce. Ludovic, maintenant étudiant en génie forestier, pêche sur glace chaque année.
.jpg)
La première d’une grande série d’aventures père-fille
« Mon père peut se lever à quatre heures du matin et disparaître pour pêcher pendant des heures et des heures », raconte Jade, 23 ans. Son père, Patrice, un homme de peu de mots, trouve son bonheur seul dans la nature. Une seule personne peut l’accompagner dans ses périples en solitaire : Jade. « Ce qui nous unit, ce sont nos activités en plein air, explique-t-elle. On peut rester dans le bois sans se parler. On arrive à se comprendre et à contempler le silence. »
Alors qu’elle était âgée de cinq ans, Patrice l’a emmenée dans une cabane à pêche à Sainte-Anne-de-la-Pérade pour attraper des petits poissons des chenaux. « J’étais tout emmitouflée, comme les petits bouts de chou qu’on voit l’hiver. Il faisait vraiment froid. » Heureusement, la température monte rapidement lorsqu’on est bien entouré.e dans une cabane à pêche. La dent sucrée de Jade se souvient surtout de la saveur envoûtante du chocolat chaud qui lui a été servi. Et les poissons? « La première prise était vraiment excitante. Après, c’était quasiment normal. C’était fou, il y avait tellement de poissons qu’on a rempli une chaudière. »
Depuis, les aventures père-fille se multiplient. Traîneau à chiens, canot-camping, traversée du lac Saint-Jean en raquettes : rien n’est à leur épreuve, pas même les petits poissons des chenaux de Sainte-Anne-de-la-Pérade.
.jpg)
Ce qu’on peut essayer par amour
« Je ne croyais pas que c’était vraiment possible d’attraper des poissons sur la glace », s’esclaffe Dorothée, 28 ans. À sa première expérience, cette directrice de camp de vacances n’a pas vécu une pêche miraculeuse… « On n’a rien pêché du tout, mon chum était découragé et moi, ça confirmait ma théorie. »
.jpg)
Son amoureux, Julien, pêche sur glace depuis sa tendre enfance et désirait transmettre sa passion à sa douce moitié. N’ayant pas réussi à lui donner la piqûre la première fois, Julien n’a pas eu d’autre choix que de faire les choses en grand : comme destination de leur escapade de couple suivante, il a choisi une pourvoirie lanaudoise. Et là, ç’a été le coup de foudre : « Les petites cabanes colorées, l’ambiance familiale, la nature : ça m’a charmée. » Cette fois, la pêche a été très fructueuse. Et par la suite, Dorothée a découvert la fierté de servir les poissons qu’elle pêche lors de soupers entre ami.e.s.
« Je ne fais pas de ski ni de planche à neige, mais j’aime le plein air. La pêche blanche me donne la possibilité de jouer dehors en hiver. » Sans compter que côté prix, la pêche sur glace est très accessible, et, surtout, qu’elle a un avantage indéniable si on la compare à d’autres sports d’hiver : le bernedoodle de Dorothée, dont le sobriquet est Monsieur, est généralement bienvenu dans les pourvoiries, les zecs et les centres de pêche.
.jpg)
.jpg)
***
Alors, qu’attendez-vous pour créer votre belle histoire de pêche sur glace? Pour en savoir plus sur cette belle activité d’hiver, rendez-vous juste ici.