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Trois entreprises d’ici qui ont « décollé » en 2020

Attachez votre ceinture avec de la broche.

Par
Gabrielle Tremblay-Baillargeon
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Quatre95 et Air Canada pour entreprise s’unissent pour souligner le succès d’entrepreneurs d’ici.

Si certaines entreprises ont eu une année difficile en 2020 (et on comprend pourquoi!), d’autres ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Air Canada, qui souhaite propulser les entreprises d’ici toujours plus loin, s’allie à Quatre95 pour diffuser trois de ces histoires résolument inspirantes. Des entreprises qui ont connu du succès en 2020 nous racontent comment elles ont su s’ajuster face à l’adversité sans perdre leur identité, mais aussi comment elles envisagent l’avenir.

Kotmo, ou la lutte aux bébelles

Kotmo est une jeune entreprise montréalaise qui a récemment soufflé ses cinq bougies, un maudit bon step dans la dure jungle entrepreneuriale. Sa mission est assez originale merci : changer l’univers de l’objet promotionnel, plus précisément éjecter le stylo plate et la casquette moche des poches (et des poubelles) des consommateurs et des entreprises pour les remplacer par des créations locales, éthiques et surtout utiles.

Crédit : Kotmo x Vincent Castonguay
Crédit : Kotmo x Vincent Castonguay
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« Le but, c’est d’offrir un objet qui a du sens, pas juste une énième bébelle qu’on va jeter », explique Céline Juppeau, fondatrice.

Sauf que les occasions de distribuer des affaires en 2020 se sont faites plutôt rares. Au printemps dernier, tous les clients de Kotmo avaient mis leurs projets sur pause, et les fournisseurs avec lesquels l’entreprise travaillait, eux, avaient fermé leurs portes.

« On a fait travailler tellement de gens différents grâce à un projet commun, et ça, c’est notre plus grande fierté. »

Heureusement, l’été a donné un nouveau souffle à Céline, qui a décidé de tout miser sur la production d’objets. Le résultat? Une gamme de huit nouveaux produits fabriqués localement, dont des masques (pas le choix), une clé antimicrobienne et un cahier à planter. « On a fait travailler tellement de gens différents grâce à un projet commun, et ça, c’est notre plus grande fierté. On n’aurait jamais investi autant s’il n’y avait pas eu la pandémie! », résume l’entrepreneure.

Crédit : Kotmo x Vincent Castonguay
Crédit : Kotmo x Vincent Castonguay
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Pour Kotmo, donc, pas question de se réinventer totalement en raison de la COVID. La solution, c’était plutôt de s’ancrer davantage dans sa mission écoresponsable et de profiter de l’engouement pour le « fait ici ». « La pandémie nous a permis d’asseoir notre vision et de faire croître l’entreprise de manière durable. Nos objets ne sont pas faits par des machines, ils sont faits par des humains, et c’était beaucoup ça qu’on mettait de l’avant », souligne Céline Juppeau.

Le nez, moteur de créativité

Stimulation Déjà Vu est une entreprise qui se spécialise dans les expériences olfactives. Wô : quoi? À la base, la startup portée par Audrey Bernard conçoit des odeurs expérientielles. Véritable étoile montante de l’industrie du tourisme, l’entreprise a remporté le prix Innovation au gala de Tourisme Montréal en mars dernier, juste avant la date fatidique du premier confinement. L’équipe revenait de Marseille, où elle travaillait au déploiement de projets sur le terrain. « En 48 heures, 90 % de nos projets ont été mis sur pause », raconte Audrey Bernard.

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Pour passer au travers, la solution a été de se tourner vers le seul et unique produit dont tout le monde avait besoin et que tout le monde déteste : le désinfectant à mains. « On a conçu des vaporisateurs antibactériens, mais aux odeurs du Québec », raconte Audrey Bernard. Après un tour à l’émission de Julie Snyder et à Salut Bonjour – entre autres! –, les ventes sur leur tout nouveau site Web transactionnel ont décollé, et pas à peu près.

Pour Déjà Vu, la prochaine étape, c’était d’aller encore un peu plus loin en créant des stations sanitaires conçues localement. Le Musée Grévin, Sports Experts et le Palais des congrès de Montréal ont embarqué dans la game du « sanitaire expérientiel » pendant l’été. « Quand tu rentres quelque part, maintenant, c’est ça, l’accueil! Il faut essayer de le bonifier et de le travailler autrement, parce que c’est là pour rester », affirme Audrey Bernard.

Stimulation Déjà Vu
Stimulation Déjà Vu
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Pour Noël, Déjà Vu a conçu une gamme de vaporisateurs d’ambiance aux odeurs évocatrices comme Biscuit de Mamie et Snowbird Floride. Et en 2021, l’entreprise risque de se concentrer sur la recherche biométrique. « On travaille sur l’étude des facteurs culturels olfactifs : on veut comprendre comment est perçue une odeur en fonction de sa culture de provenance », précise Audrey Bernard, qui compte aussi mettre au point des outils sensoriels pour l’industrie du tourisme.

« Dans tout ça, il faut apprendre et rester positif. Je ne vis pas dans le passé, je regarde en avant »

La France n’a pas été mise de côté : au moment où nous écrivions ces lignes, un bureau satellite de Déjà Vu ouvrait ses portes à Avignon. Audrey Bernard compte poursuivre ses nombreux projets en terre européenne cette année, en tenant notamment un événement hybride présentiel-distance sur le rôle des sens en tourisme. « Dans tout ça, il faut apprendre et rester positif. Je ne vis pas dans le passé, je regarde en avant », conclut l’entrepreneure.

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Mixbus fait lever les partys… de balcons

Le duo derrière Mixbus vit la vanlife à l’année dans son autobus scolaire retapé et converti en studio d’enregistrement avec scène sur le toit. Depuis 2017, le véhicule festif sillonne les festivals aux quatre coins du Québec pour faire danser et chanter le monde autrement. Évidemment, on devine que le mois de mars dernier n’a pas été le plus enchanteur pour Jacob et Isabelle, le couple propriétaire de Mixbus. « Pour l’été 2020, on avait 18 spectacles qui étaient confirmés en mars, mais on s’est ramassé à zéro contrat », raconte Isabelle.

Crédit : Jean-Philippe Sansfaçon
Crédit : Jean-Philippe Sansfaçon
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Qu’à cela ne tienne : les entrepreneurs ont alors pris la décision d’acheter un deuxième autobus à rénover, un monstre sur roues, désormais doté d’une grosse scène de 30 pieds sur le toit, afin d’y recevoir des musiciens distancés. Le véhicule en main, ils sont repartis tout l’été à la conquête des routes avec des spectacles déambulatoires mettant en vedette des gros noms comme Louis-Jean Cormier et Émile Bilodeau, en plus d’organiser une tournée en collaboration avec des festivals annulés : MURAL, Petite-Vallée, la Baie de Beauport… « Avec l’autobus, on est autonomes en énergie, et ça nous a permis de tourner six spectacles dans cinq régions différentes », poursuit Isabelle.

« J’ai contacté la résidence de ma grand-mère, et on a organisé des spectacles pour 35 résidences de leur groupe. »

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Parallèlement à tout ça, Mixbus s’est construit une nouvelle clientèle assez inusitée : les personnes âgées. « On était inspirés par les Italiens qui jouaient du violon sur leur balcon. On voyait ça sur les réseaux sociaux, et nous, on a un balcon roulant! J’ai contacté la résidence de ma grand-mère, et on a organisé des spectacles pour 35 résidences de leur groupe », raconte Isabelle. « On est restés dans nos valeurs de créer des rassemblements, de partager la musique, de distribuer la magie, mais ça nous a forcés à trouver d’autres moyens de connecter avec les gens », résume-t-elle. L’hiver est toujours plus tranquille pour Jacob et Isabelle, mais une chose est sûre : pandémie ou pas, leur flotte promet de continuer à rouler l’été prochain – et de monter le son au passage.

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Avec son programme pour petites et moyennes entreprises, Air Canada offre des outils qui aident les entrepreneurs dans la gestion de leurs voyages d’affaires – pour propulser toujours plus loin les créatifs d’ici.

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