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Trois conseils pour vous aider à rembourser vos dettes

Et vous permettre d'épargner plus rapidement.

Par
Gabrielle Tremblay-Baillargeon
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Quatre95 et la Banque Nationale s’unissent pour vous aider à remettre vos finances sur la bonne voie.

Bon, vous êtes endetté. Ce sont des choses qui arrivent, et, news flash : pas mal tout le monde traîne un peu de dettes. En moyenne, les Québécois sont endettés de 155%, c’est-à-dire qu’ils doivent environ une fois et demie leur revenu disponible. Ça semble pas mal, mais dites-vous que la situation s’est améliorée au cours des dernières années!

Les dettes, il y a moyen de s’en occuper en trois étapes pas trop compliquées.

Qu’on parle d’un 200 $ sur la carte de crédit, d’un prêt étudiant de 15 000 $, de 50 $ d’abonnement qu’on a « oublié » de payer au gym ou d’un 20 $ qu’on doit à un ami : les dettes, il y a moyen de s’en occuper en trois étapes pas trop compliquées.

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Première étape : en parler

C’est certain que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais comme pour beaucoup d’autres problèmes, en parler, c’est le premier pas vers la guérison. Faire de l’aveuglement volontaire, ça règle rarement une situation épineuse.

Un petit indice : si vous évitez de regarder vos soldes de cartes de crédit et/ou vos factures d’Hydro qui s’empilent, vous vous mettez probablement la tête dans le sable.

En parler à vos parents, à une amie proche ou à votre tendre moitié, c’est un bon début.

Bien sûr, vous n’êtes pas obligé d’éventer ça à tout le monde, mais disons qu’en parler à vos parents, à une amie proche ou à votre tendre moitié, c’est un bon début. Les gens autour de vous ne sont peut-être pas des professionnels des finances personnelles, mais ce sont les personnes les mieux placées pour vous écouter lorsque vous vivez une situation difficile.

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Et si vous êtes en couple, c’est important de ne pas tomber dans l’infidélité financière et d’être transparent avec votre situation.

Soyez honnête dans vos discussions et dites les choses telles qu’elles sont.

En parler vous permettra de vaincre la honte et d’accepter que vous avez besoin d’aide. Soyez donc honnête dans vos discussions et dites les choses telles qu’elles sont : si vous devez 10 000 $ sur votre carte de crédit, ben c’est ça qui est ça. Donner de vrais chiffres vous donnera également l’occasion de mettre les mots (ou les chiffres, ha!) sur votre endettement, aussi insurmontable qu’il puisse paraître.

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Deuxième étape : aller chercher de l’aide

La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas à faire face à votre situation tout seul. Vous avez besoin d’un petit coup de pouce pour gérer vos dettes? Nombreux sont les professionnels qui peuvent vous accompagner.

D’abord, les conseillers financiers, souvent affiliés à des banques ou à des compagnies d’assurance, sont les plus faciles à contacter. Souvent gratuits et toujours sans jugement, ces gentilles personnes vous… conseilleront (t’sais) sur vos placements et vos actifs.

Il faut toutefois préciser quelque chose : il n’y a pas de solution miracle pour se sortir de l’endettement.

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Si votre situation est plus épineuse, vous pouvez aussi vous tourner vers un syndic de faillite. C’est une solution de dernier recours, et ces entreprises privées vous aideront à déclarer faillite tout en minimisant les répercussions sur votre dossier de crédit.

Troisième étape : passer à l’action

Tels des superhéros des virements automatisés, toute votre tag team de professionnels vous aidera à mettre en place un plan de remboursement de dettes réaliste (c’est un mot-clé qu’on oublie souvent) assez rapidement. On peut penser à des solutions simples, comme « rejazzer » ses dépenses mensuelles et refaire son budget, mais aussi à des plans plus serrés, comme emprunter pour rembourser (judicieusement, là!) ou encore passer à une consolidation de dettes avec l’aide d’un professionnel.

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Il faut toutefois préciser quelque chose : il n’y a pas de solution miracle pour se sortir de l’endettement. Bien souvent, c’est un long processus qui demande du travail au quotidien. C’est assez rare qu’on se soit endetté d’un seul coup, et c’est pareil pour le remboursement.

Bonus : penser à l’épargne

Même si vous lisez cet article, il n’est pas trop tard pour commencer à épargner. Ça peut même vous éviter de nouvelles dettes dans l’avenir. Épargner pour se payer un voyage ou une grosse dépense, c’est plus sage que de tout mettre sur sa carte de crédit et d’envoyer la facture à votre futur vous. On en a déjà parlé pas mal dans cet épisode de notre balado.

Être endetté, c’est stressant, mais ça se transforme, comme situation.

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Et épargner pour vous créer un fonds d’urgence, est-ce qu’on vous l’a dit que c’est utile en cas d’imprévus?

Et puis, au risque d’être plate, on vous rappelle que la meilleure solution pour épargner (et éviter l’endettement), c’est de vous faire un budget et le respecter.

En bref, souvenez-vous d’une chose : être endetté, c’est stressant, mais ça se transforme, comme situation. Dites-vous que c’est un peu comme se mettre au sport ou arrêter de fumer : oui, ça demande des changements de vie assez importants et c’est ardu au début, mais au final, c’est toute votre santé financière (et mentale!) qui va en sortir gagnante.

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Pour vos questions concernant les finances personnelles, Banque Nationale est là. Commencer à épargner et vous épargner des soucis dans l’avenir, ça commence ici.