À l’heure où on se lit, l’Université Laval a annoncé « l’activation du plan de repli ». En gros, même si ça sonne comme un plan militaire, c’est seulement que si tout se passe « bien », les trois premières semaines de la session ne se feraient pratiquement qu’à distance, mais le reste du trimestre se déroulerait de la même façon qu’à l’automne.
C’est peut-être mon amour pour mon campus qui me laisse dans le déni, mais j’ai espoir qu’on pourra habiter ce 1,8 km2 d’une façon ou d’une autre. Parce que même si l’université à la maison a ses avantages, un parcours universitaire mémorable doit s’ancrer dans une communauté, dans un territoire, et celui qu’offre l’Université Laval est peut-être imposant par sa grandeur, mais il devient intime dès qu’on commence à l’explorer.