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Souvenirs d’uni avec Camille Mondou, étudiante en génie

Une diplômée de l’ÉTS partage ses meilleurs souvenirs avec nous.

Par
Clément Hamelin
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Le Guide des universités URBANIA et l’ÉTS s’associent pour partager avec vous des souvenirs en or d’une ancienne étudiante à temps plein.

Je me suis souvent promené dans les corridors de l’ÉTS, par simple curiosité, mais aussi pour y faire des reportages (c’est mon travail, après tout). Ce qui m’a toujours impressionné, c’est le pavillon où se trouvent tous les comités étudiants : que de projets réalisés! J’avais le goût d’en discuter avec un.e ancien.ne de l’ÉTS qui y a étudié à temps plein tout en s’impliquant dans différents projets.

J’ai donc pris le téléphone pour contacter Camille Mondou, diplômée en génie mécanique, afin qu’elle me raconte ses meilleurs souvenirs de l’École de technologie supérieure. C’est certain que lorsque tu étudies à temps plein, ça te permet d’être souvent sur le campus et d’entendre parler de comités et d’événements. S’il y a quelque chose que le retour à la normale nous a permis, c’est bien ça : le contact avec la vie étudiante. Et Camille, en arrivant à l’ÉTS, l’a tout de suite compris.

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Ce qu’il faut d’abord savoir, c’est que Camille, en plus d’étudier à temps plein, faisait partie d’autant de comités qu’il y a d’éléments dans le tableau périodique.

« Je suis arrivée en septembre 2016 et j’ai terminé mes études en 2020, pendant la pandémie. J’ai quand même été très impliquée durant mon parcours, sauf pendant ma première année. Je faisais du patinage artistique, alors mes entraînements occupaient une bonne partie de ma semaine. J’ai décidé d’arrêter de patiner quand j’ai été sélectionnée pour participer au PRÉCI à l’automne 2017 », raconte Camille.

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Pour le commun des mortels – ou plutôt pour les gens qui n’étudient pas en génie –, je précise ici que le PRÉCI est le Programme de regroupement étudiant pour la coopération internationale. Grosso modo, chaque année, une dizaine d’étudiants vont construire une infrastructure durable dans un pays dans le besoin.

« Nous, on a d’abord ramassé 115 000 $, puis on s’est rendus au Rwanda, en 2018, pour construire un poste de santé », résume Camille.

« Durant la même période, je me suis dit : “Pourquoi ne pas passer d’un horaire intense à un autre horaire intense?” Alors je me suis aussi impliquée dans le Chinook, un club étudiant qui se consacre à la construction d’un bolide éolien. C’était une expérience vraiment enrichissante. À mon retour du PRÉCI, j’ai aussi décidé de me lancer dans le programme des Ingénieuses de l’ÉTS. »

Et de toutes ces expériences vécues pendant ses années d’étude, laquelle l’a le plus marquée ?

« L’expérience du PRÉCI, sans aucun doute, et pour tellement de raisons! La préparation en amont, le projet lui-même, le dépaysement culturel… Il faut dire aussi que l’équipe avec laquelle j’étais y est pour beaucoup. J’ai eu un plaisir fou avec un de mes coéquipiers. On faisait beaucoup de blagues et on se trouvait très drôles. Les autres, parfois, un peu moins. Mais on s’est fait notre fun dans tout ça. Cette expérience reste à ce jour mon plus beau souvenir de l’université. »

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Pour Camille, ce qui a été enrichissant dans tout ça, c’est aussi de pouvoir jumeler ce qu’elle apprenait dans ses cours avec sa participation concrète à la réalisation de projets : « Ça peut être super utile. En mécanique, je me suis occupée de faire un système de récupération des eaux de pluie et un système de plomberie de bâtiment. C’est sans oublier tous nos cours de gestion de projets, qui peuvent nous aider dans la réalisation de ces activités. »

Mais prendre autant d’engagements peut parfois faire peur… Est-ce que c’est possible de jumeler un horaire aussi chargé avec des cours à temps plein et, surtout, est-ce que ça en vaut la peine?

À ce propos, Camille est aussi convaincue que convaincante : « Une fois que tu es impliquée dans divers projets, tu as une motivation de plus à rester aux études à temps plein pour vraiment tout donner. Quand tu es à temps plein, tu as le droit aux prêts et bourses et tu n’as pas besoin de travailler. Toutes les heures que tu passerais à gagner de l’argent ailleurs, tu peux les consacrer à un club étudiant. Et quand tu arrives sur le marché du travail, tu te démarques des autres. Les employeurs voient que tu sais bien gérer ton horaire, que tu as du leadership et que tu es capable de prendre beaucoup de responsabilités. Ça fait de toi un éventuel employé qui se démarque énormément des autres. »

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Outre la matière vue dans ses cours et son implication dans divers comités étudiants, Camille a-t-elle aussi de bons souvenirs liés à la vie étudiante? Moi-même ancien grand adepte de la vie étudiante et de tous ses avantages, je me suis demandé s’il y avait à l’ÉTS autant d’activités sur le campus que j’ai pu en trouver à mon ancienne université (dont je tairai le nom, mais qui se retrouve au-dessus de la station de métro Berri).

J’ai donc demandé à Camille de me raconter l’événement étudiant ayant le plus marqué son esprit. Sa réponse a déclenché en moi un petit syndrome fomo (fear of missing out, soit la peur d’avoir manqué quelque chose)…

J’ai en effet senti en elle un sentiment d’appartenance fort, toujours vivant, même si elle a terminé ses études : « Il y en a tellement que je ne saurais lequel choisir… Sans compte que, dans le cadre de mon travail au sein des comités, je devais en organiser plusieurs pour financer nos projets. Je pense en autre à la Saint-Patrick, au Super Bowl, aux ventes de garage… mais mon préféré reste la sortie en rafting. On offrait et organisait une fin de semaine de rafting. On était environ une centaine à participer, pour six organisateurs. Un beau week-end de camping. C’était vraiment le fun. C’est un événement qui revient chaque année à l’ÉTS. »

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Bref, étonnamment, au terme de cette rencontre, moi qui travaille à deux coins de rue de l’ÉTS, je dois avouer m’être demandé si je ne devrais pas me lancer pas dans un changement de carrière… Et vraiment pas juste à cause de l’activité de rafting. Je le jure.

***

Par ailleurs, à l’ÉTS, une année de cours se donne sur trois sessions. Il est donc tout à fait possible d’étudier à temps plein pendant l’été. Pour découvrir les programmes de l’École de technologie supérieure, c’est juste ici.

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