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S’occuper de sa santé mentale sans se ruiner
Je ne vous apprends rien si je vous dis qu’en date d’aujourd’hui, y’en a pas de facile. ALORS! C’est ici qu’on commence à se faire du bien et à gérer sa santé mentale même si le compte en banque n’est plus ce qu’il était. Go!
Procurez-vous des outils
À défaut d’avoir les moyens de payer quelqu’un pour m’écouter (mes amis refusent que je les paie en bracelets d’amitié), j’ai décidé de m’acheter un cahier pour m’aider à mieux gérer mon anxiété. Il existe de nombreux livres en français et en anglais qui ont été conçus en formule «workbook», avec des espaces à remplir. Ils permettent de décortiquer nos pensées et de les observer.
C’est un engagement, il faut planifier du temps pour travailler dans le cahier (comme n’importe quelle thérapie!), mais ça en vaut sincèrement l’investissement. Ma suggestion: écrivez à la mine! Il sera alors possible d’effacer et recommencer l’expérience lorsque d’autres soucis se pointeront le bout du nez. De toute façon, si vous êtes comme moi, une fois qu’on a sorti le méchant et qu’on l’a compris, on n’a plus envie de le côtoyer. #thankunext
Trouvez un professionnel pour vous aider
Bonne nouvelle! Y’en a pas de facile, mais il demeure possible d’accéder à un thérapeute à frais réduits, voire gratuits. Dans tous les cas, vous devez être prêts à faire face à une certaine attente (on parle généralement de quelques mois). La procédure est pratiquement la même d’un endroit à l’autre: vous appelez pour vous inscrire, on vous rappelle pour confirmer l’inscription et déterminer un rendez-vous d’évaluation, vous avez l’appel d’évaluation (environ une heure), et selon le cas un délai approximatif sera établi pour que vous puissiez commencer les rencontres (téléphoniques ou vidéo) avec un psychologue certifié.
Première étape: contacter votre CLSC. (Pas certain du territoire auquel vous appartenez? Trouvez votre CLSC en cliquant ici). Si l’attente ne vous convient pas, ils pourront vous aiguiller vers des ressources alternatives à moindre coût (groupes de soutien, ressources étudiantes, centres d’écoute, ateliers de gestion de l’anxiété, etc.).
L’important, c’est de s’occuper l’esprit
Être seul chez soi, c’est plate aussi pour notre cerveau. C’est une belle machine un peu workaholic qui va broyer du noir si vous ne lui donnez rien à faire. Voici quelques idées pour éviter que ça se produise:
– Écrire une lettre au futur
– Écouter un album de musique dans l’ordre au complet en fixant le plafond (cette initiative n’est pas commanditée par la SQDC, mais t’sais)